Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

déportation

  • 7952, ITINERAIRE D'UN TRIANGLE ROSE

    ITINERAIRE D'UN TRIANGLE ROSE.jpg

    Rudolf Brazda est certainement le dernier survivant de la déportation pour homosexualité. Il vient de publier  l’ouvrage ci-dessus ,en collaboration avec Jean – Luc Schwab ( Editions Florent Massot, 18,90 euros). 

    Rudolf Brazda vit près de Mulhouse et a aujourd’hui 96 ans. Télé Doller, une chaîne locale  l’a rencontré afin qu’il  fasse partager ses souvenirs : son enfance en Allemagne, ses arrestations, son expulsion en Tchécoslovaquie, sa déportation à Buchenwald, la vie au camp et les travaux forcés sous le matricule 7952, et enfin, la libération. 

    Un témoignage émouvant que viennent compléter Jean-Luc Schwab de l’association les Oubliés de la Mémoire et Régis Schlagdenhauffen-Maïka, sociologue et auteur d’une thèse sur la commémoration des victimes homosexuelles du nazisme.

     


  • IN MEMORIAM, JEAN LE BITOUX (1948 - 2010)

    Le Bitoux Biarritz 2.jpg

    Jean Le Bitoux,   militant gay s’est éteint dans la nuit du mardi 20 avril 2010, à l’âge de 62 ans .

     Il était né à Bordeaux en 1948. Il est d’abord  connu comme le fondateur (avec Gérard Vappereau)  du  magazine Gai Pied en 1979, magazine qu’il quitte en 1983 . Dans les années 90  il s’investit dans  la lutte contre le sida au sein de Aides et   par la suite contribue à la reconnaissance de la déportation homosexuelle, en co-écrivant le livre de Pierre Seel  « Moi, Pierre Seel, déporté homosexuel » ;  en 2002, il a publié «  Les Oubliés de la mémoire ».

    C’est à ce titre  que nous l’avons rencontré à Biarritz en octobre 2008 (photos), dans le cadre des journées de la mémoire des Lesbiennes, gays et transexuels organisées par  Gehitu.  Président de l'association les Triangles roses,  Jean Le Bitoux nous a expliqué ce soir là, le combat difficile pour faire reconnaître la réalité de la déportation des lesbiennes et des gays; nous racontant comment dans les années 70, certains anciens déportés injuriaient les homos, leur déniant toute tentative de mémoire. Il avait aussi  longuement parlé  de sa rencontre avec Pierre Seel et  le destin de cet homme.

    Atteint du VIH depuis plusieurs années, Jean Le Bitoux était hospitalisé depuis quelques semaines suite à la détérioration de son état de santé.

    Le Bitoux Biarritz.jpg
  • SUR LES ECRANS, LE 3 MARS: "L'ARBRE ET LA FORÊT"

    ARBRE ET LA FORÊT.jpg

    Présenté à la Berlinale, "L'arbre et la forêt" des cinéastes français Olivier Ducastel et Jacques Martineau, (Jeanne et le garçon formidable, Drôle de félix, Ma vraie vie à Rouen, ,Crustacés et coquillages, Nés en 68) évoque la déportation pour homosexualité, longtemps taboue et peu portée à l'écran.

    Déjà lauréat du prix Jean Vigo en France où il sort le 3 mars, le film est programmé dans la section Panorama, où il concourt pour le Teddy Bear qui récompense le meilleur film à thématique gay ou lesbienne.

    On y suit Frédérick (Guy Marchand), sylviculteur en Alsace.

    Cet homme solitaire et bourru, amateur de Wagner à plein volume, n'apparaît pas aux obsèques de son fils aîné, suscitant l'ire du cadet (François Négret).

    Réunis dans la propriété familiale plantée d'arbres, sa femme (Françoise Fabian) sa belle-fille (Catherine Mouchet), sa petite-fille (Sabrina Seyvecou) et le compagnon de celle-ci (Yannick Renier) tentent de le comprendre.

    C'est alors que Frédérick révèle la vraie raison de sa déportation dans un camp de concentration, environ quarante ans plus tôt ….