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HOMOPHOBIE - Page 3

  • COMMUNIQUE DE BASCO-SPHERE, AIDES ET GEHITU POUR LE 17 MAI

     

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    COMMUNIQUE DE BASCO-SPHERE, AIDES et GEHITU

     

    Le 17 mai 1992, l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) retirait l’homosexualité de la liste des maladies mentales. Depuis 2005, le 17 mai est devenu la journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie.  

    Et pourtant beaucoup reste à faire : 80 pays n’ont-ils pas encore des lois criminalisant l'homosexualité ? En Ouganda il existe même une proposition pour l'application de la peine de mort aux personnes homosexuelles et les viols en série des femmes lesbiennes et bisexuelles sont un fait courant

    Dans de nombreuses régions du monde l’homophobie est là, violente. 

    Mais l’homophobie c’est aussi chez nous . Le rapport 2011 de l’association SOS homophobie fait un constat alarmant ; insultes, menaces, agressions verbales ; mais aussi physiques : ce sont 4 lesbiennes, gays, bi ou trans qui sont  chaque jour frappés en France. Force est de constater que pour quelques uns, l’homophobie est devenue un passe-droit banalisé, n’hésitant pas à porter un préjudice honteux à l’intégrité physique, sanitaire et morale des personnes.

    L’homophobie peut aussi se cacher au cœur même de la famille. La semaine passée, le tribunal correctionnel de Dax (Landes) a condamné pour homophobie  un homme qui avait sorti un révolver et proféré des menaces à l’encontre de son beau-fils : « Je vais le tuer, ce sale pédé qui a le sida ». 

    Si la victime a pu obtenir justice, grâce au soutien combiné du Réseau d’Assistance au Victimes d’Agression et de Discrimination et de l’association AIDES, nombreux sont celles et ceux qui subissent humiliations, exclusions et violences sans oser parler. L’homophobie est un mal qui ruine ainsi la vie des victimes, car banalisée, elle les oblige à taire leur souffrance.

    Alors comment lutter contre l’homophobie ?

    Il faut bien sûr appliquer la loi qui condamne, mais également continuer, au quotidien, l’action en faveur du respect des genres et des sexualités et pour la reconnaissance de l’égalité des droits pour tous.

    En France,  même si la situation des  communautés LGBT a progressé en terme d’acceptation, de reconnaissance, il n’ y a pas d’immunité acquise en terme d’égalité et de droit ; d’autant plus lorsque l’homophobie est institutionnelle ; l’Etat refuse ainsi toujours l’ouverture du mariage à tous et la reconnaissance des familles homoparentales.

    En Espagne, malgré les avancées légales, la transphobie rend toujours difficile l'accès au marché du travail des personnes transsexuelles. Les femmes lesbiennes et bisexuelles rencontrent  toujours des difficultés pour accéder à la fécondation assistée et le Sida reste toujours un élément de discrimination au sein même du collectif homosexuel.

    Le combat contre l’homophobie et la transphobie doit impérativement être porté sur la place publique et sera incontestablement l’un des enjeux des élections de 2012.

    C’est ce combat qui nous conduit à vous inviter à assister à la projection du film « 108 Cuchillo de palo » ce mardi 17 mai à 20h15 au cinéma le Royal à Biarritz ; projection suivie d’une rencontre avec SOS homophobie et l’ARDHIS.

    C’est ce combat qui nous conduit à vous inviter à participer au rassemblement lancé par Gehitu et Errespetuz à Donostia  le 17 mai 19:30 au Boulevard de Donostia, sous le slogan: "Gure giza eskubideak hemen eta edonon" (Ici et partout dans tout le monde, le respect des droits de l'homme pour nous aussi)

    C’est encore ce combat  qui amène les associations AIDES, Basco-sphère/ Euskal esfera et Gehitu, à faire un appel à toutes et à tous, homos, hétéros, bi, trans pour participer à la marche des fiertés de Biarritz le 18 juin, et à  l’Orgullo LGTB de Saint Sébastien.

