Nos Dupond et Dupont de l’UMP, Copé et Fillon, nous ont fait un incroyable numéro de duettiste hier soir sur France 2 : ensemble, tous ensemble contre nos droits, contre le mariage pour tous ! Ces deux là n’ont de toute évidence tiré aucune leçon de la bataille du pacs ( qu'ils plébiscitent maintenant) et ignorent complètement ce qui se passe dans les autres pays européens ( où ça?)
Dupond et Dupont dans le texte :
COPE : "Je pense que cette loi n'est pas prête d'être votée. Le gouvernement a repoussé sine die" "Je mettrai tout ce que je peux de convictions pour montrer que cette loi va provoquer de la déstabilisation dans la société" "Les Français sont en train de réaliser qu'on est en train de modifier le code civil" " Et toujours à propos de la future loi : "si elle devait l'être, à titre personnel, je ne les célébrerais pas, je déléguerais tel ou tel des mes adjoints pour le faire"
Quel courage !
FILLON : "Je veux dire mon opposition totale au mariage homosexuel [...] et je demande l'arrêt de ce texte", a déclaré l'ancien Premier ministre. "La vérité, et les Français doivent le savoir, c'est qu'il y a en gestation un texte qui va profondément modifier la question de la filiation. Donc, j'y suis totalement opposé et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour empêcher ce texte d'aboutir" sur un sujet comme celui là, on ne peut pas considérer qu'une fois le texte voté, les choses sont acquises"
On rêve : ainsi Fillon considérerait naturel que l’on accorde le droit de se marier à des citoyens et puis qu’à la prochaine alternance on le supprime. Quid des couples déjà mariés ?
Il est vrai que Fillon a été de tout temps contre tout droit pour les LGBT en votant contre la dépénalisation de l'homosexualité en 1981 et contre le pacs en 1999 et en s’illustrant par quelques déclarations récentes sur le mariage des homos qui serait contraire à la sécurisation des enfants.
On vous le disait en titre : hormis quelques électrons libres, la droite n’a décidément rien compris depuis l’adoption du pacs. Pitoyable. Ne reste plus qu'une gauche toute effrayée de son audace égalitaire. Alors François, tu veux ou tu veux pas?