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MARIAGE - Page 5

  • MARIAGE : L'EVÊQUE DE BAYONNE ENTRE EN RESISTANCE

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    Sous le titre "Mariage homosexuel : entrons en résistance !" l’évêque de Bayonne dont les propos  sur France Bleu Pays basque ont choqué plus d’un, s’engage,  comme cela était prévisible, dans une véritable croisade contre l’égalité des droits. On peut maintenant lire sur site du diocèse de Bayonne le texte suivant ( extrait) :

    "Un projet de loi visant à ouvrir le mariage et l’adoption aux couples homosexuels sera présenté conseil des ministres le 31 octobre 2012.             

    S’il était adopté, ce texte de loi serait à l’origine d’une véritable rupture de civilisation au détriment de l’institution du mariage et du droit de tout enfant d’être élevé par un père et une mère.

    Tous les français sont directement concernés par ce texte qui satisfait les revendications et les exigences exorbitantes d’un lobby ultra minoritaire, mais qui entrainerait une profonde modification du droit de la famille comme la filiation et l’adoption.

    C’est parce que nous refusons cette perspective que l’observatoire sociopolitique diocésain propose à compter de ce jour, de vous tenir informés des actions qui se mettront en place afin d’exiger du gouvernement l’organisation d’un grand débat citoyen sur cette question et le retrait de ce projet de loi.

    Mobilisons-nous pour la défense du mariage et la protection de l’enfance :

     A présent disponible :l’argumentaire de l’observatoire sociopolitique diocésain

    A noter : Deux soirées-débat sur la défense de la famille et la protection de l’enfance  présidées par Mgr Marc Aillet et animées par Béatrice Bourge, porte-parole du Collectif pour l’Enfant, sont prévues le vendredi 2 novembre à 20h30 à Bayonne, ainsi que le samedi 3 novembre à 20h30, à Pau."

     

  • MARIAGE POUR TOUS: AVIS DE TEMPÊTE AU PARLEMENT

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    Séance de rattrapage : ça vous regarde sur LCP

    Le projet de loi sur le mariage et l'adoption pour les couples homosexuels n'en finit pas de susciter la polémique. Jeudi dernier, Bruno Le Roux, chef des députés socialistes, a annoncé que le groupe déposerait un amendement sur la PMA, la procréation médicalement assistée. Le gouvernement, lui, ne compte pas aborder cette question dans le texte qui doit être examiné en Conseil des ministres le 31 octobre. Une position qui fait craindre aux associations homosexuelles une loi « a minima ».


    Si d'un côté les députés socialistes estiment que le projet de loi ne va pas assez loin, de l'autre, la droite s'y oppose. L'UMP demande l'organisation « d'états généraux de la famille » pour évoquer la question du mariage pour les couples homosexuels. Plusieurs maires ont même annoncé qu'ils refuseraient de célébrer les mariages homosexuels dans leurs mairies. Le débat autour de cette question s'annonce plus violent encore que celui sur le Pacs en 1999.

    Pourquoi ce projet de loi provoque-t-il un débat aussi houleux ? Comment réagiront les opposants au mariage et à l'adoption face une telle loi ? Le gouvernement finira-t-il par autoriser la PMA ?

    Invités :

    • Jacques Bompard, député non inscrit du Vaucluse
    • Christophe Girard, maire du IVème arrondissement de Paris
    • Serge Portelli, avocat et auteur de Désirs de famille
    • Béatrice Bourges, porte-parole du collectif pour l'enfant

     

    Pour voir la vidéo : http://bascoblog.hautetfort.com


  • MARIAGE POUR TOUS ET FILIATION: UN SEUL ET MÊME VOTE !

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    Après la dépénalisation de l’Homosexualité en 1982, l’instauration du Pacte Civil de Solidarité (PACS) en 1999, nous sommes fiers de faire partie des députés de gauche qui défendront dans les prochains mois le mariage pour tous. Son aboutissement soldera l’un des engagements de François HOLLANDE, pris devant les français et adopté par eux.

    Si la France a été pionnière sur le chemin de cette égalité avec le PACS, elle a depuis pris beaucoup de retard. 9 pays en Europe, 13 dans le monde et 9 Etats américains ont déjà ouvert ce droit, de nombreux autres s’interrogent et débattent. Notre République s’honorera, au nom de ses principes et de sa devise à mener l’un des derniers combats pour l’Egalité.

