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HOMOPARENTALITE - Page 2

  • ENQUÊTE SUR LA VIE QUOTIDIENNE DES FAMILLES HOMOPARENTALES

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    Une enquête vient d’être lancée par Martine Gross, sociologue au CNRS et Jérôme Courduries, anthropologue au Centre Norbert Elias pour mieux connaître la vie quotidienne des familles homoparentales. Si vous êtes parents d’enfants mineurs ou majeurs et vivant en couple avec une personne de même sexe, vous pouvez répondre au  questionnaire en ligne 

  • UN PRÊTRE DU DIOCESE DE BAYONNE PARLE DE L'HOMOPARENTALITE

     

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    Dans une tribune libre publiée ce jour par le Journal du Pays Basque un prêtre du diocèse de Bayonne aborde le thème de l’homoparentalité. Nous nous permettons de mettre en ligne le texte que nous vous invitons à lire et à commenter par mail à bascoblog@gmail.com ; et pourquoi ne  pas rédiger un texte qui s’intitulerait « L’homoparentalité en réponses ! »

     

    L’homoparentalité en questions ?

     F. -X. ESPONDE / Prêtre

     

    Il est des sujets sensibles qui concernent des minorités mais dont l’incidence sur le groupe social est importante.

    Comme pour l’homoparentalité qui concerne des parents de même sexe à la suite de la recomposition des familles après divorce ou par le choix d’un des parents à une relation nouvelle du couple…

    Vis-à-vis de la famille nucléaire basique et traditionnelle, cet horizon de l’homoparentalité pose bien des questions qui vont au-delà des humeurs incantatoires des pour ou des contre le principe lui-même.

    La famille nucléaire individualisée père/mère/enfants est de projection récente, du XIXe siècle, comme le soulignent les sociologues. La famille précédente ressemblait davantage à une tribu, une communauté de générations réunies ensemble.

    Dans le Code civil français, où la famille homoparentale n’est pas reconnue, la filiation prime sur le statut des parents et l’état civil veille a minima à ne pas confondre ces deux niveaux de rapports. Dans la famille homoparentale, un parent social s’ajoute au parent légal sous un rapport de coparentalité inédit pour le cas.


    Selon des situations diverses

    Comment se greffe ce nouveau parent dans des unions hétérosexuelles antérieures ?

    Quels arrangements permettent l’éducation d’un enfant tiers pour ce nouveau parent qui a un autre père ou une autre mère biologique antérieure ?

    En cas de rupture dans le couple homoparental, entre les deux “parents” homme ou femme pour le cas, ou une invalidité ou un décès dans le pire des cas, quelles protections permettent de garantir les droits de l’enfant ?

    La loi française autorise l’adoption par une mère célibataire mais non par un couple pacsé, ou dans un couple homoparental caché, que répondre à ces couples homoparentaux en droit d’avoir un enfant faute de pouvoir l’obtenir par eux-mêmes ?

    Depuis une première décision de la Cour de cassation le 24 février 2006 autorisant deux femmes à être mères de deux enfants de l’une d’elles, la question taraude en France d’autres couples homoparentaux.

    Dans cet ordre d’idée, la revendication à la PMA (procréation médicale assistée) pour ces unions étant interdite par insémination avec donneur pour femme seule et homosexuelle, comme est interdite la gestation pour autrui, le débat revient sur le devant de la scène.

    Ces pratiques interdites en France étant permises en Espagne, en Hollande, en Belgique, en Grande-Bretagne ou au Danemark, ces naissances se pratiquent à l’étranger et se régularisent en France, une façon somme toute relative de les considérer légitimes en droit français !

    Sylviane Agacinski proposait cette réflexion dans un de ses livres : “Si l’ordre humain, social et symbolique donne aux individus une filiation double mâle et femelle, ce n’est pas en raison de sentiments liant les parents, des désirs qui les animent, des plaisirs qu’ils se donnent, la condition sexuée de l’existence humaine et de l’hétérogénéité de toute génération dont la culture a choisi ce modèle”.

