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  • LES HOMOS DOIVENT POUVOIR CHOISIR DE SE MARIER OU...DE SE PACSER!

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    L’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) vient de livrer une étude qui fait le point sur le PACS. Nous y apprenons que  début 2009, 6 % des pacsés ( voir graphique ci-dessus) sont en couple avec une personne de même sexe; les deux tiers d’entre eux sont des hommes. Les Pacsés de même sexe sont début 2009,  neuf fois plus nombreux que début 2000, mais leur pourcentage est moindre en raison de l’explosion du nombre de Pacs entre personnes de sexes différents. Pour en savoir + :Cliquez ! 

    Que faut-il en penser ? Que le Pacs, même imparfait,  a été une avancée pour les gays et lesbiennes en 1999. De plus, il s’adresse à toutes et tous, homos ou hétéros, dans le sens de l’égalité des droits. Ce premier débat, difficile, a permis dans la foulée en 2004 d’avancer vers la nécessité d’ouvrir le mariage à tous. Inutile donc de faire un procès anachronique au Pacs. 

    Mais force est de constater que le Pacs est très imparfait et n’ouvre pas les mêmes droits que le mariage. Les récents dossiers locaux , notamment celui de  Thomas, ont montré les failles de ce contrat. C’est pourquoi une refonte du Pacs s’impose d'urgence pour avancer vers de nouveaux droits : inscrire l’union du Pacs dans l’Etat Civil, obtenir la pension de réversion pour le pacsé survivant etc. 

    Ce combat ne s’oppose en rien au combat légitime pour obtenir l’ouverture du mariage à tous. Il faut ouvrir aux homos les mêmes droits qu’aux hétéros : ils doivent pouvoir choisir de se marier ou …de se pacser ! C’est cela l’égalité des droits !

  • MAUVAISE NOUVELLE !

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    Malgré le vote favorable du Sénat ( c’était sur une proposition des Verts), les députés UMP ont décidé hier en commission  de refuser l’inscription  dans l'acte de décès d'une personne, du nom de son partenaire de pacs. Pour comprendre les enjeux, lire notre post du 26 juillet 2009

     

  • BORDEAUX: LES JEUNES DE L'UMP POUR LE PACS EN MAIRIE.

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    Les jeunes populaires de Gironde  (UMP jeunes)s'engagent afin que le pacte civil de solidarité (Pacs) soit célébré en mairie, plutôt qu'au tribunal d'instance. Ils demandent aux maires de se pencher sur le sujet. Selon eux, il y a eu un net coup d'accélérateur en Gironde depuis les dix ans du Pacs . Pourtant, le département n'est pas exemplaire dans ce domaine : seules Pellegrue, Carbon Blanc, Salles, Ambarès, Prignac-et-Marcamps et Barsac font aujourd'hui signer les Pacs en mairie. Et la plupart de ces communes sont de gauche... Mais pour l'association Pacs en mairie qui milite depuis plusieurs années dans ce sens, il faut dépasser «les clivages politiques», «des mairies de droite comme de gauche ont refusé le pacs, ou le contraire», explique Claude Hannoy, membre de l'association Pacs en Mairie «Si les jeunes de l'UMP s'engagent, c'est bien, surtout s'ils font bouger les choses au sein du gouvernement, car il y a de fervents opposants», ajoute-t-il, tout en restant sceptique sur l'issue de cette action.

     

    Source : 20minutes.fr

     

    Ndlr : Mais qu’en pense Monsieur Juppé, maire de Bordeaux et membre éminent de l’UMP ?

     

  • "DECES: THOMAS, PEDE DONC SOUS CITOYEN"

    UN COMMUNIQUE D’ACT UP

    "C’est dans la tristesse et la colère que nous avons assisté, mercredi dernier, aux obsèques de Christian, conjoint de Fred, millitant à Act Up-Paris. Ils étaient en union libre depuis 18 ans. La mère de Christian, ayant la loi de son côté, a gardé l’urne funéraire du défunt et refusé de remettre une partie des cendres à Fred. Thomas, lui, a perdu son compagnon de Pacs (Pacte Civil de Solidarité). Aujourd’hui, il est privé des cendres de son partenaire : le Pacs ne l’autorise pas à les récupérer.

