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  • PAU:DU 18 AU 22 FEVIER, LES 8èmes JOURNEES GAIES & LESBIENNES

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    COMMUNIQUE d'IDEM PAU.

    Treize années déjà depuis la création osée des Journées Gaies et Lesbiennes de Pau en janvier 1998 ! Cette édition 2011 présentera huit longs métrages où se mêlent inédits et films du répertoire, dans un même souci de qualité artistique, autant de prétextes à réfléchir sur la confrontation, la marginalisation, la société et ses soubresauts, et la nature des rapports humains lorsque les barrières sociales volent en éclat. 

    En soirée d’ouverture, nous nous interrogerons sur la société et ses manques qui poussent à la descente aux enfers des êtres à la dérive, jusqu’à l’insoutenable violence: « Bas-Fonds » sera suivi d’un débat avec l’actrice principale Valérie Nataf et la distributrice du film, Laurence Bierme. 

    Autres bas-fonds à Gênes avec « La Gueule du Loup » : ici la relation amoureuse est rédemption et secours. Autre tissu social pour « Le premier qui l’a dit » dont la légèreté apparente ne doit pas masquer la difficulté du coming-out ni les enjeux financiers des amours bourgeoises. 

    Puis des reprises attendues: « Torch Song Trilogy », tendre et poignant, drôle et féroce, si précurseur et indémodable; et « When Night is falling », dont l’esthétique irréprochable magnifie la rencontre de deux femmes, rencontre qui bouscule, fascine, apprivoise et révèle. 

    On verra ensuite « Mort à Venise » comme on visite le Louvre, comme on se place devant un Turner, un Goya ou un Canaletto, en se laissant humblement pénétrer de l’énigmatique et flamboyante grandeur d’un passé à jamais révolu, sur l’envoûtante musique de Mahler, âme du film. 

    Autour de la dialectique du maître et de l'esclave, « The Servant » est lui un huis clos étouffant, qui a terriblement marqué la génération de 1968 en révolte et mettait en scène tout ce qu’elle voulait abolir: rapports de classe, frustration sexuelle et hypocrisie sociale.

    En clôture enfin, reprise de « Paragraphe 175 » avec Mickaël Bertrand, historien et auteur d’un ouvrage sur la déportation dans notre pays pour motif d’homosexualité.

    C’est pour vous parler de liberté, de respect et de tolérance, c’est pour chasser les préjugés et faire tomber les bastions que nous avons convié nos invités. Sans eux, sans le cinéma Le Méliès et son équipe, sans le soutien indéfectible de nos fidèles partenaires, ce festival ne pourrait avoir lieu. Nous les remercions chaleureusement.                                                                            

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