    Vient désormais le temps de savoir si ce propos est entendu aujourd’hui par des milieux différents qui n’en comprennent pas le sens !


    Article à retrouver sur le le JPB,quotidien que nous vous engageons à acheter régulièrement pour sa qualité d’information et d’écriture ! 

  • UN PAS VERS LA RECONNAISSANCE DE L'HOMOPARENTALITE

    Une juge aux affaires familiales de Bayonne vient d’accorder l’autorité parentale à une femme  sur les enfants de sa compagne.  Pour comprendre l’importance de cette décision il faut rappeler que l'article 377 du code civil n’ouvre  la possibilité d'une délégation d'autorité parentale à un tiers  que seulement «lorsque les circonstances l'exigent». Or dépassant cet article cette juge a pris sa décision sur le simple constat de la réalité de la famille homoparentale. Lire l’article de du quotidien Sud Ouest

    C’est une très  bonne nouvelle pour cette famille et aussi une réponse indirecte  à tous ceux qui affirment ces derniers temps  que la famille homoparentale n’a pas d’existence légale (voir  vidéo ci-dessous)

     Au-delà de cette décision ponctuelle se pose la nécessité d’une reconnaissance  des familles homoparentales par le législateur. Mais pour l’instant, force est de constater que  la majorité parlementaire du Palais Bourbon, sous l’influence la droite populaire, l’aile ultra conservatrice de l’UMP, s’oppose obstinément à la moindre évolution ( voir vidéo ci-dessous)

    Bien des familles homoparentales souhaiteraient  pourtant vivre  dans l’égalité des droits sans avoir a recourir à d’hypothétiques décisions de justice.

     Ce sera  l’un des enjeux des élections de 2012 !

     

     

  • CE QUI A CHANGE DEPUIS LA LOI SUR L'HOMOPARENTALITE

    En 2005 l’Espagne ouvrait le mariage à tous et permettait  l’adoption  par les couples homosexuels: six familles homoparentales de la Catalogne et de Valence (trois avec des mères lesbiennes et trois avec des pères gays)  témoignent.

    Vidéo  sous-titrée en français.

    Homo Baby Boom (avec sous-titres en français) from FLG Associació Famílies LGTB on Vimeo.

  • LA FAMILLE HOMOPARENTALE AU PROGRAMME DES TERMINALES L

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    COMMUNIQUE DE L’ADFH


    Le 31 octobre 2011

    Suite à l’intervention de l’ADFH et aux réactions de nombreux enseignants, le Ministère de l’Education Nationale a modifié le programme de la nouvelle spécialité « Droit et Grands Enjeux du Monde Contemporain » (DGEMC) en classe de terminale série littéraire.

    Le chapitre 2.5 de ce programme, intitulé « L’évolution de la famille », excluait au départ toute référence explicite aux familles homoparentales. L’ADFH s’en est alors vivement émue auprès de la Direction Générale de l’Enseignement Scolaire (DGESCO). Les experts de la DGESCO ont finalement accédé à notre demande, et intégré l’étude des familles homoparentales au programme de cet enseignement.

    La version définitive de ce programme, parue au Journal Officiel (arrêté du 12-7-2011 – J.O. du 20-9-2011), indique en effet désormais (chapitre 2.6) :

    « Après avoir constaté l’absence de définition de la famille, on montrera, par une analyse juridique et historique, qu’elle a profondément évolué et qu'elle est devenue multiforme (famille biologique, adoptive, monoparentale, homoparentale, recomposée, nucléaire, élargie) et on proposera aux élèves d'en rechercher une définition. »

    L’ADFH se félicite de la prise en compte des familles homoparentales dans ce programme éducatif, et rappelle qu’elles constituent aujourd’hui une réalité incontestable dans la pluralité des formes familiales existantes. Dans un contexte de vives polémiques et de pressions conservatrices liées à l’étude du genre dans les programmes de première, l’ADFH veillera à ce que le thème de l’homoparentalité soit traité de manière correcte et approfondie dans les manuels de DGEMC à paraître pour la rentrée 2012.