     

  • MARDI 17 MAI 20H 15 AU CINEMA LE ROYAL A BIARRITZ

    Dans le cadre de la journée mondiale contre l’homophobie, Basco-sphère/ Euskal esfera , la nouvelle association LGBT du Pays basque vous invite mardi 17 mai à 20h 15 au cinéma Le Royal à Biarritz à assister à la projection du film « 108 Cuchillo de palo » ; projection suivie d’un débat animé par  SOS homophobie et l’ARDHIS.


     

  • LE RAPPORT 2011 DE SOS HOMOPHOBIE

     

    Hier SOS homophobie  présentait  son rapport 2011 à la presse. Yagg était présent et à réalisé à cette occasion la vidéo ci-dessus. Vous pouvez aussi télécharger gratuitement le rapport en cliquant ici!

  • PROCES DE DAX: L'HOMOPHOBIE AU COEUR DE LA FAMILLE

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    Un procès vient de se tenir  à Dax pour homophobie et sérophobie d’un homme contre son beau-fils. le verdict: une condamnation exemplaire de 5 mois de prison avec sursis, assorti de 2000 euros de dommages et intérêts. C’est une victoire incontestable pour les nombreux gays quotidiennement victimes de violences homophobes au sein même de la cellule familiale. Lire l’article du quotidien Sud Ouest

     

  • AGRESSION DE BRUNO WIEL: LE VERDICT.

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    Les quatre tortionnaires de Bruno Wiel ( photo ci-dessus) ont été condamnés vendredi par la Cour d'assises du Val-de-Marne à des peines de 16 à 20 ans de réclusion criminelle pour avoir lynché et torturé ce jeune homme un soir de 2006 à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) parce qu'il était homosexuel. Voir vidéo de l’AFP : Cliquez !

     

  • SOS HOMOPHOBIE : PAS DE HIERARCHIE ENTRE LES INSULTES !

    COMMUNIQUE DE PRESSE

    En France, le délai de prescription pour les injures à caractère raciste est d'un an. Pour les injures à caractère homophobe, il est de trois mois. Plusieurs centaines de personnes sollicitent SOS homophobie chaque année à ce sujet. Cette inégalité juridique est une discrimination qui empêche, aujourd'hui, à de nombreuses victimes de propos homophobes de pouvoir obtenir réparation auprès de la justice. C'est le cas pour les huit jeunes hommes et femmes qui ont été insulté-e-s et, pour l'une d'entre eux, frappée le 14 février 2010, lors d'un kiss in devant Notre Dame, dont le procès a lieu ce mardi 30 novembre.

    Quatre des agresseurs présumés ont été formellement identifiés par les victimes, et sont aujourd'hui poursuivis pour injures et violences volontaires aggravées. SOS homophobie s'est portée partie civile auprès des victimes, et est représentée par Caroline Mécary. Or, l'avocat des mis en cause invoque la prescription pour faire annuler les poursuites concernant les insultes. Elles sont aujourd'hui maintenues pour la victime de coups et blessures.

    Depuis mars 2010, lorsque, à l'occasion d'une instance en cours devant une juridiction, il est soutenu qu'une disposition législative porte atteinte aux droits et libertés que la Constitution garantit, le Conseil Constitutionnel peut être saisi de cette question. SOS homophobie dépose donc aujourd'hui une question prioritaire de constitutionnalité qui, si elle est approuvée par le tribunal de grande instance et la cour de cassation, sera soumise au conseil constitutionnel. Celui-ci devra s'exprimer sur la distinction dans le délai de prescription entre une insulte à caractère raciste et une insulte à caractère homophobe. Cette démarche peut suspendre le procès jusqu'à ce que le conseil constitutionnel se prononce sur cette question, dans un délai de trois mois.

