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COMMUNIQUE DE BASCO-SPHERE, AIDES ET GEHITU POUR LE 17 MAI

 

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COMMUNIQUE DE BASCO-SPHERE, AIDES et GEHITU

 

Le 17 mai 1992, l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) retirait l’homosexualité de la liste des maladies mentales. Depuis 2005, le 17 mai est devenu la journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie.  

Et pourtant beaucoup reste à faire : 80 pays n’ont-ils pas encore des lois criminalisant l'homosexualité ? En Ouganda il existe même une proposition pour l'application de la peine de mort aux personnes homosexuelles et les viols en série des femmes lesbiennes et bisexuelles sont un fait courant

Dans de nombreuses régions du monde l’homophobie est là, violente. 

Mais l’homophobie c’est aussi chez nous . Le rapport 2011 de l’association SOS homophobie fait un constat alarmant ; insultes, menaces, agressions verbales ; mais aussi physiques : ce sont 4 lesbiennes, gays, bi ou trans qui sont  chaque jour frappés en France. Force est de constater que pour quelques uns, l’homophobie est devenue un passe-droit banalisé, n’hésitant pas à porter un préjudice honteux à l’intégrité physique, sanitaire et morale des personnes.

L’homophobie peut aussi se cacher au cœur même de la famille. La semaine passée, le tribunal correctionnel de Dax (Landes) a condamné pour homophobie  un homme qui avait sorti un révolver et proféré des menaces à l’encontre de son beau-fils : « Je vais le tuer, ce sale pédé qui a le sida ». 

Si la victime a pu obtenir justice, grâce au soutien combiné du Réseau d’Assistance au Victimes d’Agression et de Discrimination et de l’association AIDES, nombreux sont celles et ceux qui subissent humiliations, exclusions et violences sans oser parler. L’homophobie est un mal qui ruine ainsi la vie des victimes, car banalisée, elle les oblige à taire leur souffrance.

Alors comment lutter contre l’homophobie ?

Il faut bien sûr appliquer la loi qui condamne, mais également continuer, au quotidien, l’action en faveur du respect des genres et des sexualités et pour la reconnaissance de l’égalité des droits pour tous.

En France,  même si la situation des  communautés LGBT a progressé en terme d’acceptation, de reconnaissance, il n’ y a pas d’immunité acquise en terme d’égalité et de droit ; d’autant plus lorsque l’homophobie est institutionnelle ; l’Etat refuse ainsi toujours l’ouverture du mariage à tous et la reconnaissance des familles homoparentales.

En Espagne, malgré les avancées légales, la transphobie rend toujours difficile l'accès au marché du travail des personnes transsexuelles. Les femmes lesbiennes et bisexuelles rencontrent  toujours des difficultés pour accéder à la fécondation assistée et le Sida reste toujours un élément de discrimination au sein même du collectif homosexuel.

Le combat contre l’homophobie et la transphobie doit impérativement être porté sur la place publique et sera incontestablement l’un des enjeux des élections de 2012.

C’est ce combat qui nous conduit à vous inviter à assister à la projection du film « 108 Cuchillo de palo » ce mardi 17 mai à 20h15 au cinéma le Royal à Biarritz ; projection suivie d’une rencontre avec SOS homophobie et l’ARDHIS.

C’est ce combat qui nous conduit à vous inviter à participer au rassemblement lancé par Gehitu et Errespetuz à Donostia  le 17 mai 19:30 au Boulevard de Donostia, sous le slogan: "Gure giza eskubideak hemen eta edonon" (Ici et partout dans tout le monde, le respect des droits de l'homme pour nous aussi)

C’est encore ce combat  qui amène les associations AIDES, Basco-sphère/ Euskal esfera et Gehitu, à faire un appel à toutes et à tous, homos, hétéros, bi, trans pour participer à la marche des fiertés de Biarritz le 18 juin, et à  l’Orgullo LGTB de Saint Sébastien.

 

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