    Entre un couple de même sexe qui n’a pas d’autre choix que le Pacs et un couple hétérosexuel qui bénéficie aussi du mariage, l’inégalité est manifeste jusque dans la mort.

    Le 26 février 2010, Thomas perd son compagnon. Ils étaient pacsés depuis plus d’un an. Selon les dernières volontés du décédé, Thomas aurait dû se voir remettre l’urne funéraire. Aujourd’hui, dans l’attente d’un procès qui se tiendra le 20 septembre 2010 et qui oppose le jeune homme à la famille du défunt, l’urne est consignée au crématorium.

    Un Pacs n’autorise pas le conjoint à recevoir les cendres du défunt.Un Pacs n’assure pas au conjoint la responsabilité de l’organisation des funérailles : choix du lieu, type de sépulture, nature de la cérémonie. Un Pacs n’est pas mentionné sur un acte de décès.

    Que vaut la reconnaissance civile d’une union lorsqu’elle est ignorée lors des funérailles ? Nous, personnes en couple de même sexe, en dépit des luttes, n’avons pas d’autre choix que le Pacs. Nous, personnes issues d’une communauté ravagée par le sida avons obtenu le Pacs pour que nos couples touchés par la mort aient une protection juridique. Or, que vaut le Pacs devant la mort ? Rien. Ce qui n’est pas le cas du mariage.

    L’UMP aurait pu éviter ce genre de drame, mais a évidemment refusé de le faire. Thomas a écrit à la ministre de la Justice. Michèle Alliot-Marie répond le 4 juin 2010 par une fin de non recevoir  .

    Ceux et celles qui peuvent changer la loi n’ont pas fait en sorte que la mairie de Bayonne ait tort et que la volonté du défunt et le combat de Thomas trouvent satisfaction. Le 23 juin 2010, lors d’une discussion parlementaire, des députéEs du groupe radical socialiste ont déposé un amendement visant la modification de l’article 79 du Code Civil, lequel déclare « l’acte de décès énoncera les prénoms et nom de l’autre époux, si la personne décédée était mariée, veuve, divorcée ». Il était proposé d’y ajouter la mention du ou de la partenaire pacséE afin de faire valoir ses droits.

    Cet amendement a été rejeté : Yves Nicolin, député UMP, le considère d’abord hors sujet, et Alliot-Marie d’ajouter qu’ils en parleront un autre jour ! Nicolin s’enfonce : « la mention du partenaire d’un PaCS sur l’acte de décès d’une personne n’apportera rien de plus au partenaire survivant qui peut facilement prouver qu’il était lié par un PaCS à la personne décédée. Enfin, la notion de personne pacsée n’existe pas en droit »..

    Ces propos témoignent du mépris dans lequel nous tiennent ceux et celles qui sont aux responsabilités. L’amendement ne « mangeait pas de pain » selon un député, et pourtant, cette petite modification aurait permis de résoudre une partie des problèmes de Thomas et des autres. L’amendement ne fut pas autre chose qu’une proposition balayée par les députéEs UMP : ignorance, homophobie, mépris, peu importe, les députéEs UMP s’en foutent et nos vies en pâtissent.

    Act Up exige :

      que Thomas reçoive l’urne funéraire de son compagnon ;
     l’égalité des droits sans distinction de sexe, de genre ou d’orientation sexuelle
     l’ouverture du mariage aux couples de même sexe.
     la fin de l’homophobie d’Etat "
      

      (Source de ce communiqué: http://www.actupparis.org/ )

  • SUD-OUEST: " PACS, DEUIL IMPOSSIBLE"

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    LU DANS LE QUOTIDIEN « SUD-OUEST », CE LUNDI 26 JUILLET

     

    A 22 ans, Thomas s'est retrouvé confronté au décès de son compagnon, avec lequel il était pacsé. Il découvre alors qu'il n'a « aucun droit »

     

    Pour Thomas, le pacs qu’il a conclu avec son compagnon, à Biarritz, était beaucoup plus qu'un simple contrat organisant une communauté de vie, évoqué dans le Code civil. « Pour moi, c'était l'équivalent du mariage », confie le jeune homme de 22 ans, qui vit aujourd'hui près d'Orthez.