    + infos : http://www.adfh.net/

     

     

     

  • ELLE NE PEUT PAS CITER LES FAMILLES HOMOPARENTALES....

     

    apgl


    ASSOCIATION DES PARENTS ET FUTURS PARENTS GAYS ET LESBIENS

    COMMUNIQUE DE PRESSE

                                                                                                                                                                                                                                                                                    PARIS, le 28 Octobre 2011

     

    RENCONTRE AVEC MADAME LA SECRETAIRE D’ETAT A LA FAMILLE : L’ABOUTISSEMENT DE CINQ ANNEES DE REPLI

     

    L’APGL (Association des Parents et futurs parents Gays et Lesbiens) a rencontré Mme la secrétaire d’Etat à la Famille, Mme Claude Greff, le jeudi 27 Octobre 2011.

    Madame la secrétaire d’Etat se présente comme étant la ministre de toutes les familles et de tous les enfants. Elle n’inclut toutefois pas – dans cet ensemble – les familles homoparentales et les enfants issus de ces familles. Interrogée sur cette « omission » (voir l’interview qu’elle a accordée suite à sa prise de fonction1), Mme la secrétaire d’Etat répond qu’elle ne peut pas citer les familles homoparentales parce que celles-ci n’existent pas légalement dans notre pays.

    Madame la représentante du Gouvernement Français se dit également opposée à toute évolution législative en faveur des familles homoparentales, considérant que « la société n’est pas prête et doit encore évoluer ». Interrogée sur le fait qu’une majorité de français se dit favorable à l’ouverture de l’accès à l’adoption par les couples de même sexe2,3, Mme la secrétaire d’Etat répond qu’elle ne croit pas aux sondages et que sa perception personnelle est toute autre.

    Les décisions du gouvernement actuel seraient-elles guidées par une vision parcellaire voire partisane de la France ? L’APGL doit-elle rappeler au gouvernement qu’un ministre de la République est au service des citoyens – et que la mission qui lui est confié ne peut être guidée par des « perceptions personnelles » ?

    Selon Madame la secrétaire d’Etat à la famille, « la société doit évoluer, c’est le préalable obligatoire à toute évolution législative ». L’APGL n’a cependant obtenu de sa part aucune proposition concrète pour accompagner cette évolution. Comment le pourrait-elle d’ailleurs puisqu’il lui est interdit de parler des familles homoparentales ? 

    L’APGL fait le bilan – très amer – des cinq années de gouvernance qui viennent de s’écouler. Cinq années durant lesquelles Mr le Président de la République n’a pas tenu les maigres engagements qu’il avait pris en faveur des familles homoparentales en 2007 dans son programme présidentiel. Cinq années de repli, de soumission aux groupes de pression catholiques et d’inaction gouvernementale qui aboutissent – aujourd’hui – à ce que la représentante du gouvernement en charge de la famille ne puisse même plus prononcer des mots indispensables pour désigner la réalité que vivent aujourd'hui, en France, des centaines de milliers d'enfants et leurs familles. Mots qui ont pourtant trouvé leur place, depuis plusieurs années, dans les dictionnaires français grâce au patient travail d'explication et d'information mené par l'APGL et les homoparents : familles homoparentales et homoparentalité.

