Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

histoire

  • LIVRE POUR L'ETE: HOMOSEXUALITE ET CONFORMISME...

    HOMOSEXUALITE ET CONFORMISME.jpg

     

    A découvrir dans la petite encyclopédie critique un ouvrage sur la question homosexuelle : Jacques Fortin : L'homosexualité est-elle soluble dans le conformisme ? Editions Textuel, Paris 2010, 142 pages, 9,90 euros. (diffusions, Actes Sud)

     

    L’auteur : Jacques Fortin est entré en militantisme homosexuel en 1975 et a été (entre autre) fondateur de l’Université d’été des homosexualités de Marseille et de la revue Masques. Il est aujourd’hui un des animateurs de l’association LGBTFormation et travaille à la sensibilisation à l’homophobie dans le Sud-Est de la France.

     

    Présentation de l’éditeur : Comprendre la question homosexuelle exige de la situer dans son histoire d’oppressions, de stigmatisation et de luttes pour la reconnaissance. C’est pourquoi ce livre dresse un panorama historique de l’homosexualité, de l’Antiquité à nos jours, pour montrer comment les relations érotiques entre personnes de même sexe sont parvenues à une « réhabilitation laborieuse » toujours précaire devant les discriminations et les violences homophobes. Mais l’ouvrage interroge aussi les revendications actuelles (Pacs, mariage, adoption) et interpelle un mouvement homosexuel qui semble plus empressé de s’inscrire dans le conformisme du droit existant que dans l’héritage subversif des « parias » d’antan

    Médiapart résume bien la problématique de l’ouvrage : «  Subversion des institutions (mariage, parentalité, sexage) par l’irruption en leur sein des réalités LGBT, ou à l’inverse conversion de nos subversivités aux rites, mythes, mystifications de l’ordre capitaliste malmené mais toujours renaissant ? ( Lire tout l’article de Médiapart en cliquant ici.)

    Même si ce questionnement n’est pas nouveau, il recoupe un positionnement partagé par certains au sein de notre communauté et mérite d’être pris en compte. 

  • DIMANCHE 19 H 10 FR 3: LES AFFRES DE LA GUERRE CIVILE D'ESPAGNE

    GUERRE CIVILE ESPAGNOLE.jpg

     

    « Le Magazine du Pays Basque (magazine produit par france3 Euskal Herri) s'intéresse à la mémoire de la guerre civile espagnole, et à sa transmission 74 ans après. Une émission à regarder, le dimanche 25 avril, à 19 h 10 sur France 3.

    Après trois années de guerre civile entre 1936 et 1939, opposant forces républicaines et insurgés nationalistes, l'Etat espagnol se retrouve sous le joug franquiste jusqu'en 1977. Près d'un million de morts et 500 000 réfugiés, telles sont les estimations approximatives données par quelques historiens.

    Il y a quelques jours, une nouvelle fosse a pu être mise à jour en Navarre grâce au travail du centre d'études Aranzadi (centre d'études basé à Donostia) et à la municipalité du petit village d'Aibar près d'Iruñea qui a facilité les investigations.

    Depuis 1936, les familles de quatre fusillés n'avaient plus aucune nouvelle de certains de leurs proches. Sans sépultures depuis pratiquement 75 ans, ses familles se trouvaient dans l'incapacité de faire leur deuil. Il y a peu, elles ont retrouvé les restes de leur grand-père ou de leur père.

    L'équipe de reportage a voulu les entendre «au nom d'une mémoire enfouie qui commence à rejaillir». Elle a également rencontré un ancien combattant républicain, installé aujourd'hui à Bayonne, et une romancière qui travaille sur cette histoire.

    A travers leur histoire familiale, tous retrouvent l'histoire de la guerre civile d'Espagne, une guerre qui reste encore actuellement fortement ancrée dans les mémoires… »

    Source : Le Journal du Pays basque

  • ANTHOLOGIE: HOMOSEXUALITE, AIMER EN GRECE ET A ROME

    HOMOSEXUALITE ANTIQUITE.gif

    Texte réunis et présentés par Sandra Boehringer et Louis Georges Tin

     

    Note de l’éditeur : Les figures antiques peuplent notre imaginaire érotique et, il y a peu, l'« amour grec » désignait pudiquement l'homosexualité. L'enlèvement par Zeus du jeune Ganymède est légendaire, tout comme les vers de Sappho célébrant le désir et la beauté des femmes de Lesbos. Célèbres également sont les discussions philosophiques entre Socrate et les beaux éphèbes athéniens, à la sortie du gymnase, ou l'attachement d'Alexandre le Grand pour son amant Héphaïstion.