    SOS homophobie ne peut tolérer qu'une hiérarchie s'opère entre les insultes fondées sur l'orientation sexuelle et celles fondées sur l'origine. Si le conseil constitutionnel met bien fin à cette discrimination juridique, alors un procès équitable pourra avoir lieu pour les victimes. Cette affaire permettrait ainsi de faire avancer le droit pour les gays et lesbiennes de France dont un grand nombre sont, chaque jour, victimes d'insultes et ne peuvent s'en défendre.

  • MOSCOU : "CONTRE LE DIKTAT SODOMITE EUROPEEN"...

    Samedi ce sont plusieurs centaines d’homophobes qui ont manifesté à Moscou  pour protester contre la  décision de la Cour Européenne des Droits de l’Homme de condamner la Russie  pour avoir interdit la Gay pride .

     

     La CEDH avait constaté le 21 octobre dernier qu’il y avait bien eu violation des articles 11 (liberté de réunion et d’association), 13 (droit à un recours effectif) et 14 (interdiction de discrimination) de la Convention de sauvegarde des droits de l’Homme et des libertés fondamentales et avait en conséquence  condamné la Russie à verser à Nikolai Alekseev (Président de Gay Russia) 12000 euros de dommages-intérêts et 17510 euros pour les frais de procédure.

     

    Cela ne semble pas avoir plu aux vieux démons russes ! La manifestation de samedi était organisée par des groupes orthodoxes et a débuté par une prière, rapporte l’agence d’État Ria Novosti. Et surtout cela annonce de sérieux soucis de sécurité  pour la 1ère Gay Pride autorisée de Moscou en mai 2011. Toujours selon Ria Novosti, un des responsables de cette manifestation a en effet déclaré que si une gay pride était autorisée par les autorités moscovites, un conflit entre la police et le peuple qui considérerait la manifestation comme immorale était à prévoir…

     

    Vidéo de la dernière tentative de Gay Pride à Moscou

     

  • SEXION D"ASSAUT: LES ASSOCIATIONS LGBT SE MOBILISENT

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    COMMUNIQUE DE PRESSE

     

    La Fédération LGBT et le Collectif Contre l'Homophobie appellent à l'annulation des concerts :

     

    Le groupe de rap français Sexion d'Assaut est depuis septembre au cœur d'une polémique suite à des propos et des textes de chansons homophobes. Depuis, 16 de leurs concerts ont été annulés suite à la mobilisation d'associations Lesbiennes, Gaies, Bi et Trans (LGBT) ou de responsables de salles qui ont dénoncé leurs propos.

    Sexion d'Assaut a commis un nouveau titre
    Le Relais* (street clip, partie 1 des Chroniques du 75) qui débute par un texte de condamnation anonyme de leurs dérapages, suivi de paroles et de gestes des plus explicites de la part des membres du groupe, comme celui de trancher la gorge :

    « Tu vas être déçu si tu voulais qu’on se barre
    T’as été très con de croire que tu pourrais nous barrer la route.
    .../...
    T’inquiètes les crocs j’les ai toujours,
    Ceux qui disent qu’on a changé sont peut-être tous sourds.
    Tu souffres le débit de scoops et tu souffres quand t’entends l’arrivée des secours.
    .../...
    [Refrain]
    Sexion D’Assaut, ça te fait l’effet d’un coup de lame,
    [geste de trancher la gorge]
    Pour techniques interdites on plaidera sûrement coupable. »

    Sexion d'Assaut, qui a récemment multiplié les regrets dans les médias, apporte par ce clip datant du 12 octobre 2010 un cinglant démenti à ses propres excuses. Ce clip révèle une opération marketing, menée par Sexion d'Assaut et Sony Music France, qui dupe encore un certain nombre de personnes, de journalistes et de responsables associatifs.

    A l'image d'Alain David, maire PS de Cenon, Patrick Duval, directeur de la salle du Rocher du Palmer (Cenon), et de Jean-Jacques Lasserre, responsable de la salle du Ramier (Toulouse), qui arguent des regrets du groupe pour refuser d'annuler les concerts prévus le 22 octobre à Toulouse, le 23 à Cenon.