    Dans tous les pays où le mariage et la parentalité pour tous sont reconnus, les mêmes débats ont eu lieu, et au final aucun des dégâts sociétaux prophétisés par les opposants ne s’est réalisé.

    Mais il ne suffit pas de citer les exemples internationaux pour convaincre, la société française doit avoir ce débat pour elle-même, et aller au bout de toutes les questions soulevées. Le parlement doit prendre le temps nécessaire pour en examiner toutes les ramifications juridiques. Avec le Gouvernement, il doit concevoir et voter une loi bien comprise par la société française, établissant un cadre juridique stable, cohérent et aussi complet que possible pour mettre fin à cette discrimination.

    Le PACS a constitué une étape essentielle dans le chemin vers la reconnaissance sociale et l’accès aux droits des couples homosexuels. A la reconnaissance sociale doit s’ajouter aujourd’hui la reconnaissance juridique par l’accès, comme tous les couples, au mariage. Les Français y sont prêts.

    La loi qui naîtra des discussions au Parlement ne doit pas être une étape supplémentaire dans l’acceptation des couples homosexuels. Elle doit être un aboutissement. En ce sens, le droit au mariage engage pour nous toutes ses conséquences sur la filiation. Le droit à l’adoption pour les couples de même sexe doit être entériné. La question de l’insémination artificielle pour les couples de femmes doit être clairement posée. Aujourd’hui nombre d’entre elles se rendent chez nos voisins les plus proches, en Belgique ou en Espagne, pour y accéder librement.

    Sur un sujet qui touche les fondamentaux de la vie en société et de la vie de famille, chacun se sent légitimement concerné. Si le dialogue avec les religieux doit s’organiser, il ne doit être ni exclusif, ni excluant. Les impressions et les sentiments doivent laisser la place aux arguments. Et l’inconfort que l’idée du mariage homosexuel pourrait faire ressentir à certains doit être écarté pour laisser place à notre principal objectif : combler par un cadre protecteur l’insuffisance manifeste de la loi actuelle. Chacun doit se rendre bien compte que se joue là le maintien ou non en dehors de la loi des enfants élevés par des couples désormais reconnus.

    Notre Histoire montre que l’accès aux droits et aux libertés publiques s’est rarement fait dans une communion universelle. Attribuer des droits à certains groupes en a toujours offensé d’autres, parfois majoritaires. C’est là que la République s’impose pour s’assurer que la minorité sans pouvoir, soit protégée de la « tyrannie » du plus grand nombre.

     

    Tribune écrite parue dans le journal Libération et écrite par Corinne NARASSIGUIN, Députée des Français de l’étranger et Erwann BINET, Député de l’Isère 

  • NOS DEPUTEES COLETTE CAPDEVIELLE ET SYLVIANE ALAUX S'ENGAGENT

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    Après Colette Capdevielle, députée de Bayonne dont dont chacun connaît les convictions et les combats, c’est au tour de Sylviane Alaux, députée de Biarritz de prendre clairement position dans les colonnes du Journal du Pays Basque : « Elle considère que le projet de loi, qui est une vraie “révolution culturelle”, ne va pas assez loin : elle y inclurait le droit à la procréation médicalement assistée. »

     Ces déclarations sont dans la cohérence de leur participation remarquée et appréciée à la Lesbian Gay pride de Biarritz en juin dernier et nous nous en félicitons.

    Lire tout l’article : cliquez ici !

  • QUAND LES BASCOS TACLENT L'EVÊQUE DE BAYONNE

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    Mariage gay: "Mais de quoi a-t-on peur? Le président des Bascos, l'association des gays et lesbiennes basques, fustige les propos de Mgr Aillet et interpelle les parlementaires.

    Fin octobre, un projet de loi sur le mariage homosexuel sera présenté en Conseil des ministres. Cette perspective a soulevé une vague de réactions jusqu'au Pays basque. Bernard Gachen, le président des Bascos, association de gays et lesbiennes, a accepté de participer à ce débat de société. A lire sur le site du quotidien Sud Ouest en cliquant ici !