     

    Pourtant, au sens où nous l'entendons aujourd'hui, il n'y a pas d'homosexualité antique, pas plus qu'il n'y a d'hétérosexualité : il s'agit d'un monde où le sexe de la personne aimée ne définit pas une catégorie, un monde où les individus ne sont pas classés en fonction d'une orientation sexuelle.

     

    En circulant entre ces textes variés, drôles, émouvants, violents ou perturbants, des textes familiers mais aussi moins connus, en parcourant cette première anthologie française consacrée à l'homosexualité dans l'Antiquité, le lecteur comprend qu'en matière d'amour et d'érotisme, tout peut s'inventer. Editions « Les Belles lettres »  Prix 13,00 €

     

    Pour le commander : Cliquez! 

  • NO PASARAN! : MUSEE BASQUE DE BAYONNE

    Musee basque.jpg

    Juillet 1936 : des soulèvements militaires contre la République ont lieu dans différentes villes de la péninsule ibérique. C'est le début de la guerre civile d'Espagne. Plus de 70 ans après le début de cette guerre, les récits se font toujours un peu plus rares. Pour ne pas plonger dans l'oubli, jusqu'au 4 avril, Francis Blaise expose No pasaran !, au Musée Basque de Bayonne. Une série de (20 ) portraits de combattants de l'Espagne républicaine en guise de mémoire. L’entrée est libre !

    Lire tout l’article  dans le Journal du pays Basque

    + info : Musée basque

  • "LIBERTE", VENDREDI SOIR A L'ATALANTE

    LIBERTE.jpg

    Catherine nous rappelle que l'Atalante propose vendredi soir à 21h le film "Liberté" avec à 20h, une soirée avec un concert, pour les adhérents ou futurs adhérents; l'occasion de soutenir cette salle  à l'ambiance conviviale et qui nous offre des films que l'on ne verrait pas ailleurs . 

    « Liberté  » de Tony Gatlif (Exils, Transylvania),  c’est un film sur la déportation des tsiganes par les Nazis, une page méconnue de la seconde guerre mondiale. Mais plus qu’un cours d’histoire, le réalisateur raconte de manière élégante , drôle, tragique, des vies, celle en particulier de Taloche, un homme symbole de son peuple, remarquablement interprété par James Thiérrée.  

    La critique est élogieuse pour ce film qui résonne étrangement en 2010. N’hésitez pas à participer à la soirée ! 

    Une interview du cinéaste  et des extraits du film: 

  • EN ITALIE, IL N ' Y A QUE DES VRAIS HOMMES

    ITALIE.jpg

    Le titre est une citation de Mussolini, qui avait décrété qu'il n'y avait pas de place pour les homosexuels dans la nouvelle Italie. Ainsi en 1938, aucune loi nationale ne fut promulguée à l’encontre des homosexuels, puisqu’ils étaient censés ne pas exister. Une solution : les déporter sur de petites îles du sud de l’Italie...    

     

    Cette BD raconte leur confinement sur un îlot perdu au large des Pouilles, dans le sud du pays, à la fin des années 1930. Episode oublié de l'histoire italienne.

     

    Le scénario : deux jeunes journalistes  Rocco et Nico rencontrent  un des rescapés de cette époque, Antonio Angelicola , devenu  vieil acariâtre.  Au début du récit, en 1938,  Antonio, jeune homosexuel des environs de Naples, est tailleur à Salerne, dans la boutique de sa mère, mais le soir, il va draguer les hommes dans les bois. Vite repéré par les miliciens, il ne se contente plus d’avaler l’huile de ricin et de tâter de la matraque, mais subit la déportation sur l’île de San Domino parce qu’il  cause "un grave préjudice à la morale publique et à l'intégrité de la race".  Il y découvre la faim, l'humiliation, mais aussi des compagnons d'exil qui donnent la drôlerie de l'histoire. .. Une micro société qui  souffre certes de cet enfermement, quasiment sans soin et loin de tout, mais qui sait aussi parfois faire la fête !

     

    Récit de vie intimiste en bichromie et  flash back,  c’est  émouvant, mais non dénué d'humour. « Psychologiquement juste, historiquement inattaquable cette BD s’attache autant à dénoncer la législation d’exception à l’encontre des homosexuels dans l’Italie fasciste qu’à mener une réflexion sur le travail de journaliste, le regard de l’autre et l’évolution de la condition homosexuelle tout au long du vingtième siècle » peut-on lire sur le site du CRDP de Poitiers qui conseille la lecture de cet ouvrage  à partir de 13 ans.

     

    De Santis, le scénariste, et Colaone, la dessinatrice, se sont basés sur les travaux de deux chercheurs, Tommaso Giartosio et Gianfranco Goretti, qui rédigent la préface.

     

    "En Italie, il n'y a que des vrais hommes" de Luca de Santis et Sara Colaone - Dargaud - 170 p. - 15,50 euros) En vente depuis hier !