     

    Mais le 26 février dernier marque la fin des illusions : son compagnon décède à l'hôpital de Bayonne. Dès le lendemain, Thomas, pourtant désigné comme légataire universel par testament, comprend qu'il n'est « personne ».  « Sur son acte de décès, seule figure la mention ''divorcé'', regrette Thomas, dont le compagnon avait été marié, auparavant. Aucune allusion au Pacte civil de solidarité (Pacs).

      

    Reconnaissance de conjoint

     

    Bien difficile, dès lors, d'organiser les obsèques. Pour la mairie, cela revient à la « famille proche. » Thomas retrouve alors la trace du frère et de la mère de son compagnon, avec lesquels ce dernier n'avait plus de contacts, et leur apprend le décès. « Finalement, sa mère a signé une décharge pour que je puisse organiser les obsèques », poursuit Thomas.

    Après la crémation, Thomas demande, « comme convenu avec mon compagnon », l'urne funéraire. Mais la famille formule la même requête. Saisi, le tribunal de Bayonne décide de ne remettre l'urne à aucune des parties.

     

    « L'urne est au crématorium depuis cinq mois. Je ne peux pas faire mon deuil : pour moi, il ne repose pas en paix », lâche Thomas. Pour les impôts, pour acheter une maison, le pacs est reconnu, résume Thomas. Pour payer, aussi : les frais d'obsèques, c'est moi qui les ai couverts. Mais pour moi, le Pacs, c'est un truc pas terminé. En cas de décès, il ne donne aucun droit. »

     

    Depuis plusieurs mois, Thomas se bat pour obtenir cette « reconnaissance de conjoint » à laquelle il aspire, pour lui et les autres couples homosexuels pacsés. Il a donc frappé aux portes des politiques. À celle de Ségolène Royal, d'abord, qui a récemment posé pour le magazine homosexuel « Têtu ». A celles, aussi, de Bertrand Delanoë - qui s'est dit non compétent en la matière - et de Michèle Alliot-Marie. La Garde des sceaux lui répond par courrier, en juin, que c'est la mention du pacs sur l'acte de naissance des partenaires qui marque la reconnaissance du Pacs à l'égard de l'état civil. « L'acte de décès n'ayant pas pour objet de retracer l'ensemble des éléments relatifs à l'état de la personne, la mention du pacs n'est donc pas prévue », conclut-elle.

     

    « On peut interpréter ce courrier comme on veut. Mais pour moi, elle s'en lave les mains. Humainement parlant, il n'y a rien, aucune empathie », lâche Thomas.

     

    Thomas s'est aussi tourné vers le député des Landes Alain Vidalies (PS). L'élu, a proposé lors de la séance du 23 juin dernier à l'Assemblée nationale, un amendement pour que les prénoms et nom du pacsé soient inscrits sur l'acte de décès (comme c'est le cas pour les personnes mariées, veuves ou divorcées) afin que le partenaire survivant fasse valoir ses droits. » Un amendement déclaré « hors sujet », et rejeté, lors de la séance.

