Depuis un mois, la passerelle d'Holzarte (bien connue des Bascobaroudeurs : photos prises lors d'une rando) donne lieu à un drôle de spectacle. Bien que le passage soit interdit, on peut observer depuis la plateforme située à quelques mètres à peine du gave d'Olhabudi, les ouvriers, suspendus, chargés de la réhabilitation du lieu. Un chantier vertigineux, qui doit permettre de refaire passer le GR10 par la passerelle et le pont d'Olhadubi.
Construite en 1920 par les prolétaires italiens des usines Lombardi Morello de Tardets dans le but de créer un raccourci vers les ateliers de coupe, la «passerelle du vertige» avait déjà été rénovée en 2005 afin de renforcer sa sécurité. Mal en point, son plancher sera cependant emporté quelques années plus tard sur une quinzaine de mètres par la tempête Xynthia.
«Un coup du sort», pour une fermeture «déjà prévue» selon les propos recueillis alors, du Président du syndicat de Soule Jean-Pierre Mirande. C'est finalement début mai que les travaux ont débuté, pour une durée approximative de neuf semaines. Le charme vertigineux du ponceau laisse aujourd'hui place à un chantier impressionnant.
Et pour cause. Soixante-quatre mètres de long pour 1,3 m de large à réhabiliter, le tout suspendu au-dessus du vide, à 150 m du ruisseau. Deux compresseurs, un groupe électrogène et un bungalow ont déjà dû être héliportés, comme le sera d'ailleurs le plancher, pour permettre sa pose.
Globalement, les travaux devraient prendre en charge : la vérification des ancrages des câbles, le nettoyage des abords des piles de la passerelle, le remplacement des câbles porteurs, des traverses bois par des traverses en acier galvanisé (meilleure durabilité), mais aussi des élingues verticales, et enfin, la mise en place d'un garde-corps filet métallique.
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