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  • SAINTE-ENGRÂCE : DECOUVREZ LA MASCARADE SOULETINE

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    De décembre à mars, au Pays basque, les traditions mettent en évidence un temps consacré à repousser la vieille année et les âmes errantes, à réveiller l’ours, à favoriser la fertilité de la terre et des animaux pour obtenir un grand troupeau, à organiser les mariages qui permettront le renouvellement des générations… La plupart de ces rituels se trouvent mis en scène dans diverses fêtes, organisées sous le contrôle des anciens par la jeunesse masculine, souvent en grand nombre pour remplir tous les rôles. (Source : eke.org)

    La mascarade souletine est sans doute la plus importante et la mieux conservée de ces traditions ; elle se compose de deux groupes :

    • les rouges richement habillés dont le plus célèbre est le zamalzain (mi- homme mi-cheval) exécutent des danses nécessitant d’être très bons danseurs .
    • les noirs plus paillards, sauvages, dansant d’une manière plus violente parfois même obscène.

    Dans chaque village, les mascarades commencent dès le matin (à 10 heures) avec les «barricades» installées dans le village et se poursuivent dans l'après-midi (à 16 heures) avec la représentation principale sur la place.

    Première représentation  ce dimanche 6 février à Sainte-Engrâce, puis  la mascarade sera jouée dans 15 villages souletins : le 13 février, à Alçay ; le 27 février, à Roquiague ; le 6 mars, à Tardets ; le 12 mars, à Idaux ; le 13 mars, à Licq ; le 20 mars, à Trois-Villes ; le 27 mars, à Ordiarp ; le 3 avril, à Alos ; le 10 avril, à Hoquy ; le 17 avril, à Aussurucq ; le 24 avril, à Barcus ; le 1er mai, à Larrau ; le 8 mai, à Camou-Cihigue et le 15 mai de nouveau à Sainte-Engrâce.

    Enfin, sur le modèle des jeunes de Larrau qui avaient exporté l'an dernier la mascarade dans les rues d'Iruñea, cette année, les jeunes de Sainte-Engrâce ont programmé une mascarade en Gipuzkoa.

    Découvrir la mascarade : la vidéo de l'INA

  • MONTPELLIER : FAIRE - PART DE MARIAGE !

    montpellier, mariage, gay

    Voici peu, la maire PS de Montpellier, Hélène Mandroux, s’était dite prête à marier un couple gay franco-portugais qui s'était vu refuser cette possibilité au consulat du Portugal. Tito-Livio et Florent nous donnent donc  rendez-vous ce samedi 5 février à la mairie  pour  leur mariage : 

    « Un mariage qui n'en est pas un, puisqu'il est symbolique, militant et confirme une volonté, un courage d'une élue de la République – Mme Hélène Mandroux, Maire de Montpellier - à s'engager dans un combat pour l'égalité des droits entre homosexuels et hétérosexuels. 

    Mme le Maire a dit oui, en direct sur Divergence FM, lorsque, selon son souhait,  nous lui avons demandé de célébrer symboliquement cette union afin d'éveiller les consciences et faire avancer le combat pour l'égalité des droits en France.  

    Tito-Livio et Florent avons donc le plaisir, le bonheur et l'avantage de vous convier à cet événement symbolique, militant, politique et que nous espérons aussi poétique... 

    Le samedi 5 février, à 11 heure, salle des mariages, à Grammont, Tito-Livio et Florent se diront « oui », même s'ils se le sont déjà dit, il y a de cela quelques vingt-cinq années (soupir)... 

    Une cérémonie républicaine, au sein d'autres mariages légaux que nous n'entendons en aucun cas perturber. Aussi, dans la salle annexe, sitôt les rites protocolaires républicains achevés, Mme le Maire, Tito-Livio, Florent et des représentants d'associations gays montpelliéraines tiendront une conférence de presse, politique et poétique, suivie d'un vin d'honneur - offert par la Mairie de Montpellier -, afin de répondre aux questions éventuelles des journalistes et amis. 

    Et comme il ne saurait s'agir de noces sans fête, le soir à partir de 19 heures, à la salle Grammont, vous êtes toutes et tous invités à une méga fiesta, musicale et d'une gaité (ouverte à tous) qui va sans dire. Au programme,  DJ : Jo Romano et Bruno Bertrand, de Divergence FM, la radio de la mésintelligence raisonnée ; mais aussi des petits plats concoctés par des adhérents de Casa Amadis, l'association culturelle de langue portugaise de Montpellier... Chacun amène sa petite contribution, solide ou liquide, voire les deux, afin d'apporter son soutien à la cause des droits citoyens des homosexuels en notre beau pays de France. 