    La Fédération LGBT et le Collectif Contre l'Homophobie s'associent à la demande d'annulation des ces deux concerts par Arc en Ciel Toulouse et le collectif d'associations LGBT de Bordeaux qui ont tenté de dialoguer. Des associations qui refusent de servir de faire-valoir et d'alibi.

    Désormais, Alain David, Patrick Duval et Jean-Jacques Lasserre, par ailleurs responsable d'une discothèque gay, ne pourront plus tirer prétexte des excuses du groupe, qui n'en sont pas, pour maintenir les concerts, sinon d'être complices de la duperie de Sexion d'Assaut. Si les propos incriminés avaient été à connotation raciste ou antisémite, nous n'aurions certainement pas eu à leur demander l'annulation des concerts, puisqu'ils l'auraient probablement fait d'eux-mêmes.

    Sous couvert d'un accord signé avec le Comité IDAHO et le CRAN, qui ne saurait lier nos associations, Sexion d'Assaut démontre qu'il n'a cure de  la lutte contre l'homophobie, contrairement à tout ce qui a été prétendu.

    La lutte contre l'homophobie et le sexisme doit être menée avec des exigences fortes, sans accord précipité, c'est pourquoi la Fédération LGBT et le Collectif Contre l'Homophobie exigent l'interruption de cette tournée, la signature d'un accord vraiment contraignant pour le groupe. A défaut, nos associations poursuivront leur mobilisation, sans relâche.

     

    NDLR : Voici le dernier clip incriminé

     

     

     

      

    LGP Bordeaux, le Girofard (centre LGBT Gironde Aquitaine), Wake Up (l'association des étudiants et des jeunes LGBT de Bordeaux), le Refuge, Homosexualité solidarité Bordeaux, la Prem'se, ADHEOS (Association d'Aide de Défense Homosexuelle pour l'Égalité des Orientations Sexuelles, Charente-Maritime), Collectif Contre l'Homophobie, Fédération LGBT, la Maison des femmes (Gironde), le Mouvement des jeunes socialistes de Gironde et de Charente Maritime, ENTRE NOUS (Landes), Contact Aquitaine, Mutatis Mutandis (Gironde) Aides Gironde, Ecce homo (Lot-et-Garonne), Le Mouvement Français pour le Planning Familial Gironde ;  appellent à une

     

     Manifestation SAMEDI 23 OCTOBRE à 19H

    devant le Rocher de Palmer à Cenon

  • BELGRADE : LES HOMOPHOBES SACCAGENT LE CENTRE - VILLE

    La  Gay Pride de Belgrade  a bien eu lieu, réunissant près d’un millier de marcheurs. Marche pacifique bien sur, mais encadrée par cinq véhicules blindés de la police !!!  Pas moins de 6000 policiers avaient été même  mobilisés, et des hélicoptères survolaient le cortège… Sage précaution.

    La matinée et le début de l'après-midi ont été en effet marqués selon les agences de presse, par des heurts violents entre la police et  quelques centaines de jeunes homophobes : Des hooligans et des militants des groupes radicaux d’extrême droite qui ont  attaqué les policiers , jetant des pierres et des cocktails molotov ( voir vidéo). Ils ont même investi et tenté d’incendier le siège du Parti démocratique,  le parti de centre-gauche au pouvoir. Ils ont également attaqué le siège de la télévision d’Etat, la RTS…

    Ces groupes violents  sont bien connus, écrit Jean-Arnault Dérens, correspondant de RFI à Belgrade   : « il s’agit de mouvements comme Obraz, 1389 ou Nasi, dont l’interdiction avait été envisagée l’an dernier, après les menaces proférées contre la Gay Pride et le meurtre du supporteur français de football Brice Taton, lynché en plein centre de Belgrade. .. »

    Au final, les heurts ont fait selon le Ministère de l’intérieur, 78 blessés parmi les policiers et 17 parmi les manifestants ; 101 personnes ont été interpellées et 53 arrêtées.