     

    Depuis plusieurs semaines, Thomas poursuit son combat aux côtés d'associations comme Act'up, SOS homophobie, le collectif Pacs en mairie. « Il faut que tout le monde se mobilise. Tout seul, je ne sais pas si je vais y arriver. »

     

    Le point 

    « Des droits bien différents »

     

    Constat dressé par Me Valérie Legrand, avocate au barreau de Pau spécialisée en droit civil : « Les droits de la personne pacsée sont bien différents de ceux de la personne mariée en cas de décès. » Le « conjoint pacsé » n'est pas partie à la succession « car il n'est ni descendant ni ascendant. La seule protection reste le testament. »

     

    On note pourtant des avancées : « Les dettes du conjoint pacsé ne sont pas sur la tête de l'autre. Le conjoint peut aussi poursuivre son contrat de bail. Auparavant, rien ne le protégeait. »

     

    Quant à l'organisation des obsèques ou la détention de l'urne funéraire, « le principe, c'est que la dépouille appartient à la famille, sauf si le défunt a de son vivant émis une volonté particulière, par écrit. » En résumé, le pacsé n'a que les droits que le défunt lui a expressément donnés par testament.

     

     

    Source: Article d'Aurélie Champagne pour le quotidien Sud Ouest

     

  • AMELIORER LE PACS ? RIEN NE PRESSE ...

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    L’excellent site YAGG nous apprend qu’hier "  la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale,  qui examinait le projet de loi sur les retraites a rejeté deux amendements de gauche qui proposaient l’extension de la pension de réversion aux couples pacsés. « L’ensemble des députés de la majorité ont voté contre », raconte la députée Martine Billard (Front de gauche), à l’origine d’un des deux amendements – le deuxième a été présenté par les socialistes."

     

    Lire la suite de l'article de Yagg en partenariat avec Médiapart :  CLIQUEZ !

     

  • POUR MICHELE ALLIOT-MARIE, PAS DE PACS SUR L'ACTE DE DECES !

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    Pendant l’été, la campagne du Collectif PACS EN MAIRIE se poursuit : un appel pour 10 000 signatures sur la pétition vient à peine d’être lancé et  les réponses individuelles et associatives se multiplient. Par ailleurs le Collectif suit le  cas d’un luzien pacsé : le  décès de son conjoint a mis en évidence  certaines “aberrations” juridiques ; en effet  l’état civil ne reconnaissant pas le pacsé survivant, celui-ci n’a pu récupérer les cendres de son compagnon défunt . Elles reviennent donc à la famille malgré l’acte notarié  désignant son partenaire pacsé comme légataire universel. Depuis plusieurs mois l’affaire est au Tribunal de Bayonne en attente d’une décision. 

    C’est dans ce cadre que le Collectif a saisi Alain Vidalies (photo) , député des Landes, signataire de la pétition Pacs en mairie, pour que le législateur rajoute à l’acte de décès la notion de pacsé. Le refus du garde des sceaux Michèle Alliot-Marie a été catégorique, déniant au pacsé survivant la notion de conjoint comme le montre l’article paru hier sur le site Yagg :

    « La semaine dernière, nous apprenions par Entre Nous, association gay et lesbienne des Landes, et le collectif Pacs en mairie, qu’un amendement concernant le pacs proposé par Alain Vidalies, député PS des Landes, avait reçu un avis défavorable de la part de la ministre de la Justice et des Libertés, Michèle Alliot-Marie. » Lire la suite de l’article sur YAGG

  • LIVRE POUR L'ETE: HOMOSEXUALITE ET CONFORMISME...

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    A découvrir dans la petite encyclopédie critique un ouvrage sur la question homosexuelle : Jacques Fortin : L'homosexualité est-elle soluble dans le conformisme ? Editions Textuel, Paris 2010, 142 pages, 9,90 euros. (diffusions, Actes Sud)

     

    L’auteur : Jacques Fortin est entré en militantisme homosexuel en 1975 et a été (entre autre) fondateur de l’Université d’été des homosexualités de Marseille et de la revue Masques. Il est aujourd’hui un des animateurs de l’association LGBTFormation et travaille à la sensibilisation à l’homophobie dans le Sud-Est de la France.