     
     

  • "L'EVÊQUE DE BAYONNE EN PLEINE CONFUSION ET TOTALE AGITATION"

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    Tribune publiée ce jour dans le Journal du Pays Basque

    Ce lundi matin sur les ondes de France Bleu Pays Basque, monsieur Aillet, évêque catholique de Bayonne, nous a fait part de son effroi face à l’annonce par le gouvernement de l’extension du droit au mariage civil aux couples de même sexe. Une telle perspective finit même par le faire sombrer dans la plus totale confusion et la plus grande agitation. Nous l’invitons à retrouver le chemin de la raison.

    M. Aillet affirme en effet que ce serait là l’œuvre d’un obscur lobby, minoritaire parmi la minorité… Diable ! Quel redoutable pouvoir de persuasion ! M. Aillet n’a sans doute pas retenu que c’est l’engagement 31 du président de la République, engagement repris par une majorité de députés et de sénateurs, démocratiquement élus voici peu par le peuple français.

    Confusion encore…

    M. Aillet craint que l’ouverture du droit au mariage n’ouvre la porte à la demande de légalisation de la polygamie. Fumeux amalgame !

    L’être humain n’étant pas responsable de son orientation sexuelle, l’homosexualité n’est donc pas une maladie, ni une perversion, ni un choix ou un penchant qui peut être évité ou guéri. Rappelons d’ailleurs à M. Aillet que c’est sur une proposition du socialiste Robert Badinter, ministre de la Justice, que l’Assemblée nationale française a voté en 1982 la dépénalisation de l’homosexualité, conduisant à un début de protection juridique des homosexuels.

    Quant à la polygamie, il ne s’agit en rien d’une orientation sexuelle, mais de pratiques que le Code civil interdit et que l’Etat combat.

    Mettre dans le même sac homosexualité et polygamie dénote bien une extrême confusion dans l’esprit de M. Aillet.

    Sans doute l’accès des couples homos à une égalité de droits avec les couples hétéros perturbe-t-il profondément la vision de la famille qu’a M. Aillet. Et il est vrai aussi, à sa décharge, que l’institution qu’il représente a toujours eu beaucoup de mal à comprendre la moindre évolution, qu’elle soit sociétale, scientifique, voire autre. N’a-t-il pas ainsi fallu attendre la fin du XXe siècle pour que l’Eglise fasse repentance à propos de Galilée ?

    Soyons cependant follement optimistes et reconnaissons que cela ouvre tout de même un espoir, certes ténu, pour les familles LGBT… des siècles à venir.

    Toujours dans le domaine de l’effroi, retenons enfin l’annonce apocalyptique du citoyen Aillet sur la fin du tabou de l’inceste et remarquons au passage qu’il a oublié, dans sa très vive émotion sans doute, d’évoquer la pédophilie.

    Notre modeste demande d’égalité semble au final provoquer chez lui un véritable séisme menaçant les fondements de l’ordre social… du moins dans son esprit. Et dans son effarement, M. Aillet finit même par envisager sur le site de l’évêché de “descendre dans la rue pour se faire entendre, défendre l’institution du mariage et le droit fondamental de chaque enfant d’être éduqué par un père et une mère”. Pas moins ! Les familles monoparentales apprécieront aussi.

    Grande et totale agitation qui lui fait d’ailleurs oublier au passage le respect de la loi de 1905 sur la séparation de l’Eglise et de l’Etat, loi votée à l’initiative du député socialiste Aristide Briand.

    Que monsieur Aillet retrouve ses esprits !

    Nous lui conseillons d’abord, avant d’entamer toute épuisante et stérile mobilisation, de prendre le temps de tirer le bilan des formidables manifestations de la très puissante Eglise catholique espagnole, mais qui n’a, en définitif, jamais pu empêcher le Parlement démocratiquement élu de légiférer et d’ouvrir le mariage aux couples de même sexe. Le temps où l’Eglise imposait son autorité à la société toute entière est révolu.

    Mais peut-être, au fond, la véritable crainte, non avouée, de M. Aillet est-elle que les prêtres en viennent à réclamer eux aussi le droit au mariage ? Cela expliquerait le caractère précipité, brutal et peu maîtrisé de ses propos qui ont choqué plus d’un citoyen.

    Tentons donc de le ramener au calme et à la raison ; du moins sur les points qui nous concernent.

