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B A S C O B L O G ! - Page 56

  • CE SAMEDI 25 JUIN, COURSE D'HIRUKASKO AVEC LES BASCOS !

     

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    Ce samedi  a lieu la course d’Hirukasko, trois sommets  successifs à 1000 m environ : voir le schéma ci-dessous. La course commence dès le petit matin : 6h 30 ! Plusieurs Bascobaroudeurs (Christophe, Corinne, Eliane etc.) sont engagés. Nous vous proposons d’aller les soutenir à l’arrivée, ce samedi après-midi à partir de 15h à Itxassou.

    Des infos sur cette course : http://hirukasko.com/

     

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  • MARDI 28 JUIN, GAY PRIDE DE SAINT SEBASTIEN AVEC LES BASCOS

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    C’est mardi prochain qu’a lieu la lesbian gay pride de Donostia ( Saint Sébastien). Invariablement, quelque soit le jour de la semaine, c’est le 28 juin que se déroule l’orgullo gay. Basco-sphère vous invite à y participer : la manifestation se déroule à partir de 19h 30. Après la pride, apéro tapas dans les bars du vieux Saint Sébastien ! Un covoiturage est organisé avec un rendez-vous à 18h 15 à Bayonne nord. Pour s’inscrire:  sms au 06 88 76 22 49.

  • SAMEDI 2 JUILLET,DES BASCOS A L'ASSAUT DE LA COURSE DES CRÊTES!

    Pour en savoir + sur la course des crêtes du Pays basque

    cliquez ici !

  • PHOTOS DU GROUPE MONTAGNE DE GEHITU, LGBT SAINT SEBASTIEN

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    Près de 45 « baroudeurs d’Euskadi » ont participé au week-end qui clôturait l’année du groupe de montagne de Gehitu, l’association LGBT de Donostia (Saint Sébastien). Pour découvrir les photos , cliquez ici!

     

  • LES PHOTOS DE GAZTE GEHITU A LA LESBIAN GAY PRIDE BIARRITZ

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    Découvrez les photos de Gazte Gehitu à la marche des fiertés de Biarritz 2011

    en cliquant ici !

  • BAYONNE: QUAND LA THEORIE DU GENRE FÂCHE L'EGLISE ...

     

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    LU DANS LE JOURNAL DU PAYS BASQUE

    C'est une polémique d'un «genre» nouveau, dont on n'a sans doute pas fini d'entendre parler. Depuis plusieurs semaines, des associations catholiques de l'Hexagone s'érigent contre l'introduction à la rentrée 2011, dans les programmes de l'Education nationale, de la «théorie du genre» ou «gender studies». Le chapitre de science et vie de la terre (SVT) incriminé sera abordé par les classes de première, section L (littéraire) et ES (économique et social).

    Née aux Etats-Unis au début des années 1970, la théorie du genre sépare le sexe de l'individu (homme ou femme), de son genre (masculin, féminin). Ainsi, l'identité sexuelle serait purement physique, biologique et publique, quand le genre relèverait de l'orientation sexuelle, liée à l'appréciation personnelle et à l'influence des relations sociales. Pour ses partisans, ce dédoublement induit plusieurs possibilités présentées comme un choix : hétérosexualité, homosexualité, bisexualité, transsexualité.

    Au Pays Basque Nord, le directeur diocésain de l'enseignement catholique, M. Aphaule, se montre inquiet de cette évolution programmatique. Dans le numéro de mai-juin de la revue En bref - interne aux établissements dont il a la charge -, il affirme ainsi : «La `théorie du genre' est absolument irrecevable, au regard de l'anthropologie chrétienne qui affirme, la différence `femme/homme', l'altérité, la complémentarité des sexes, l'unité et l'unicité de la personne».

    En plein préparatifs de la Gay Pride de Biarritz, qui a lieu cet après-midi, Beñat Gachen (Basco-sphère) s'insurge de ces attaques : «Dans le cadre de la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat, l'Eglise n'a pas à donner son point de vue sur les programmes scolaires. Le but de l'enseignement n'est pas de former des croyants, mais des citoyens. Cela ne m'étonne pas : c'est une tentative pour l'Eglise d'imposer un modèle hétérosexuel, unique et éternel. La diversité lui fait peur».