     

    Présentation de l’éditeur : Comprendre la question homosexuelle exige de la situer dans son histoire d’oppressions, de stigmatisation et de luttes pour la reconnaissance. C’est pourquoi ce livre dresse un panorama historique de l’homosexualité, de l’Antiquité à nos jours, pour montrer comment les relations érotiques entre personnes de même sexe sont parvenues à une « réhabilitation laborieuse » toujours précaire devant les discriminations et les violences homophobes. Mais l’ouvrage interroge aussi les revendications actuelles (Pacs, mariage, adoption) et interpelle un mouvement homosexuel qui semble plus empressé de s’inscrire dans le conformisme du droit existant que dans l’héritage subversif des « parias » d’antan

    Médiapart résume bien la problématique de l’ouvrage : «  Subversion des institutions (mariage, parentalité, sexage) par l’irruption en leur sein des réalités LGBT, ou à l’inverse conversion de nos subversivités aux rites, mythes, mystifications de l’ordre capitaliste malmené mais toujours renaissant ? ( Lire tout l’article de Médiapart en cliquant ici.)

    Même si ce questionnement n’est pas nouveau, il recoupe un positionnement partagé par certains au sein de notre communauté et mérite d’être pris en compte. 

  • PEOPLE : PACS EN MAIRIE

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    Le site web de  TÊTU nous apprend que Jean-Paul Cluzel, 63 ans, ex-président de Radio France, et aujourd'hui président de l'établissement public du Grand Palais, à Paris, et de la Réunion des musées nationaux s’est pacsé avec son compagnon (photo Têtu). La cérémonie célébrée par Bertrand Delanoë a eu lieu en présence de la famille et de leurs amis, dans la salle des mariages de la mairie du 4e arrondissement de Paris, une des  12 arrondissements de gauche de la capitale.

  • CE COLLECTIF SE BAT POUR HUMANISER LE PACS !

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    Lu dans le Journal du Pays basque de ce jour : 

    « Si le mariage entre personnes du même sexe n’est pas autorisé dans l’Hexagone, il existe cependant une alternative en la signature d’un Pacte civil de solidarité (PACS). Mais si cette option permet d’unir deux personnes, qu’elles soient hétérosexuelles ou homosexuelles, les droits et/ou avantages ne sont pas du tout les mêmes que ceux du mariage.

     En effet, s’il est raisonnable et même conseillé de coupler votre PACS avec un acte notarié, certains vides juridiques ne pourront être comblés, notamment le cas des pensions de réversions attribuées au conjoint en cas de décès. 

     Le cas d’un Bayonnais pacsé dont le conjoint est aujourd’hui décédé soulève le problème de certaines “aberrations” juridiques qui néanmoins demeurent. En effet, l’état civil ne reconnaissant pas le pacsé survivant, celui-ci n’a pu récupérer les cendres de son défunt conjoint. Elles reviennent donc à la famille malgré l’acte notarié le désignant comme légataire universel. Voilà maintenant trois mois que l’affaire est au Tribunal de Bayonne en attente d’une décision. 

     C’est pourquoi le collectif “Pacs en mairie” lutte aussi  pour faire évoluer le Pacs. Le collectif souhaite que chacun ait la liberté de choix. Rappelons que ce collectif a pour but premier d’instaurer une cérémonie en mairie, comme pour le mariage, afin d’“humaniser” le Pacs. Au départ créé en Aquitaine ce collectif a entrepris de questionner les maires de la région :  PACS EN MAIRIE. » 

    Sébastien SOUMAGNAS pour le Journal du Pays basque 

  • BORDEAUX: LE CONGRES DES NOTAIRES POUR L'AMELIORATION DU PACS

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    Le 106ème congrès des notaires de France  s'ouvrira lundi prochain à Bordeaux. La ministre de la Justice Michèle Alliot-Marie est attendue pour  cette manifestation consacrée cette année au thème "Couples, patrimoine: les défis de la vie à deux".

     

    A cette occasion les notaires prônent une évolution des règles régissant le PACS et le concubinage afin de renforcer la protection des partenaires, notamment sur les questions fiscales et de logement : Plusieurs propositions de modification de ces régimes seront formulées.