    Tito-Livio SANTOS MOTA Président de Casa Amadis & Florent ROBIN, Président de Divergence FM »

  • DEFENSE ET ILLUSTRATION DE LA LANGUE BASQUE AU XXIème SIECLE

    euskara, langue basque

    Le Club de lecture basque, en partenariat avec la médiathèque de Biarritz et l'Institut culturel basque, organise le 26 février à 16h  une conférence en euskara avec Xabier Amuriza, auteur notamment de « Euskara batuaren bigarren jaiotza « (La renaissance du basque unifié).

    La réunification de la langue basque, ou euskara batua, a été décidée par l'Académie de la langue basque en 1968. Depuis, elle en a fixé les règles lexicales, grammaticales et orthographiques. Actuellement, l'euskara batua est pratiqué par la majorité des écrivains, journalistes et enseignants. Mais quarante ans après la grande décision et l'immense travail accompli depuis lors, où en sommes-nous exactement ? 

    Pour mieux comprendre le titre de ce post : Cliquez !

  • CAMBO : SYMPHONIQUES ET DECALEES !

    La compagnie Bougrelas s'est lancée comme défi de «décrotter» la musique classique de tous les stéréotypes qui lui sont accolés. Vendredi 11 février, au théâtre AIEC de Cambo, les trois filles du groupe les Fillharmonics von straße se lanceront dans une envolée qui n'a de lyrique que la partition de départ. Spectacle programmé par l'association Accords. Renseignements et réservations au 05 59 29 70 48. Entrées : 10 euros, 8 euros (adhérents), gratuit pour les moins de 15 ans. Source : Le Journal du Pays Basque

     

  • GIPUZKOA: EHGAM NOUS PROPOSE LE FESTIVAL GLAM ZINEMALDIA

    Le 5ème festival de films Les.Gay.Trans organisé par EHGAM ( Mouvement de libération lesbien et gay du Pays Basque) se déroulera les samedi et dimanche 12 et 13/2 à 19 h au centre culturel de la ville de Errenteria et le  lundi 14/2 à 19h au centre culturel Koldo Mitxelena à San Sebastian. Les films seront projetés dans leur langue originale et sous-titrés en castillan (ci-dessous bande annonce de « To comfort to you » un film sur les  relations complexes entre une mère et sa fille séropositive et lesbienne).  Pour de plus amples renseignements voir le site de EHGAM : Cliquez !

  • UN PAS VERS UNE RECONNAISSANCE DES FAMILLES HOMOPARENTALES

    apgl, montpellier

    COMMUNIQUE DE PRESSE

    L’Association des Parents et futurs parents Gays et Lesbiens se félicite de la modification, par la Mairie de Montpellier, des formulaires d’inscription aux écoles de la ville qui vise à  permettre l’inscription d’un enfant à une école par ses parents de même sexe.

    En effet, ce nouveau formulaire indique que l’inscription peut être faite par les parents légaux et/ou par toute personne « détentrice de l’autorité parentale ». Cette formulation ouvre la voie à une reconnaissance, dans le système scolaire, du parent social au sein d’une famille homoparentale.  Certes, tous les parents sociaux n’ont pas – loin s’en faut - cette autorité parentale qui résulte d’une décision de justice mais cette décision ouvre la porte à d’autres évolutions.

    En effet, l’antenne Languedoc Roussillon de l’APGL qui a soumis et défendu cette demande auprès de la mairie de Montpellier ainsi que l’ensemble de l’APGL considèrent que cette initiative est un nouveau pas vers la fin des discriminations qui touchent – au quotidien – les familles homoparentales.

    L’APGL demande à toutes les mairies de s’emparer de cet exemple qui montre – alors que le législateur se déclare ouvertement opposé à l’égalité des droits et ignorant des discriminations subies par les familles homoparentales – que les pouvoirs politiques locaux ont un rôle déterminant dans la reconnaissance de ces familles.

    L’APGL ne manquera pas de le rappeler aux élus locaux, à l’occasion notamment des prochaines élections cantonales.  

  • COMING OUT !