    Après un rassemblement festif à l'issue de la gay pride, il était prévu que les marcheurs  quittent les lieux à bord d'autobus de la police…

     

  • SOS HOMOPHOBIE : A PROPOS DU GROUPE DE RAP SEXION D'ASSAUT

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    COMMUNIQUE DE PRESSE de SOS HOMOPHOBIE

    Le groupe de rap français Sexion d'Assaut est l'objet d'une polémique de plus en plus importante depuis plusieurs jours, suite à la grande médiatisation de l'interview donnée au magazine International Hip Hop en juin dernier où le groupe se déclare, entre autres, "100% homophobe".

    SOS homophobie se félicite que de tels propos scandaleux aient été remarqués et relayés par plusieurs organes de presse, et que l'opinion publique ait marqué suffisamment fort sa désapprobation pour que le groupe revienne sur ses déclarations - même si les motifs avancés peuvent paraître douteux, le groupe invoquant notamment le fait qu'il ne connaissait pas très bien la définition du terme "homophobe"... Doit-on rappeler au groupe que, chaque jour, trois actes homophobes sont rapportés à SOS homophobie ? Que des personnes se font discriminer, injurier, frapper, tabasser voire tuer (15 meurtres à caractère homophobe depuis 2001 en France) en raison de leur orientation sexuelle ? 

    Sexion d'Assaut a envoyé un nouveau communiqué de presse le 28 septembre, dans lequel il présente publiquement ses excuses, affirmant que les propos ont été mal retranscrits dans l'interview. "Nous considérons au contraire comme une invitation au courage la remise en cause et la réflexion déclenchées par cette polémique" : SOS homophobie prend acte de ces déclarations d'intentions.


    Mais que propose concrètement Sexion d'Assaut ?


    Les chanteurs acceptent-ils de retirer tous les propos homophobes contenus dans leurs chansons ? *
    Acceptent-ils de ne pas chanter les chansons contenant des propos homophobes lors des multiples concerts prévus dans les mois à venir ?
    Acceptent-ils de les retirer de la vente, pour cesser de s'enrichir sur des propos discriminatoires ?
    Acceptent-ils de faire connaître la lutte contre l'homophobie, et de diffuser des messages des associations qui, au quotidien, accompagnent des victimes, lors des concerts ou via leur site internet ?
    Acceptent-ils de reverser une partie de leurs bénéfices à des associations bénévoles qui luttent depuis plusieurs années pour accompagner les milliers de personnes victimes d'homophobie en France ?

    Le groupe déclare: "Nous souhaitons au contraire qu’il soit l’occasion, pour nous et pour tous, de poser notre regard sur ce que nous ne voulions pas voir, d’écouter celles et ceux que nous ne voulions pas entendre et de nouer avec eux un dialogue jusqu’alors inexistant" : SOS homophobie est disponible pour faire découvrir aux membres du groupe la réalité que recouvre le terme "homophobie". Mais si ces excuses ne sont pas suivies d'actions, l'hypocrisie du groupe, déjà palpable quand il déclare ne plus proclamer son homophobie car cela ne serait pas bon vis-à-vis du public ("on nous a fait beaucoup de réflexions et on s'est dit qu'il était mieux de ne plus trop en parler parce que ça pouvait nous porter préjudice"), ne ferait plus aucun doute.

    SOS homophobie demande que le mal que Sexion d'Assaut a fait en incitant à la haine envers les gays et lesbiennes soit réparé par des actions concrètes du groupe pour la lutte contre l'homophobie.
    Sexion d'assaut n'est pas digne de représenter la France aux MTV Europe Music Awards, dont le site internet présente ainsi le groupe: "des textes forts, frais et bien plus dynamiques que ce qui se fait d'habitude".