     

    Les notaires se disent favorables "à la reconnaissance d'un statut fiscal pour les concubins, comme cela existe déjà pour les époux et les partenaires du PACS".

     

    Une autre de leurs propositions portera sur l'extension aux personnes pacsées des pensions de réversion servies au conjoint survivant d'un assuré social décédé, actuellement réservées aux personnes mariées.

     

    De la même façon, ils estiment que le partenaire survivant du PACS devrait pouvoir être assuré du droit de conserver le bénéfice du logement commun, selon les dispositions applicables aux époux.  

  • PACS EN MAIRIE: POUR LE MINISTERE DE LA JUSTICE, C'EST NON !

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    COMMUNIQUE DE L’INTER LGBT

    « L’Inter-LGBT a été reçue jeudi 6 mai au Ministère de la Justice et des Libertés afin d’évoquer la possibilité d’une signature du Pacte civil de solidarité en mairie. Cet entretien faisait suite aux déclarations de Michèle Alliot-Marie lors des États généraux du notariat le 28 janvier 2010 dans lesquelles elle expliquait qu’ « aujourd’hui, lorsque les partenaires décident de passer par un notaire pour rédiger la convention organisant leur vie commune, la double intervention du greffier et du notaire peut être une source de lenteur, de complexité et de coûts. Une fois les conventions rédigées par les notaires, je souhaite que ceux-ci puissent effectuer directement les formalités d’enregistrement en lieu et place du greffier en chef. »

    Cette proposition a été réalisée sans l’appui des associations, dont l’Inter-LGBT. Elle n’émane d’aucune demande sociale, elle n’est pas fondée juridiquement puisque l’enregistrement du Pacs reste devant le greffe du tribunal d’instance, mais également elle établirait une nouvelle inégalité de traitement entre les couples selon qu’ils choisissent de passer leur convention de Pacs par acte sous seing privé ou par acte authentique devant notaire.

    Cette proposition est cependant la seule que le Ministère ait pu formuler, la possibilité d’une signature en mairie étant toujours refusée malgré les préconisations du rapport Guinchard du 30 juin 2008 et la proposition de loi déposée par le député UMP Eric Ciotti le 15 octobre 2008. L ’unique passage devant notaire est alors affiché comme une compensation à ce refus, ce qui ne saurait satisfaire l’Inter-LGBT.

    Elle revendique la signature du Pacs devant l’officier d’état civil comme une traduction simple et pragmatique de la reconnaissance du statut de pacsé par la société civile. La création d’un statut alternatif au mariage correspond à une vraie attente, le succès du Pacs auprès des couples hétérosexuels le manifeste (union choisie à 95% par des couples hétérosexuels). De nombreuses mairies, qu’elles soient issues de la majorité présidentielle ou de l’opposition, célèbrent déjà des cérémonies symboliques de Pacs. (photo ci-dessus, mairie de Toulouse)

    A quelques  jours de la journée internationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie (17 mai) et à quelques semaines de la Marche des Fiertés LGBT 2010, l ’Inter-LGBT rappelle les promesses du candidat Sarkozy aux élections présidentielles qui déclarait en 2007 : "Je suis donc pour une union civile homosexuelle qui ne passe pas par le greffe du tribunal d’instance, mais par la mairie."

    Il reste toujours à achever la mise à égalité les droits entre le mariage et le Pacs, l’Inter-LGBT reste plus que mobilisée. »

    VOILA UNE RAISON DE PLUS POUR SIGNER ...

     LA PETITION PACS EN MAIRIE 

     

  • FESTIDAYS 2010 !

    Chaque édition est un  challenge : comment réussir, loin de toute grande ville, un festival LGBT, entre océan et forêt ? Avec l’édition 2010 (la 5ème depuis 2006) le pari a été à nouveau gagné. Le soleil était même (timidement) au rendez-vous ce samedi après-midi dans les rues de Mimizan Plage.

