Le Père Noël a déposé au pied du sapin de votre bascoblogeur, un étrange ouvrage entre Histoire et fantasme : « Le Pape terrible »
Le 18 août 1503, victime d’un mal mystérieux, le Saint-Père Alexandre VI, né Borgia, passe de vie à trépas. Aux premières lueurs de l’aube, la course au trône papal s’engage. Pour conquérir le Saint-Siège, le poison, la luxure et le népotisme seront plus efficaces que toutes les prières. Parmi tous les prétendants à la fonction suprême, nul n'est plus redoutable que le cardinal Della Rovere, ennemi juré du clan Borgia. Car ce saint homme n'hésiterait pas à vendre son âme au diable... D’ailleurs ne déclare-t-il pas à son « amant » : « patience et persévérance mon poussin… pour gagner il faut parfois accepter de perdre. J’espère que tu n’as pas la bouche sèche après la beuverie d’hier. Mon destin dépend de ton humidité buccale… »
À 80 ans, le scénariste d’origine chilienne, Alejandro Jodorowsky continue à déployer son talent : Découvrez une vidéo-interview, ICI , du créateur à propos de son ouvrage.
Avec Le Pape terrible, il se penche après les Borgia, sur l’ascension du Pape Jules II, celui qui créa la Garde Suisse, posa la première pierre de Saint-Pierre de Rome et commanda la Sixtine à son protégé Michel-Ange. Un pape homosexuel amoureux du jeune Aldosi qui sera assassiné par ses ennemis.
Les dessins sont de Théo, un jeune dessinateur italien. Le découpage est classique mais efficace. A vous de décrypter entre Histoire et Théâtre où se cache la vérité !
Nous attendons la suite avec impatience !