    Même son de cloche du côté de l'Unsa Education locale, qui prendra la parole lors de la manifestation festive. Extrait : «Les `associations familiales catholiques' lancent leur nouvelle croisade. Elles ont décidé de s'en prendre aux programmes des SVT et, comme le rappellent les programmes, à `l'acceptation des différences'. Elles ont une cible : l'homosexualité. Elles dénoncent la théorie du `genre' qui montre que les différences sexuelles ne peuvent justifier les inégalités entre personnes. Pour ces associations intégristes, l'hétérosexualité est la norme et les identités entre hommes et femmes établies une fois pour toutes».

    Pas explicite dans le programme

    Si la théorie du genre cristallise les tensions, le chapitre incriminé, «Féminin masculin», ne la mentionne en réalité pas explicitement. Il souligne «seulement» que «ce thème [...] sera également l'occasion d'affirmer que si l'identité sexuelle et les rôles sexuels dans la société avec leurs stéréotypes appartiennent à la sphère publique, l'orientation sexuelle fait partie, elle, de la sphère privée». Par ailleurs, à l'issue de l'enseignement, «l'élève devrait être capable d'expliquer le déterminisme génétique et hormonal du sexe biologique, et de différencier aussi identité et orientations sexuelles», indique-t-il. En fonction des manuels, le propos se trouve plus ou moins accentué, et la théorie du genre citée ou pas.

    Cette nuance semble importante. Un professeur de SVT confie, sous couvert d'anonymat : «Les bouquins, ce sont des éditeurs qui les font. Ils ne sont pas toujours calés sur les programmes. Parfois, ils vont plus loin. Pour l'enseignement catholique sous contrat avec l'Education nationale, c'est le programme qui compte».

    Joint par téléphone hier, afin qu'il précise son propos, M. Aphaule estime que la théorie n'a pas sa place dans le programme de SVT tout court, en raison de son caractère supposé non scientifique : «Ce qu'on appelle `théorie du genre' est une théorie, pas une vérité scientifique. Or, les programmes incitent plus ou moins à la présenter comme une vérité scientifique. Il s'agit pour nous d'être vigilants là-dessus. Derrière cette théorie, il y a toute une anthropologie, une vision de l'homme, de l'être humain. Celle-ci est évidemment contestable. Et contestée par l'anthropologie et la vision de l'homme telle qu'elle est dans la vision chrétienne du monde».

    «Ils veulent que ce soit retiré»

    Certains, dont Beñat Gachen pensent que l'objectif final de toute la campagne «est de faire pression pour que le ministère retire» ce thème des programmes 2011. «On appelle les enseignants à la vigilance, à distinguer entre ce qui est de l'ordre de la théorie, et ce qui est du domaine de la science. Ceci dans le respect de tous les programmes», dément M. Aphaule.

    Et le directeur diocésain de proposer une alternative : «En philosophie, cela fait des années que l'on enseigne aussi bien des auteurs chrétiens comme saint Thomas d'Aquin, que Nietsche, Hegel, Marx, Sartre. On présente les différentes visions du monde. Ensuite, les jeunes se forgent leur opinion. Si on veut parler de la théorie du genre en philosophie, pourquoi pas ?». Chiche.

    Un article de Pierre MAILHARIN, à découvrir dans le Journal du Pays Basque

  • LA LESBIAN GAY PRIDE BIARRITZ DANS LE JOURNAL DU PAYS BASQUE

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    Une lutte pour l'égalité des droits ancrée dans la société basque

     Ils vivent au Pays Basque, quoi de plus normal que de rechercher l'acceptation de la société basque ? Pour les organisateurs de la Gay Pride, le mouvement LGBT (lesbienne, gay, bisexuel, transsexuel) doit s'ancrer dans la réalité. C'est dans cet état d'esprit que Basco-sphère a organisé la Marche de la fierté de samedi prochain, à Biarritz (16 heures).