    Non, l’ouverture du mariage civil aux couples de même sexe ne déstabilise rien car elle n’enlève rien à quiconque : rien ne sera changé pour les couples et les familles existantes. La loi rajoutera simplement de l’égalité en étendant des droits. Elle permettra de sécuriser nos couples, mais aussi les enfants de nos familles homoparentales ; car c’est une réalité, indéniable, ici même, au Pays Basque : des enfants naissent, sont aimés et élevés par des parents de même sexe. Et ces enfants grandissent dans des conditions tout aussi respectables que dans toutes les autres familles. Ne méritent-ils pas de bénéficier des mêmes protections que tous les autres enfants ?

    Non, l’ouverture du mariage civil aux couples de même sexe n’entraîne aucune rupture de civilisation. Dans les sept pays européens qui l’autorisent, la société ne s’en porte pas plus mal et toutes les prédictions de chaos ont fait long feu. Notons au passage que certaines Eglises chrétiennes l’ont parfaitement compris, que ce soit l’Eglise suédoise luthérienne ou encore l’Eglise protestante des Pays-Bas qui reconnaissent désormais tous les couples.

    Que M. Aillet se calme enfin : le grand débat qu’il réclame à corps et à cris aura bien lieu.

    D’ailleurs, qui voudrait ou pourrait l’empêcher ? Mais ce débat se fera dans l’ordre, dans le cadre démocratique de la République. Fin octobre, la ministre de la Justice présentera le projet de loi ; le texte passera alors entre les mains de la commission des lois de l’Assemblée qui auditionnera tous ceux qui ont leur mot à dire. L’Eglise catholique tout comme nos associations LGBT pourront faire valoir leurs arguments. Mais au final, c’est aux députés et sénateurs que reviendra, après débat, la décision de trancher ; c’est ainsi que naissent les lois dans notre République démocratique et laïque.

    Souhaitons que ces perspectives apportent un peu de sérénité dans l’esprit totalement survolté de monsieur Aillet qui annonce aujourd’hui partir en croisade contre l’ouverture du mariage pour tous. Le Moyen Age est terminé depuis longtemps et les bûchers sont éteints.

    Quant à nous, association des lesbiennes, gays, bis et trans du Pays Basque, restons d’incorrigibles optimistes, convaincus que balayant tous les conservatismes, l’égalité des droits est en marche et que personne ne pourra l’arrêter.

    Beñat GACHEN / Président des Bascos - L’association LGBT du Pays Basque

  • MARIAGE: UN HEBDO CATHOLIQUE A LA PRIMEUR DE L'AVANT PROJET DE LOI

     

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    Prévu pour être présenté en conseil des ministres le 31 octobre prochain, le projet de loi sur le "mariage et l'adoption pour tous" fait déjà l'objet d'un avant-projet de loi qui sera examiné par les ministres concernés mercredi prochain. Ce document, dont l'hebdo catholique "La Vie" vous propose l'intégralité (exposé des motifs et avant-projet) Lire tout l’article : cliquez ici !

  • CE LUNDI 17 SEPTEMBRE 22H 55 SUR FRANCE 2, MOTS CROISES: HOMO, MARIES ET PARENTS ?

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     "Homo, mariés et parents ?" ce sera le thème du débat avec Anne Hidalgo (1ère adjointe du Maire de Paris), Christine Boutin (Présidente du Parti Chrétien Démocrate), Nicolas Gougain (Porte de parole Inter-LGBT), Pierre Lévy-Soussan (psychiatre et psychanalyste, auteur de ‘’Destin de l’adoption"), Caroline Fourest (Essayiste et rédactrice en chef de la revue ProChoix) et Guillaume Roquette (Directeur de la rédaction du Figaro) ce lundi à 22.55 sur France 2 

  • PARDONNEZ LUI SEIGNEUR, IL NE SAIT PAS CE QU'IL DIT...

    La voici la vidéo dans laquelle le cardinal Barbarin à court d'arguments lâche quelques propos grotesques sur les conséquences de l'extension du droit au mariage aux couples homos...pathétique !

  • LU DANS LE JOURNAL DU PAYS BASQUE: CHRISTIANE TAUBIRA N'A PAS CONVAINCU

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    Dans l'édition de ce vendredi 14 septembre 2012

    “Madame, je vous demande de mettre en place l’égalité des droits pour tous les couples, sans exception”. C’est le message qu’a porté hier l’Inter-LGBT au cabinet de la ministre de la Justice, Christiane Taubira, échauffée par les déclarations de cette dernière dans le journal La Croix. Dans cette interview accordée au quotidien, la ministre annonce que l’article 144 du code civil sera bientôt modifié, étendant ainsi le droit au mariage et à l’adoption aux couples de même sexe.