    * Florilège :

    Dans le morceau « Œil de verre » (Maska) : "Ya à mon goût beaucoup trop de gays" ; 

    Dans le morceau « On t'a humilié »: «Je crois qu'il est grand temps que les pédés périssent, coupe leur le pénis, laisse les morts, retrouvés sur le périphérique»;

    Dans le morceau « Cessez le feu »: « Lointaine est l'époque où les homos se maquaient en scred / Maintenant se galochent en ville avec des sapes arc-en-ciel / Mais vas-y bouge, vas-y bouge Toutes ces pratiques ne sont pas saines »

    Dans le morceau « Choqué » : « Il est devenu gay à croire que ça manque de chattes » ;   

    Dans le morceau "22h45" (Maître Gims): « bande de PD, de pédales, de bâtards, les singes ne mangent pas que des bananes ».

  • L' EDUCATION NATIONALE CONTRE L' HOMOPHOBIE: " PEUT MIEUX FAIRE"

     

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    Selon l’Inter-LGBT, la campagne contre l’homophobie organisée par le Ministère de l’Education Nationale n’a touché que la moitié des établissements : Lancée au printemps dernier, cette campagne intitulée «Homo, bi, hétéro? L’orientation sexuelle n’est pas toujours simple» s’était traduite par l’envoi d’affiches et de cartes dans tous les collèges et lycées publics et privés. Mais  50% des chefs d’établissements ont indiqué qu’ils n’ont rien reçu… le matériel ayant, semble-t-il, parfois été jeté par  des responsables qui ne voyaient pas l’utilité de cette campagne ou bien rangé pour affichage en septembre. Quand aux établissements qui ont reçu les affiches, ils les ont  placées dans 41% des cas  proche  ou à l’intérieur des infirmeries,  «donc pas forcément visibles du plus grand nombre». 

    Le matériel  renvoyait les jeunes s’interrogeant sur leur sexualité vers un numéro de téléphone (ligne azur) ou un site web géré par l’association Sida info service. La ligne azur a reçu 400 appels : 40% concernaient des jeunes de moins de 15 ans, 52% émanaient de filles.

    Au final, un bilan franchement mitigé ! Mais l’Inter-LGBT ne baisse pas les bras et demande  « que cette campagne soit reconduite au premier trimestre… il faut que le ministre de l’Education Luc Chatel mette en place des groupes de travail pérennes sur toutes les discriminations, et cela avant un remaniement ministériel qui nous ferait tout reprendre à zéro»

    Nous attendons le prochain bulletin !

     

  • LA DELIRANTE CROISADE ANTIGAYS D'UN RELIGIEUX ORTHODOXE

     

    Le métropolite de Plovdiv (la seconde plus grande  ville bulgare, après la capitale Sofia) , Nikolaï, vient d'ajouter une nouvelle ligne à son CV – déjà chargé – de provocateur. Cet homme, qui occupe dans l'église orthodoxe bulgare une fonction équivalente à celle de l'évêque chez les catholiques, a profité de la célébration de la réunification de la Bulgarie, le 6 septembre, pour s'en prendre une fois de plus aux homosexuels et, plus généralement, s'élever contre le "joug de la lubricité". Lire l’article du Courrier international CLIQUEZ !

     

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  • EBRAHIM HAMIDI A 18 ANS ET IL VA ÊTRE PENDU.

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    Nous évoquions dans un post récent  "La sinistre réalité de l'Iran des mollahs" le cas d’Ebrahim Hamidi, un jeune iranien  de 18 ans qui risque d’être pendu car accusé d’ homosexualité. Hier est paru dans le quotidien Le Monde cet appel de  Philippe Besson et Gilles Leroy, écrivains, appel soutenu par une vingtaine de personnalités du monde de la culture :

     

    "Après Sakineh Mohammadi Ashtiani condamnée à la lapidation pour adultère, l'Iran persiste et signe en condamnant à la pendaison un jeune homme soupçonné d'homosexualité. Ebrahim Hamidi a 18 ans et il va mourir. Dans son pays, l'Iran, il a été reconnu coupable d'un crime abominé, de ceux qui condamnent à la pendaison. Ebrahim Hamidi serait homosexuel. Donc il doit mourir. Car, si les juges de Téhéran n'hésitent pas à vouer à la lapidation une femme accusée d'adultère, ils livrent également au bourreau l'homme soupçonné de dormir dans le même lit que son semblable. 

