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APRES LE VIOL D'UNE JEUNE FEMME LESBIENNE A BEZIERS

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Après le viol d’une jeune femme de 32 ans à Béziers, viol semble-t-il motivé par la révélation de son homosexualité, la Coordination lesbienne en France (CLF) et l’Inter-LGBT apportent, dans un communiqué commun, leur soutien à la victime et rappellent que “cet acte n’est pas isolé”.

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

Le 3 mars dernier, à Béziers, une lesbienne a été torturée et violée par deux hommes. Visiblement son homosexualité a pu être à l’origine de cet acte, ses agresseurs s’étant mis en tête de la « punir » pour cela.La Coordination lesbienne en France et l’Inter-LGBT tiennent à exprimer à la victime de cette ignominie toute l’horreur que leur inspire ce qu’elle a eu à endurer et l’assurer de leur soutien dans cette épreuve, qui peut laisser des traces et des traumatismes irrémédiables.

 

Cet acte n’est pas isolé. Chaque année, des lesbiennes sont agressées, insultées, molestées, par des hommes, jeunes pour la plupart, qui dans ces actes expriment tout à la fois leur perception de ce qu’est une femme, et leur perception de l’homosexualité. Cette haine de la femme libre de ses choix et de son corps, libre des entraves mises en place par la domination masculine relève d’une pathologie sociale, où chacun s’efforce de ne pas voir que tout refus de voir mis en question les modèles archaïques de cette domination ne peut que produire, à terme, de tels crimes.

 

Il n’est que temps de combattre ces modèles, que temps d’agir avec détermination pour développer une éducation non-sexiste militante, que temps de refuser une bonne fois pour toutes que les femmes puissent être vues comme des objets sexuels au service des hommes, susceptibles d’être châtiées si elles ne se conforment pas à ce diktat.La lutte contre les violences faites aux femmes passe par des mesures de police et de justice, elle passe aussi par des mesures éducatives, seules à même de modifier en profondeur les comportements. La CLF et l’Inter-LGBT en appellent aux pouvoirs publics pour qu’une politique volontariste soit menée dans cette direction.

 

  

Lire l’interview de Stéphanie Arc de SOS Homophobie sur Tetu.com

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