    Une mise en pratique très attendue de l’engagement 31 de François Hollande. Jusque-là tout va bien. Ce qui coince un peu, c’est le rétropédalage du gouvernement en matière de droit à la procréation médicalement assistée (PMA). Et c’est là que les associations de défense des droits gays, lesbiens, bi et trans (LGBT) montent au créneau.

    Rétropédalage

    L’ouverture de la PMA aux couples de même sexe ne fera pas partie du périmètre du projet de loi, Christiane Taubira l’a annoncé dans La Croix. Ce qui fait bondir Les Bascos, l’association LGBT biarrote qui tient à rappeler que “pendant la campagne présidentielle, François Hollande s’était montré favorable à l’ouverture de la PMA aux couples de même sexe par la voix de sa représentante George Pau-Langevin” en charge des questions sociétales. Celle-ci avait clairement annoncé, à l’occasion d’un débat organisé par l’Association des parents et futurs parents gays et lesbiens (APGL), que le candidat socialiste à l’Elysée “proposera un élargissement des conditions permettant d’accéder à la PMA”. “Que les gens soient mariés, pas mariés, hétéros ou homos, pour nous ce n’est pas ça qui compte, mais on souhaite qu’il y ait un projet parental organisé, quelque chose de stable”, avait-elle déclaré en février dernier.

    Aujourd’hui le projet de loi de Christiane Taubira ne prévoit pas l’élargissement de l’accès à la PMA. Un rétropédalage qui nuance le “droit à l’égalité” tant clamé par le parti au pouvoir. Pour Bernard Gachen, président de Les Bascos, “si on fait une exception ce n’est plus de l’égalité”. S’il convient que cette décision est “une avancée historique”, le fait que “l’engagement ne soit pas totalement tenu signifie que nous n’avons pas le droit aux mêmes procédures”.

    Une chose après l’autre

    Pour Colette Capdevielle, députée socialiste du Pays Basque, ce projet de loi est déjà une “véritable révolution”, “un pas de géant” pour ce cadre institutionnel “très lourd et très solennel” qu’est le mariage. Mais la question du droit au mariage est une “réforme du droit de la famille”, tandis que la PMA “relève du domaine médical” tempère Colette Capdevielle. Même son de cloche du côté de Sylviane Alaux qui pense que “ce côté restrictif ne doit pas occulter l’énorme avancée faite”. Ceci dit, la députée socialiste “comprends l’impatience” des militants “après tant d’années d’attente”. Pour Colette Capdevielle, la PMA c’est de “la bioéthique, il faut être très prudents”. Or, le débat sur la bioéthique, c’est précisément ce que veut éviter l’association Les Bascos. “On ne veut pas dévier vers un débat trop large et n’aboutir à rien” explique Bernard Gachen.

    Loi “à minima” présentée dans La Croix qui a le don de contrarier les militants LGBT. Un coup de sang auquel s’ajoute une inquiétude. “Ce refus d’ouvrir la PMA ne doit-il pas être interprété commune une concession faites à tous les conservatismes notamment religieux ?” s’interroge l’association Les Bascos. En effet, le choix du quotidien catholique pour présenter ce projet de loi en exclusivité lui paraît bien troublant.

    L’inter-LGBT qui rencontrait la ministre hier soir parle même de “lobbying des hiérarques catholiques” et pointe du doigt le cardinal André Vingt-Trois qui a déclaré dans Le Figaro qu’il allait “rencontrer Christiane Taubira pour la seconde fois la semaine prochaine, à la demande de la ministre”. Des contacts, espère Mgr Vingt-Trois, qui “peuvent être de nature à infléchir le contenu de ce projet de loi”.

    Pour la députée Capdevielle, l’interprétation est toute différente. “C’est fort d’aller annoncer le droit au mariage et à l’adoption pour tous dans La Croix”.

  • VIDEO: ALLEZ-VOUS CELEBRER DES MARIAGES D'HOMOSEXUELS DANS VOTRE MAIRIE ?

     Le site Street Press, qui est allé à la rencontre de plusieurs maires contre ce projet de loi, propose un tour d'horizon non exhaustif des réactions à droite :

    Lire tout l’article : cliquez ici !