    1http://www.lefigaro.fr/politique/2011/07/24/01002-20110724ARTFIG00193-claude-greff-la-secretaire-d-etat-de-toutes-les-familles.php

    2http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-63-des-Francais-favorables-au-mariage-homosexuel-selon-un-sondage-Ifop-_6346-1848752-fils-tous_filDMA.Htm

    3http://www.bva.fr/fr/sondages/questions_d_actualite_pour_la_matinale_de_canal/les_francais_et_les_droits_des_couples_homosexuels.html

     

     

  • L'APGL INTERPELLE LA SECRETAIRE D'ETAT A LA FAMILLE

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    ASSOCIATION DES PARENTS ET FUTURS PARENTS GAYS ET LESBIENS


    COMMUNIQUE DE PRESSE



    PARIS, le 19 octobre 2011

     

    CLAUDE GREFF SOUTIENT LES FAMILLES CATHOLIQUES TRADITIONNELLES : QUID DES AUTRES FAMILLES ?

     

    L’APGL (Association des Parents et futurs parents Gays et Lesbiens) prend acte de la création du Fonds de Dotation pour la Fondation de la Famille, fonds initié par l’association CLER Amour et Famille.

    L’APGL note que ce fond – dont le but déclaré est de « promouvoir et soutenir toutes actions permettant d’aider les familles à jouer leur rôle de premier lieu d’intégration social » – exclue les familles homoparentales qui sont pourtant des familles fragilisées et précarisées, du fait de leur non-reconnaissance légale.  

    Cette initiative – également portée par l’Association Famille de France et les Associations Familiales Catholiques – repose sur une logique d’exclusion et ne cache pas son fondement religieux, fondement qui sert de base à toutes les initiatives de l’Association CLER Amour et Famille créée par le père Denis SONET.    

    L’APGL s’étonne, pour ces deux raisons, que cette fondation soit soutenue par Madame Claude Greff, secrétaire d’état à la Famille qui a accepté de présider le comité de parrainage de la Fondation de la Famille. Qu’est-il advenu du principe de laïcité ? Le gouvernement actuel compte-t-il s’affranchir de ce principe fondateur de la République Française ?

    L’APGL se demande si madame la Secrétaire d’Etat à la Famille compte s’engager tout autant dans un soutien actif pour la défense et la reconnaissance des familles homoparentales qui en ont grandement besoin.

    Que propose Madame Claude Greff pour mettre fin aux discriminations dont les familles homoparentales sont actuellement victimes ? Quelles actions de soutien envisage-t-elle de mettre en place pour les familles homoparentales, dont la fragilisation a été sciemment institutionnalisée par l’appareil d’Etat ?

    Telles sont les questions que l’APGL posera à Mme Claude Greff lors de son entrevue avec elle, le 27 Octobre prochain.

     

  • NE DITES PAS QUE VOUS NE LE SAVIEZ PAS: RAPPORT DU GROUPE UMP

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    Le groupe UMP de l’Assemblée Nationale a rendu  public un rapport présentant 30 propositions sur la famille .Pour consulter l’intégralité du texte, cliquez: Rapport du Groupe Travail Famille Juillet 2011. 

    Il faut noter que pas une seule association en lien avec l’homoparentalité n’a été consultée ; rassurez-vous  les associations familiales religieuses chrétiennes ( tiens...exit aussi les juifs et les musulmans ) ont été par contre nombreuses à donner leur avis !

    Des concepts étonnants apparaissent «  la notion de famille durable »???  « le PACS  s’inscrit dans l’instant … l’institution du mariage  s’inscrit dans l’avenir. »  Mais retenons surtout , en ce qui nous concerne,  les extraits suivants du rapport ( pages 24 et 25):

     « Enfin, quelle réponse apporter aux revendications de certains couples homosexuelsqui demandent le mariage, quand aujourd’hui, ces derniers ne représentent que moins de 5% des PACS qui sont conclus, alors même que ce type d’union se voulait être la réponse à leurs revendications ?

     Derrière la question du mariage se trouve clairement celle de l’adoption, que vaudrait un mariage qui n’intégrerait pas la présomption de paternité ?

     Or la littérature est abondante sur le rôle structurant de la famille qui est le lieu d’apprentissage de l’enfant, un enfant qui a besoin de l’altérité pour se construire. Le Professeur ABECASSIS insiste sur la convergence de deux exigences : la séparation, la distinction par le père et l’union grâce à la mère. Le père et la mère ne peuvent s’échanger ces rôles. D’après ce dernier, dans les situations de monoparentalité, naturellement, l’enfant choisira en plus du parent qui l’élève, un modèle du sexe opposé, lorsque le second parent manque.

