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patrimoine

  • SAINT JEAN DE LUZ: "L'ART DE SE VÊTIR AU PAYS BASQUE"

    pays basque, euskal herria, costumes, patrimoine

    Photo danseurs basques

    Claude Iruretagoyena , costumier de formation, dirige la compagnie de danse Maritzuli de Biarritz. Il donnera aujourd'hui une conférence à Saint-Jean-de-Luz à  l’auditorium à 18 heures,  sur «L'art de se vêtir en Pays Basque».

    En étudiant les costumes conservés dans les villes et villages, le conférencier a découvert une richesse du passé qui en dit long  sur les codes que renferme le port des costumes. Il nous proposera donc un inventaire à travers les âges, et reviendra sur la  véritable alchimie entre les matériaux utilisés et produits localement et  l’apport des teintures, des produits importés et des modes.. Cette conférence est organisée par le service culturel de la ville de Saint-Jean-de-Luz, en partenariat avec L’institut culturel basque.  Entrée libre.

     

  • DIMANCHE A SAINT JEAN DE LUZ : CONCERT ROYAL

    Entre juillet 1659 et août 1660, la cour de France est en voyage" de Noces". Elle quitte Paris (Versailles n'existe pas encore) pour le Pays Basque où doit être célébré le mariage de Louis XIV et de l'Infante d'Espagne, Marie-Thérèse d'Autriche, conclusion spectaculaire au traité de paix entre les deux pays . Le 8 mai 1660, Louis XIV arrive à Saint-Jean de Luz. Le 9 juin, la cérémonie a lieu. Dans l'église, Lully retrouve ses Petits violons, Louis Couperin est aux orgues...

    A l’occasion du 350e anniversaire du mariage, Saint Jean de Luz  organise toute une série de festivités. Elles s’ouvrent par un concert ce dimanche 16 mai (à 16 heures) avec deux musiciens luziens, l’un d’adoption, l’autre d’origine.

    Jesús Martín Moro, professeur au Conservatoire de Pau et concertiste apprécié, se tiendra aux claviers  de l’orgue luzien dont il est titulaire. Il y jouera des pièces de François Roberday, ou Louis Couperin, dont on sait qu’ils faisaient partie de la nombreuse suite accompagnant le roi. Les compositeurs espagnols Andres de Sola et Juan Cabanilles seront aussi de la partie, avec des œuvres gaies et dansantes.

    L’originalité de ce concert tient aussi au fait que Jesús Martín Moro a eu l’idée d’inviter Paxkal Indo à se produire avec lui. Ce natif de Saint-Jean- de-Luz, interprétera notamment de la musique basque de l’époque du mariage royal.

    Entrée : de 6 à 12 euros.

  • ANTHOLOGIE: HOMOSEXUALITE, AIMER EN GRECE ET A ROME

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    Texte réunis et présentés par Sandra Boehringer et Louis Georges Tin

     

    Note de l’éditeur : Les figures antiques peuplent notre imaginaire érotique et, il y a peu, l'« amour grec » désignait pudiquement l'homosexualité. L'enlèvement par Zeus du jeune Ganymède est légendaire, tout comme les vers de Sappho célébrant le désir et la beauté des femmes de Lesbos. Célèbres également sont les discussions philosophiques entre Socrate et les beaux éphèbes athéniens, à la sortie du gymnase, ou l'attachement d'Alexandre le Grand pour son amant Héphaïstion.

     

    Pourtant, au sens où nous l'entendons aujourd'hui, il n'y a pas d'homosexualité antique, pas plus qu'il n'y a d'hétérosexualité : il s'agit d'un monde où le sexe de la personne aimée ne définit pas une catégorie, un monde où les individus ne sont pas classés en fonction d'une orientation sexuelle.

     

    En circulant entre ces textes variés, drôles, émouvants, violents ou perturbants, des textes familiers mais aussi moins connus, en parcourant cette première anthologie française consacrée à l'homosexualité dans l'Antiquité, le lecteur comprend qu'en matière d'amour et d'érotisme, tout peut s'inventer. Editions « Les Belles lettres »  Prix 13,00 €

     

    Pour le commander : Cliquez! 

  • NO PASARAN! : MUSEE BASQUE DE BAYONNE

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    Juillet 1936 : des soulèvements militaires contre la République ont lieu dans différentes villes de la péninsule ibérique. C'est le début de la guerre civile d'Espagne. Plus de 70 ans après le début de cette guerre, les récits se font toujours un peu plus rares. Pour ne pas plonger dans l'oubli, jusqu'au 4 avril, Francis Blaise expose No pasaran !, au Musée Basque de Bayonne. Une série de (20 ) portraits de combattants de l'Espagne républicaine en guise de mémoire. L’entrée est libre !

    Lire tout l’article  dans le Journal du pays Basque

    + info : Musée basque

  • LA PREMIERE MISS ETAIT BASQUE !

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    Lors de la première édition de « Miss France » en 1920, 1 700 jeunes filles s’inscrivirent et, après une première sélection de 49 candidates par un jury, elles parurent sept par sept pendant sept semaines sur les écrans des cinémas, pendant l'entracte. Les spectateurs  recevaient  à l’entrée un bulletin pour voter.

     

     La première lauréate , élue à une majorité écrasante,  fut  donc Agnès Souret,  âgée  alors de 17 ans… Des cheveux bouclés bruns en cascade dans le cou, des yeux de chatte et cet air langoureux propre aux jeunes filles des années 20... Elle était  née à Biarritz, en 1902 , basque par sa mère et bretonne par son père. 

     

    Du jour au lendemain, le nom d’Agnès Souret fit le tour du monde. Comme son idole Sarah Bernhardt, Agnès Souret rêvait de la scène. Sa première tentative au cinéma fut un premier rôle dans le film « le lys du Mont Saint michel" qui connut un bide retentissant.   Elle travailla alors, sans vraiment convaincre, comme modiste et poursuivit finalement sa carrière  dans le domaine de la danse, en devenant , comme sa mère avant elle, danseuse au Ballets de Monte-Carlo.  Elle fut ensuite meneuse de revue aux Folies Bergères .

     

    La maison de famille d'Espelette avait été pendant ce temps renommée Ederrena (la plus belle). Entre ses revues et tournées, Agnès Souret revenait de temps à autres dans son Pays basque natal. On la croisait sur la croisette de Biarritz, le long de la Grande Plage, avec son chien Cricri ou sur un cheval. Elle buvait le thé dans un service en porcelaine. (voila des détails qui plairont à certains Bascos…)

     

     Mais elle connut un destin tragique, emportée en 1928 par une crise d’appendicite au cours d’une tournée en Argentine. Sa mère,  vendit tous ses biens, maison comprise afin de rapatrier sa dépouille et lui offrir un caveau à Espelette.

     

    Dans le cimetière du village, adossé au mur de l’église se trouve le mausolée en marbre rose à colonnes Art déco orné de roses et réalisé par le sculpteur Danglade. Classée Monument historique en 2006, la tombe est désormais la propriété de la commune.

     

    Si le hasard vous conduit du côté d’Espelette, ne manquez pas de vous arrêter pour saluer la première Miss France, connue sous l’expression «  la plus femme de France »

     

    Source : « Pays basque insolite et secret » aux éditions Jonglez, 17, 90 €