Ce dimanche 21 octobre, ce sont 1.775.291 électeurs d’Euskadi (provinces basques de Gipuskoa, de Biscaye et d'Alava.) qui sont appelés aux urnes pour désigner les 75 députés du Parlement de la Communauté autonome basque.
Ces élections, les premières organisées après l’arrêt de la lutte armée par l’ETA voici un an, seront marquées par le retour au Parlement de la gauche indépendantiste basque exclue du vote en 2009 et qui cherchera à rééditer son succès électoral des dernières élections municipales et législatives espagnoles.
Les sondages annoncent tous une nette victoire des souverainistes, le Parti nationaliste basque (PNV, droite) arrivant en tête, suivi par la coalition indépendantiste de gauche (EH Bildu). Le Parti socialiste d'Euskadi (PSE gauche), arrivé au pouvoir en 2009 grâce à un accord avec le Parti populaire (PP, droite), deviendrait la troisième force, suivi par le Parti Populaire. Aucun parti n'obtiendrait la majorité absolue. Un accord sur un gouvernement de coalition sera sans doute nécessaire.
La crise, avec la hausse du chômage et les politiques d'austérité, et les discours identitaires, avec les aspirations souverainistes et le débat sur le modèle d'État, de plus en plus intense depuis l'appel à l'indépendance en Catalogne, ont été au centre de la campagne électorale.
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