     Le groupe de travail « Nouvelles familles » du Laboratoire d’idées du Parti Socialisteconsidère que la filiation devrait être établie à partir de l’engagement parental, et non à partir de la conception biologique de l’enfant. Dès lors, « le nombre de parents pouvant s’engager dans une responsabilité parentale à l’égard d’un enfant varie en fonction de l’histoire familiale. Une famille peut reposer sur un seul parent (famille monoparentale). Elle peut reposer sur deux parents (famille traditionnelle, famille homoparentale par adoption, gestation pour autrui ou par insémination par donneur). Elle peut reposer sur trois ou quatre parents (famille recomposée ou famille homoparentale fondée sur le modèle de la coparentalité). Elle peut aussi reposer sur davantage de parents, si l’histoire de la famille et de ses recompositions se poursuit en s’appuyant sur d’autres adultes engagés dans une responsabilité parentale ».

      Or comme l’a indiqué Xavier LACROIX, membre du Conseil National d’Ethique, lors de son audition, « sous prétexte de lutter contre une prétendue discrimination entre les adultes,on en créerait une bien plus réelle et bien plus grave entre les enfants, en privant certains de deux biens élémentaires » :

     -deux repères identificatoires, masculin et féminin, dans l’univers de sa croissance intime. Nous connaissons avec précision et avec finesse tout ce qu’un enfant, qu’il soit garçon ou fille, doit aux identifications et différenciations avec son père et sa mère pour la découverte de son identité. 

    -une généalogie claire et cohérente, lisible.

     Propositions :

     -Maintenir une différence subjective et créancière de droits entre le PACS ou le concubinage et le mariage. Un contrat civil comme le PACS qui s’inscrit dans l’instant ne peut porter les mêmes droits que l’institution du mariage qui s’inscrit dans l’avenir. Maintenir le mariage comme lien de deux personnes de sexe différent.

    -Avoir deux parents de sexe différent étant un bien élémentaire de l’enfant, prioriser l’adoption par les couples ou par les célibataires du cercle familial. La monoparentalité peut être une circonstance de la vie, elle ne doit pas fonder le projet. »

     Bref que des propositions progressistes pour le prochain mandat !!! 

     Alors n’oubliez surtout pas le slogan de la lesbian gay pride : « 2011 je prends connaissance du rapport, 2012, JE VOTE ! »

    AUX URNES CITOYENS !!!

    (Source du rapport: http://yagg.com/)

    Comment, vous n'avez  toujours pas compris le  concept de famille durable? Ecoutez donc M Mariton, membre du groupe de travail, l'expliquer:


    Pour une famille durable par Reforme_et_Modernite

     

  • UNE AVANCEE: UNE LESBIENNE OBTIENT L'AGREMENT POUR ADOPTER

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    Le conseil général de l'Essonne vient d’ accorder un agrément d'adoption à une femme de 33 ans qui s'était déclarée homosexuelle. Lire l’article sur le site de Sud Ouest

  • LETTRE OUVERTE A J-F COPE, SECRETAIRE GENERAL DE L'UMP

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    LETTRE OUVERTE

    De  L’ASSOCIATION DES FAMILLES HOMOPARENTALES

    Au  SECRETAIRE GENERAL DE L’UMP


    Le 21 avril 2011

    Monsieur le Secrétaire Général de l’UMP,

    Nous venons de prendre connaissance de l’argus flash UMP "le projet du PS – Des mesures d’un autre siècle" disponible sur internet à l’adresse : http://statique.lemouvementpopulaire.fr/DIVERS/AF-projet-PS.pdf

    Page 10, dans la rubrique « Une attaque en règle contre la famille » vous découvrez « qu’un couple d’un homme et d’une femme, ce n’est objectivement pas la même situation qu’un couple de 2 personnes de même sexe » et en déduisez qu’il n’y a pas « d’inégalité de situation entre les couples hétérosexuels et homosexuels » puisque ces couples sont constitués différemment. Paradoxalement, vous indiquez dans le même paragraphe que le droit de mener une vie familiale s’applique à tous, quelle que soit son orientation sexuelle... mais sans le mariage.