  • APRES LES ANNONCES DE LA MINISTRE DE LA JUSTICE...

     

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    COMMUNIQUE DE PRESSE DE L'ASSOCIATION DES BASCOS

    Dans une interview au quotidien  La Croix  Christiane Taubira, ministre de la Justice vient d’annoncer que l’article 144 du code civil sera bientôt modifié étendant le droit au mariage et à l’adoption aux couples de même sexe.

    Il s’agit là de la mise en œuvre de l’engagement 31 de François Hollande.

    Les Bascos ,association LGBT du Pays basque, prennent acte de la volonté de tenir cette promesse électorale , ce qui constitue une avancée historique.

    Mais l’association  s’étonne que Mme Taubira renonce à  l’accès à la procréation médicalement assistée pour les couples de même sexe. La ministre affirme en effet que ce sujet ne fait pas partie du  périmètre du projet de loi et renvoie ce thème au ministère de la santé.

    Les Bascos  tiennent à rappeler que pendant la campagne présidentielle, François Hollande s’était  montré favorable à l’ouverture de la PMA aux couples de même sexe par la voix de son représentant ,  George Pau-Langevin, chargé des questions sociétales dans l’équipe du candidat socialiste et  qui   s’était exprimé dans ce sens  le 11 février 2012  devant  l'Association des parents et futurs parents gays et lesbiens. 

    Rappelons  qu’actuellement en France, l’insémination artificielle et la fécondation in vitro sont réservées aux couples hétérosexuels qui ne peuvent pas avoir d’enfant. Pour accéder à cette assistance médicale à la procréation, il faut être marié ou pouvoir justifier deux ans de vie commune.

    Si le texte définitif du projet de loi confirmait ce refus d’ouvrir la PMA aux couples de même sexe,  les couples   homosexuels mariés  n’auraient donc  pas les mêmes droits que les couples hétérosexuels  mariés.

    L’Egalité devrait donc encore attendre …

    Ce refus d’ouvrir la PMA  ne doit-il pas être interprété comme une concession   faite à tous les  conservatismes notamment religieux ?  Le choix du  quotidien catholique  pour annoncer en priorité le contenu du pré-projet  suscite toutes les inquiétudes des  communautés LGBT ; cela alors même que chez nous dans les tribunes de « l’Eclair » l’évêque de Bayonne se lance dans une véritable croisade contre le droit au mariage pour tous.

    C’est pourquoi Les Bascos  demandent à La Chancellerie de corriger le tir avant que le projet définitif ne soit rendu public. Ce jeudi nos partenaires de l'Inter-LGBT rencontrent la Ministre . Les Bascos appellent donc à signer la pétition en ligne qui suit :

    « Madame, je vous demande de mettre en place l'égalité des droits pour tous les couples - sans exception - et donc de permettre aux couples de lesbiennes qui le souhaitent de fonder une famille grâce à l'aide médicale à la procréation. François Hollande lui-même s'y était engagé lors de sa campagne présidentielle. »

    VOUS AUSSI SIGNEZ: www.allout.org/fr/france_amp 

  • PLAIDOYER RELIGIEUX EN FAVEUR DU MARIAGE POUR TOUS

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    A l’heure où la hiérarchie catholique tente d’initier une croisade rétrograde contre l’égalité des droits, tous les chrétiens ne se ressemblent pas ; en témoigne cet article d’un pasteur protestant de l’Eglise Réformée de France ( qui s’apprête en 2013 à devenir l’Eglise Protestante Unie de France, union des Eglises calvinistes et luthériennes). Pour comprendre ce texte il faut savoir que de nombreuses ’Eglises luthériennes, comme en Suède par exemple, bénissent l’union des personnes de même sexe, car  pour elles le mariage n’est pas un sacrement, cela en conformité avec les paroles de Jésus qui n’aurait édicté que deux sacrements : le baptême et la sainte cène.De son côté, l’Eglise catholique romaine a créé cinq autres sacrements dont le mariage,  rajoutant du dogme dans le but évident de mieux contrôler ainsi les esprits. Il est à retenir enfin que beaucoup de pasteurs protestants français partagent le point de l'auteur  de cet article paru dans Réforme, hebdomadaire protestant d'actualité.


