Ce samedi matin, les baroudeurs étaient une petite dizaine pour l’ascension de l’Erintsu . Il est vrai que l’annulation de la sortie raquettes au Pourtalet avait incité de nombreux Bascos à rester…sous la couette !
Au départ, agréable soleil sur la côte : paysage idyllique…mais ce fut de courte durée, car très vite le ciel commença à s’obscurcir vers l’océan pour devenir bientôt d’un sombre, terrible et menaçant.
Et nos petits Bascos de courir, petits moutons apeurés, jusqu’à la première bergerie ouverte, le temps de laisser passer le grain…en engloutissant au passage thé et petits gâteaux au beurre.
Repus nos « aventuriers » plongèrent ensuite vers la venta Inzola pour … se ressourcer : haricots, pommes de terre rissolées à la graisse de canard… le tout agrémenté par quelques boissons alcoolisées et autres merveilles offertes par un aubergiste heureux de converser avec les seuls clients de la journée . Dehors les éléments se déchaînèrent à nouveau : pluie battante et grêle .
Et ce fut bientôt l’heure grave, celle de la décision ultime : entamer l’ascension du second sommet prévu au programme ou choisir la prudence, écourter la sortie et rejoindre les véhicules stationnés à une heure de marche…
Le terrible Erik n’était pas là. Les regards se croisèrent, s’évaluèrent …et sans l’ombre d’un doute, sans le moindre petit remord la troupe capitula en rase campagne, choisissant la retraite piteuse, filant à grandes enjambées le long de la rivière.
Néanmoins le ciel le leur rendit bien: une épouvantable pluie de grêle s’abattit sur eux à l’arrivée, tandis que des gaillards vététistes se précipitaient eux-aussi i vers la sortie du défilé.
Au final 4 heures de marche pour 2 heures de ripailles. Ne le dites à personne: Ah si les Bordelais l’apprenaient !
Prochaine sortie le 12 février pour l'Artzamendi ou montagne de l’ours à partir du Pas de Roland avec un joli dénivelé de 900 m .