    Ainsi vous reconnaissez bien le principe fondateur de notre République qu’est l’égalité mais vous y soustrayez les éléments perturbateurs à votre définition de la « Famille traditionnelle ».

    L’Association Des Familles Homoparentales (ADFH) regroupe les familles et futures familles homoparentales. L’ADFH est apolitique. Si comme vous l’indiquez le droit de mener une vie familiale s’applique à tous, nous nous permettons de vous rappeler que nos enfants sont discriminés par rapport aux enfants issus de couples hétérosexuels :

    - ils ne sont pas protégés en cas de décès du parent légal puisque le partenaire est un fantôme au regard du droit français (adoption par un couple homosexuel interdite, mariage homosexuel prohibé)

    - Les enfants nés dans les pays où la Gestation Pour Autrui est éthique, légale et encadrée ne méritent pas d’être français là où ceux qui sont issus par d’autres moyens obtiennent la transcription de leur certificat de naissance. En refusant de rapatrier administrativement ces enfants, vous créez une nouvelle forme de discrimination sur l’origine conceptionnelle avec ces mesures vexatoires à l'encontre de ces enfants. Alors que ces enfants n’ont rien demandé, ce sont eux qui sont sanctionnés par l’Etat Français. La France est en contravention manifeste avec les dispositions de la CONVENTION INTERNATIONALE DES DROITS DE L'ENFANT et de la CONVENTION EUROPEENNE DES DROITS DE L'HOMME.

    Vous invoquez que l’intérêt de l’enfant « c’est d’être élevé, dans la mesure du possible, par son père et par sa mère ». Qu’attendez-vous pour mettre en conformité la loi avec ces propos en supprimant l’adoption, l’accouchement sous X, l’avortement ? En éradiquant le quart des familles françaises qui vit dans une structure différente que celle que vous brandissez, vous vous éloignez radicalement du devoir de protection que la République se doit d’appliquer à ses administrés.

    La Suède, la Norvège, la Finlande, l'Islande, les Pays-Bas, l'Espagne, la Belgique, la Grande-Bretagne ont reconnu l'homoparentalité. Pensez-vous que dans tous ces pays européens de graves crises sociales ont émergé subséquemment, que cette mesure a pénalisé l’intérêt de l’enfant ? Que ces pays ont tous pris une mesure « d’un autre siècle » ? Si tel était le cas, pourquoi ces pays ne sont-ils pas condamnés par la CEDH ? Pourquoi les français pourtant favorables, devraient-il encore attendre que notre gouvernement prenne enfin en compte la réalité de nos familles ?

    Ce que nous réclamons, c’est la reconnaissance légale de nos familles. Nos familles vivent au milieu d’autres familles. Nos enfants jouent, chantent, apprennent avec vos enfants. Nos enfants sont aimés, éduqués comme vos enfants. Pourquoi devraient-ils être traités différemment parce que leurs parents sont de même sexe ? Lorsqu’un couple hétérosexuel décide d’avoir un enfant, l’Etat fait-il une enquête sociale pour vérifier la compatibilité entre les pratiques sexuelles du couple et l’intérêt de l’enfant ?

    Monsieur le Secrétaire Général de l’UMP, nous comptons sur votre clairvoyance pour corriger ces propos diffamants au plus vite. Avec tout le respect que nous avons pour vous, nous considérons que votre grand parti politique mérite mieux que de brandir des petits clichés et préjugés honteux.