    La réalité, c'est que «les garçons et les filles de notre mouvement vivent au Pays Basque et la question de l'identité doit être posée au sein de la société basque, si l'on veut faire avancer les choses», explique Beñat Gachen, le président de Basco-sphère, association créée en décembre 2010 ayant pris le relais de la LGP dans l'organisation de l'événement.

    Identité sexuelle, identité culturelle, il faut pouvoir conjuguer les deux, et Basco-sphère n'attend pas la Gay Pride annuelle pour le faire. Tout au long de l'année, elle multiplie les échanges avec le Pays Basque Sud et cette activité devrait se refléter lors de la marche de Biarritz à travers la forte présence de l'association Gehitu de Gipuzkoa.

    La Gay Pride ne se veut pas, cependant, un simple reflet de la communauté homosexuelle. Les organisateurs la voient comme une action citoyenne. «Nous appelons les partis, les syndicats et tous les acteurs sociaux à défendre l'égalité des droits», affirme B. Gachen pour cette marche «particulièrement politique» cette année.

    Peser sur le débat électoral

    Effectivement, la réalité, c'est aussi la proximité d'échéances électorales. Ainsi, les organisateurs comptent peser sur le débat des présidentielles et des législatives de 2012. En accord avec le mot d'ordre de la Coordination InterPride France, le cortège se lancera dans les rues de Biarritz derrière le slogan : «2011, nous marchons pour l'égalité. 2012, nous voterons !».

    «On appelle les gens à se mobiliser avant les élections, pendant, mais aussi après», car le changement à la tête du gouvernement ne va pas forcément régler le problème de l'égalité des droits, d'après Beñat Gachen. Au-delà du simple slogan, ce message fait partie d'une campagne plus large comportant plusieurs phases.

    Une plate-forme commune de revendications en matière d'égalité des droits a vu le jour, évoquant la discrimination, le Pacs, le mariage, l'adoption et l'homoparentalité. La première étape de la campagne a consisté à les présenter aux députés basques.

    Sur les trois députés, seul Jean Lassalle (MoDem) a donné sa position, s'exprimant en faveur de «l'union» des couples homosexuels et de l'homoparentalité. Cependant, il s'est abstenu à l'Assemblée nationale, lors du vote sur la proposition de loi visant à ouvrir le mariage aux couples de même sexe. Finalement, la loi a été rejetée mardi par 293 voix contre 222. Muets face aux sollicitations de l'association, Jean Grenet et Michèle Alliot-Marie (UMP) ont voté contre le texte.

    A l'occasion de la marche de cette année, Basco-sphère invitera tous les participants à signer une lettre ouverte demandant aux parlementaires et partis de prendre position. Après la marche de samedi, la troisième étape sera celle d'une table ronde, prévue en automne, avec les acteurs locaux sur «les questions LGBT». Une autre façon d'ancrer le débat dans la société basque. 

    Les revendications se mêlent à la fête

    Les revendications politiques n’effaceront pas le côté festif de la manifestation, samedi. Le village associatif sera ouvert dès 12 heures sur l’esplanade du phare de Biarritz où se déroulera le pique-nique. La marche déferlera dans les rues de la ville à partir de 16 heures et sera suivie d’un apéritif rue Gambetta dès 19 heures. La fête se poursuivra ensuite à partir de 2 heures à la discothèque Ibiza.

    L’organisatrice, Basco-sphère, a coutume de mêler la fête à la revendication. Issue de l’association Les Bascobaroudeurs, elle développe son action en faveur de l’égalité des droits pour les LGBT et propose des activités de tous types, essentiellement ancrées dans le territoire basque. Visites guidées de villes en compagnie d’autochtones, sorties en cidrerie ou carnaval, les actions de Basco-sphère sont multiples, mais la structure voudrait passer à la vitesse supérieure : trouver des locaux, s’installer, ouvrir des permanences… Les responsables de l’association observent avec intérêt e chemin parcouru par les “grandes sœurs” du Pays Basque Sud. Ils voudraient en faire autant pour répondre à la demande.

     

    Article de Goizeder TABERNA : A lire sur le site du Journal du Pays Basque