Ils étaient 13 et peu superstitieux.Prudemment l’ un d’entre eux rajouta un quatorzième en comptant le fidèle labrador blanc. Le défi s’annonçait en effet exigeant, rude même : découvrir la face cachée de l’Iparla, 1200 m de dénivelé sur 8 heures. Le ciel était sombre ; très vite le brouillard leur tomba dessus. L’ascension tint ses promesses, faisant souffler et grimacer plus d’un. C’est au milieu des nuées qu’ils atteignirent finalement le sommet . Puis ce fut le long et laborieux chemin de crête : austère , sans cette vue merveilleuse de la vallée qui récompense les valeureux. La descente tint le groupe en haleine, jusqu'au bout, chacun redoutant une funeste glissade. Et ce fut enfin la délivrance: un chrono de sept heures ; et le sentiment secret mais fort d’un dépassement. Oubliées les souffrances et les douleurs du corps dans la douceur retrouvée d’une auberge de Bidarray !
Prochain rendez-vous le dimanche 5 juin pour une randonnée sur l’Adartza en Basse Navarre et si modestement classée 2 sapins…
Commentaires
Quelle détermination sur les photos : ça ne rigolait pas !