    PLAIDOYER EN FAVEUR DU MARIAGE POUR TOUS

    La question de mariage revient en force ! Avec de nombreuses Églises protestantes, nous pouvons affirmer :

    qu’il n’y a pas dans la Bible une seule forme de conjugalité vécue par les croyants : monogamie, polygamie, célibat choisi ou subi…

    que l’on ne peut pas fonder une éthique sur une lecture littérale de la Bible, hors contexte, et donc appliquer aujourd’hui certains commandements bibliques d’une autre époque qui appellent à exclure ou même à tuer celui ou celle qui vit hors normes (lapidation en cas d’un adultère, de blasphème).

    que ce sont surtout les grands thèmes bibliques qui esquissent les contours d’une vie de couple devant Dieu : fidélité, promesse, respect, pardon… L’alliance, cette relation unique que Dieu construit avec chaque être humain, a été illustrée dans la Bible par de nombreux dialogues amoureux entre Dieu et son peuple, l’époux et l’épouse, Jésus et l’Église.

    qu’une relation amoureuse entre deux êtres humains trouve dans la monogamie un cadre favorable pour s’épanouir.

    que devant Dieu, « il n’y a plus ni juif, ni grec, ni homme, ni femme », mais des enfants de Dieu, aimés de la même manière, quels que soient leur statut social, leur identité sexuelle, leur richesse.

    que sous le regard de Dieu, la vie partagée à deux s’enrichit des différences, bien au-delà de la seule différence sexuelle.

    que la vie à deux a déjà son sens en elle-même et que la sexualité est un don dont le but n’est pas seulement la procréation ou un projet parental.

    qu’il n’y a pas de pratiques interdites. L’acte sexuel est un dialogue des corps, complexe, lieu de déception parfois, mais un lieu de désir, de tendresse, de jeu, d’attente, de plaisir… un lieu où l’on fait (vivre) l’amour !

    que les seules normes de l’acte sexuel sont l’écoute, l’amour, la tendresse, le respect de l’autre et de soi-même.

    que ce dialogue est une construction permanente entre deux personnes, un choix heureux de chaque jour, avec ses joies et ses contraintes.

    que le mariage n’est pas un sacrement, à la différence de la cène et du baptême, explicitement commandés par le Christ.

    que l’Église « ne marie pas », mais accompagne et bénit un couple déjà marié civilement, pour qu’il s’engage, rende un témoignage public et qu’il dise sa reconnaissance de l’amour reçu et partagé.

    que la bénédiction d’un couple est une simple parole et un geste d’accompagnement de la part de Dieu. Souvent évoquée dans la Bible, elle est donnée à des hommes et des femmes, sans condition d’identité ou de statut social, à l’occasion des événements de leur vie : naissance, départ, ministère.

    que le mariage reste un acte terrestre et profane, à travers lequel le citoyen décide de prendre sa place et ses responsabilités dans la société, sous une loi qui le protège, donne des droits et lui rappelle ses devoirs.

    que le Christ a toujours ouvert des espaces qui semblaient fermés par un pouvoir, une loi, une tradition, des regards, pour que l’amour ancré dans la fidélité à Dieu puisse se dire et s’épanouir, au-delà des réussites et des échecs.

    que la Bible ne peut pas être prise en otage pour justifier des positions éthiques, et que cette compilation de témoignages si divers et si riches vient nous interroger, nourrir nos convictions et nous mettre à l’écoute de la parole de Dieu, révélée et accomplie en Jésus-Christ, mais toujours à accueillir dans des contextes particuliers.

    Il apparaît alors que toutes ces convictions laissent clairement ouverte la possibilité d’une bénédiction de l’union de deux personnes de même sexe. N’est-il pas nécessaire maintenant d’ouvrir à nouveau un débat apaisé sur ce sujet ? Pour les personnes concernées, le silence de l’institution ecclésiale est pesant... Une parole ne saurait tarder.

    Joël Dahan, pasteur de l’Eglise Réformée de France de Montpellier

    Source : cliquez ici!

  • BANDE ANNONCE : POUR CE DEPUTE UMP, MARIAGE DES HOMOS = SOCIETE DECADENTE

    Philippe Boënnec, député sortant de Loire-Atlantique en pleine drague les électeurs du Front nationa. Ca promet quand la question sera à l'ordre du jour du Parlement!