  • L'APGL LANCE L'OPERATION FIL ROUGE POUR L'HOMOPARENTALITE

    apgl, droits, homoparentalité

     

    COMMUNIQUE DE PRESSE DE L’APGL

     OPERATION FIL ROUGE : LE COUP D’ENVOI

     

    L’Association des Parents et Futurs Parents Gays et Lesbiens a tenu son Assemblée Générale annuelle, samedi 5 mars 2011 à Paris, au cours de laquelle, le nouveau bureau a été élu pour un an.

    L’objectif de cette équipe est que l’homoparentalité soit un des sujets de débat lors des élections  présidentielle et législatives de 2012.

    C’est dans cet esprit que l’Assemblée générale a donné le coup d’envoi de l’opération Fil Rouge pour l’Homoparentalité qui consiste à se saisir de toute manifestation publique en rapport avec l’homosexualité pour demander à l’opinion publique de se prononcer en faveur d’une reconnaissance de l’homoparentalité en glissant un bulletin dans une urne.

    Par ce bulletin, « les électeurs » affirmeront leur soutien aux revendications de l’APGL dont les principales sont :

    - La reconnaissance du parent social comme parent à part entière,
    - Le droit à l'adoption par les couples de même sexe,
    - La reconnaissance de la coparentalité, c'est-à-dire des familles composées de plus de deux parents,
    - L'accès aux techniques de procréation médicalement assistée pour toutes       les femmes, quelle que soit   leur orientation sexuelle,
    - La dépénalisation et la légalisation encadrée de la gestation pour autrui,
    - Le droit au mariage pour les couples de même sexe.

    La première opération fil rouge aura lieu, samedi 2 avril, à l’occasion du 1er Salon du Livre Homoparental qui se tiendra au Pôle Simon Lefranc, 9 rue Simon Lefranc 75004 Paris.

  • UN PAS VERS UNE RECONNAISSANCE DES FAMILLES HOMOPARENTALES

    apgl, montpellier

    COMMUNIQUE DE PRESSE

    L’Association des Parents et futurs parents Gays et Lesbiens se félicite de la modification, par la Mairie de Montpellier, des formulaires d’inscription aux écoles de la ville qui vise à  permettre l’inscription d’un enfant à une école par ses parents de même sexe.

    En effet, ce nouveau formulaire indique que l’inscription peut être faite par les parents légaux et/ou par toute personne « détentrice de l’autorité parentale ». Cette formulation ouvre la voie à une reconnaissance, dans le système scolaire, du parent social au sein d’une famille homoparentale.  Certes, tous les parents sociaux n’ont pas – loin s’en faut - cette autorité parentale qui résulte d’une décision de justice mais cette décision ouvre la porte à d’autres évolutions.

    En effet, l’antenne Languedoc Roussillon de l’APGL qui a soumis et défendu cette demande auprès de la mairie de Montpellier ainsi que l’ensemble de l’APGL considèrent que cette initiative est un nouveau pas vers la fin des discriminations qui touchent – au quotidien – les familles homoparentales.

    L’APGL demande à toutes les mairies de s’emparer de cet exemple qui montre – alors que le législateur se déclare ouvertement opposé à l’égalité des droits et ignorant des discriminations subies par les familles homoparentales – que les pouvoirs politiques locaux ont un rôle déterminant dans la reconnaissance de ces familles.

    L’APGL ne manquera pas de le rappeler aux élus locaux, à l’occasion notamment des prochaines élections cantonales.  

  • "L"HOMOPARENTALITE CONSTITUE UNE EVOLUTION IRREVERSIBLE"

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     Plutôt que de se lamenter sur le déclin de la famille traditionnelle, Maurice Godelier, l'un des plus grands anthropologues français, propose de reconnaître les nouvelles évolutions de la parentalité et notamment l’homoparentalité. Découvrez l’article sur le site du Monde. Profitez-en aussi pour lire les réactions à cet article. : édifiant ! 

