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  • BIARRITZ : CONCERT DE CAPLETON SOUS HAUTE VIGILANCE !

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    « Fréquemment attaqué par les associations LGBT pour ses propos homophobes, l'homme de feu rastafarai  (Capleton) n'a pas dérapé. » signale ce samedi dans un article, le quotidien Sud Ouest.

     

    Cette vigilance est le résultat d’une mobilisation initiée par Tjenbé Rèd (Association de lutte contre les homophobies, les racismes & le sida) qui a dans un premier temps alerté les médias et associations LGBT et droits de l’Homme de la Côte basque.

     

    Cette campagne a été relayée localement par des associations comme ENTRE NOUS  des Landes qui ont alerté la presse locale. « La venue au BIG de Capleton fait des vagues‘ »  titrait  jeudi,à la page Biarritz,  le quotidien «  Sud ouest » relevant  que « les paroles homophobes du Jamaïcain sont pointées du doigt par les associations LGBT. Les organisateurs assurent que le festival ne les cautionne évidemment pas et que le chanteur a signé le Reggae Compassionate Act s’engageant à ne plus écrire ni produire de textes homophobes » (Cette dernière précision étant d’ailleurs contestée par Tjenbé Rèd)

     

    Le Bascoblog s’est aussi (modestement) mobilisé, l’animateur du blog  adressant un courriel au Sénateur Maire de Biarritz (le concert devait se dérouler dans une salle réalisée par la ville et la Communauté de communes).

     

     

    Fidèle à ses engagements et à l’esprit d’ouverture de la municipalité,  Didier Borotra répondait  dans la journée  par un courriel où il affirmait notamment que « Très attaché aux droits de l’Homme, je tiens à vous préciser que je veillerai, comme je l’ai toujours fait, à ce qu’il n’y ait aucun propos discriminatoire dans les paroles des chansons de ces messieurs. »

     

     

    Au final : un concert sous haute vigilance. Vigilance indispensable lorsque l’on sait l’homophobie qui règne en Jamaïque : La sexualité entre hommes y est punie jusqu'à dix ans d'emprisonnement[ et  selon Amnesty international, "des hommes et des femmes homosexuels ont été battus, agressés à l'arme blanche, brûlés, violés ou se sont fait tirer dessus en raison de leur sexualité",  les gays et les lesbiennes formant l'une des "communautés les plus marginalisées et persécutées en Jamaïque" ; d’ailleurs en  2005, le Parlement européen avait déjà adopté une résolution appelant la Jamaïque à abolir les lois sur l'homosexualité et à combattre activement l'homophobie.