     

     Les clés de ce joli succès : une petite équipe hyper- motivée boostée par  Gaytan, le pétillant président de l’asso « Entre Nous » qui mijote pendant toute une année le programme ; mais aussi le soutien de la municipalité (divers droite) qui, cette année, n’a pas hésité à pavoiser la ville de 50 rainbow flags ; le relais enfin des associations LGBT : Ecce Homo, Flag, Contact Aquitaine, Pacs en mairie etc. Les associations basques étaient présentes avec les Bascobaroudeurs ou la LGP Biarritz.

     

    Les activités ont vraiment débuté dans l’après midi avec un joyeux village associatif en plein cœur de la cité landaise, avant de se poursuivre avec le gala au Forum de Mimizan, gala dont la marraine était Eva Darlan et qui a connu un franc succès. C’est tard, très tard dans la nuit que les festivaliers se sont couchés…

     

    Dimanche après-midi, c’est sous les caméras de FR3 Aquitaine, qu’a débuté le débat rassemblant les associatifs et les représentants de différentes sensibilités politiques (socialistes, modem, ump ) pour débattre du Pacs en mairie, de l’ouverture du mariage à tous les couples. La municipalité de Mimizan ainsi que le député des Landes A Vidalies était représentés.

     

    Voici quelques photos de la première journée.

     

     

     

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    + INFOS: FESTIDAYS

     

  • LU DANS SUD-OUEST: FESTIDAYS EN VUE !

     

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    "Les Festidays gay de l'association Entre Nous se sont imposés au fil des ans comme une animation majeure. La ville de Mimizan accueille et encourage cette manifestation qui, au-delà de son aspect résolument festif, se veut militante pour une société plus libre et plus juste pour l'ensemble des citoyens dans leur diversité et leur choix de vie.

     

    Placée sous le parrainage de la comédienne Eva Darlan, l'édition 2010 des Festidays gay des 8 et 9 mai s'annonce avec un éclat particulier, avec trois rendez-vous auxquels sont conviés tous les publics : samedi après-midi dans les rues de la plage, en soirée au Forum, dimanche après-midi au Parnasse.

     

     Trois rendez-vous

     

    Samedi 8 mai, à partir de 14 heures, dans les rues de la plage : artistes de rues et associations s'ouvrent au public par des rencontres, des débats, des informations sur les thématiques de la discrimination et l'homophobie, dans un esprit d'amitié, de tolérance et sous le signe de la fête ensemble.

     

    À 20 h 15 au Forum : cocktail et soirée de gala avec les Dancing Queens, le show acrobatique Jessyka, les concerts de Magalie Vaé, gagnante de la « Star academy 5 » et du rappeur Monis, et en seconde partie, le spectacle d'Yvette Leglaire pour un moment de folie qu'ont pu apprécier les spectateurs du Point Virgule à Paris. Tarifs : 25 euros à l'entrée, 20 euros en prévente (1). Pour les noctambules invétérés, rendez-vous après le spectacle pour la soirée club au Bar américain.

     

    Dimanche 9, à 14 h 30 au Parnasse : documentaire zapping sur l'évolution de l'homosexualité des années 1970 à 2000, débat animé par Claude Hannoy et Bernard Clément sur le Pacs et le mariage, avec la participation de personnalités politiques, du collectif Pacs en mairie et d'associations LGBT."

     

    (1) Tél. 06 85 40 52 17.

     

     

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  • SCIENCE FICTION OU TRISTE REALITE ?

    Science Fiction ou triste réalité chez nous aussi ? Déjà en 2008, la Halde estimait "injustifiée", "illégitime", et "discriminatoire", la différence de traitement entre couples pacsés et couples mariés, concernant la pension de réversion. En effet en cas de décès de son  partenaire le survivant d’un Pacs n’a toujours pas  droit en 2010 à la pension de réversion. Et cela pénalise tout le monde : hétéros ou homos pacsés. C’est pour quand l’égalité ? Rien ne presse vraiment !

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