  • L'EVÊQUE DE BAYONNE PREND POSITION SUR LA LOI SUR LA BIOETHIQUE

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    Six ans après la dernière révision des lois sur la bioéthique, un réexamen a  lieu :    un projet de loi sur la bioéthique  a été présenté lors du Conseil des ministres du 20 octobre 2010 par la ministre de la santé et des sports, Roselyne Bachelot. Le maître mot du texte gouvernemental semble être continuité. Ainsi, la prohibition de la gestation pour autrui est maintenue.

    Ce qui a fortement rassuré  Mgr Marc Aillet, notre évêque de Bayonne, Lescar et Oloron   qui écrit  sur le site du diocèse : « Il faut se réjouir que certaines revendications, telles que la « gestation pour autrui » (les « mères-porteuses »), aient été écartées à la suite des travaux des « Etats généraux de la bioéthique », auxquels l’Eglise et les chrétiens ont d’ailleurs activement participé. »

    Enthousiasme que ne partage pas du tout l’Association des Parents et Futurs Parents Gays et Lesbiens qui considère  ce projet comme « un rendez-vous manqué. »

    « Ainsi, l’accès aux techniques de procréation médicalement assistée – insémination, FIV – reste limité aux couples mariés et à ceux qui peuvent justifier de deux années de vie commune. La seule innovation est qu’il s’ouvre aux pacsés hétérosexuels, ce qui crée une discrimination – une de plus – à l’encontre des couples homosexuels pacsés.

    Ce projet reflète une vision extrêmement conservatrice de la famille, comme si le projet parental ne pouvait se concevoir que dans le cadre d’une union hétérosexuelle.

     
    Le législateur semble ignorer l’existence des familles homoparentales qui sont pourtant une réalité bien vivante. Partout ou presque en Europe, la famille homoparentale est reconnue et peut se constituer dans un cadre légal respectant les principes éthiques. La France s’apprête à continuer à être le dernier pays à fermer les yeux devant cette évolution de la société.

    Cette situation oblige chaque année, des milliers de couples homosexuels à franchir une frontière – belge, espagnole ou autres – en quête d’une insémination ou d’une FIV et des centaines d’autres à
    s’envoler vers des pays plus lointains à la recherche d’une mère porteuse.

    Pour mettre fin à cet exil procréatif, l’APGL préconise un accès aux techniques de PMA aux célibataires et aux couples et une légalisation encadrée et rigoureuse de la Gestation pour autrui. »

    Voila qui ne devrait guère plaire à notre évêque ! 
       

  • PREMIERES JOURNEES EUROPEENNES DES FAMILLES HOMOPARENTALES

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    L’APGL NOUS COMMUNIQUE :

     

    Les 1eres Journées Européennes des Familles Homoparentales se tiendront à l'Espace Reuilly Paris XIIe les vendredi 17 et samedi 18 septembre.

     

    Ces Journées, destinées à faire le point sur la situation de l'homoparentalité en Europe, de son acceptation par la société, des droits acquis par les familles homoparentales et des discriminations dont elles peuvent souffrir s'ouvrent par une importante table ronde politique qui permettra à des responsables politiques européens et français de débattre de la reconnaissance de l'homoparentalité.

     

    Coté français, les participants sont :

     

    - Dominique Paillé, porte-parole UMP,

    - Jean-Marie Cavada, vice-président Nouveau Centre,

    - Najat Vallaut-Belkacem, secrétaire nationale PS,

    - Cécile Duflot, secrétaire nationale des Verts.

     

    Ils débattront avec un député socialiste portugais, une ancienne ministre finlandaise et la Ministre des affaires familiales de la Catalogne.

     

    Mme Anne Hidalogo, première adjointe au Maire de Paris prononcera une allocution.

     
    Plusieurs tables rondes - sur les droits, l'école, les questions psycho-sociologiques, etc.. - seront les autres temps forts de ces Journées qui s'achèveront par un lâcher de ballons dans les jardins de Reuilly.

     

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