     

    Cette seule perspective suffirait à nous horrifier, tant elle est contraire à la notion même d'humanité et nous laisse imaginer la terreur dans laquelle vivent les homosexuels iraniens, obligés de se taire, de mentir, de nier leur identité.

     

    L'accusation aurait été montée de toutes pièces à la suite d'une rixe banale, les dénonciations faites par des tiers emprisonnés l'auraient été au prix de promesses de remise en liberté, les aveux d'Ebrahim extorqués sous la torture. Au cours de son procès, l'accusé n'a pas eu droit à la moindre représentation légale. Quant au verdict, il a été prononcé par un magistrat qui s'en est remis à son propre jugement, procédure utilisée lorsqu'il n'existe pas de preuve formelle.

     

    SUBIR LA TERREUR

     

    Au mois de juillet, en un rebondissement spectaculaire, la "victime" présumée d'Ebrahim Hamidi a reconnu avoir porté contre lui de fausses accusations sous la pression de ses parents. On pourrait croire que cette rétractation aurait entraîné l'annulation de la sentence. Pas du tout. Ebrahim Hamidi est toujours coupable, d'un "crime" qu'il n'a pas commis. Est-il homosexuel ou non ? Qu'importe. Il doit mourir.

     

    Il le doit, pour que tous les "vrais homosexuels" continuent de se dissimuler et de subir la terreur en silence. Il le doit, pour qu'on comprenne que la justice iranienne ne peut pas se tromper. Et il va mourir, si nous ne nous mobilisons pas. Si nous ne réveillons pas les consciences. Si nous ne crions pas haut et fort et partout que cette condamnation est insupportable et qu'elle doit être cassée."

     

    Cet appel est aussi soutenu par Alfredo Arias, Dominique Blanc, Arnaud Cathrine, Clara Dupont-Monod, Arnaud Dreyfus, Isabelle Gallimard, Christophe Girard, Valentine Goby, Vincent Josse, Pascale Kramer, Claude Lanzmann, Camille Laurens, Benoît Legemble, Jonathan Littell, Paul Otchakowsky-Laurens, Atiq Rahimi, Chantal Thomas et Mathieu Vidard.

     

    NDLR : Vous pouvez signer une pétition en ligne ouverte pour tenter d'empêcher son exécution . 

     

  • L'HOMOPHOBIE A L'ECOLE, CA CONTINUE ...

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    Le Monde  évoque en page 9 de  son édition de ce jour  un rapport confidentiel sur les discriminations à l’école : Un  groupe de travail de dix personnes a mené d’octobre 2009 à mars 2010 une cinquantaine d’auditions   et a abouti à un constat alarmant : la banalisation des discriminations ayant pour origine  le handicap, le sexisme, l’orientation sexuelle ou l’origine.

     

    Les manifestations homophobes notamment  se banaliseraient  et l'école se montrerait trop rétive à réagir. Et cela en dépit de quelques timides initiatives : affiches… (Mais à noter que  ces initiatives  sont quasi inexistantes  en collège !)

     

    Et pourtant relève Le Monde  les conséquences sont graves pour les victimes, du décrochage scolaire à la tentative de suicide  :  «la première cause de mortalité chez les collégiens est le suicide, rappelle-t-on  dans l'entourage de M .Chatel. Et la première raison en est l'orientation sexuelle.»

     

    Espérons que l’Education nationale ne se contente  pas de ce  simple constat et des modestes propositions du groupe de travail mais  adopte enfin les mesures qui s’imposent !