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C’est la première édition d'un évènement proposé par l'association AIDES, avec la participation de nombreux partenaires. Du 11 au 19 février, dans différents lieux de Bordeaux cet évènement vous propose de voir, discuter, écouter, toucher, rire... pour faire passer le message de prévention de manière la plus festive ! La santé sexuelle n'aura jamais été aussi sexy !
Têtu nous apprend qu’en Russie, une organisation autonome qui diffuse des messages sur des sujets de société (le Laboratoire de la Publicité Sociale) vient de lancer la première campagne de prévention s'adressant directement aux gays. Elle ne sera malheureusement visible que sur le net. Mais c’est tout de même un premier pas dans ce pays où l'homophobie est forte.
Voila une info qui a fait hier la une des médias , des journaux télévisés à France Info , RTL ou L’Express : « la nouvelle vague de contaminations chez les homosexuels en France ». En fait c’est la publication dans la revue scientifique américaine TheLancetqui a braqué les projecteurs sur ces chiffres déjà publiés l’année passée. L’occasion de remettre en ligne un post du 1er décembre 2009 du blog, car malheureusement les faits sont bien là, encore plus inquiétants devant l’absence totale de véritable campagne institutionnelle :
« Comme chaque année à la même époque, l'Institut de Veille Sanitairevient de publier ( lire communiqué) les chiffres des nouvelles contaminations par le VIH :le nombre de nouvelles découvertes de séropositivité est globalement stable depuis trois à quatre ans. Mais il augmente chez les gays…
Sur les 6940 nouveaux cas estimés en 2008, les « hommes ayant des relations sexuelles avec les hommes » représentent la population la plus touchée avec 48 % des nouvelles contaminations, soit un taux d'incidence estimé à 1 000 cas pour 100 000 personnes ( Ce taux est 200 fois supérieur à celui observé dans la population hétérosexuelle). De plus, 20% des hommes ayant des relations homosexuelles ignoreraient leur séropositivité.
Chez les gays parisiens, une étude de terrain dite Prevagay a donné comme nous le disions dans un post précédentdes résultats très inquiétants (lire ICI ). "Parmi les séropositifs, écrit le quotidien Libération, l’âge moyen est de 40 ans. Ils possèdent un niveau d’étude élevé, sont majoritairement nés en France, vivent principalement en région parisienne et pour moitié seuls. Ils déclarent un nombre important de partenaires sexuels masculins occasionnels dans les 12 derniers mois : 26% avaient eu plus de 50 partenaires. «Quant aux pénétrations anales avec ces partenaires occasionnels, 57% déclarent avoir eu au moins une pénétration anale non protégée dans les 12 derniers mois». Bref, des prises de risque massives." »
A pleurer pour celles et ceux qui se sont mobilisés depuis les premières heures de l’épidémie. Plus que jamais : ne faites pas les idiots, protégez-vous !
Le Sidaction 2010 se déroulera les 26, 27 et 28 mars sur 14 chaînes de télévision et radios partenaires. Les donateurs peuvent effectuer leurs promesses de dons en composant le numéro de téléphone unique 110 (gratuit depuis un poste fixe), envoyer "don" par SMS en composant le 33000 (coût d'envoi d'un SMS) ou télécharger l'application " Sidaction " sur iPhone.
Depuis lundi 1er mars a été mis en ligne un nouveau site inter-associatif de prévention. Le public visé : les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes.
Ce site veut délivrer une « "information minimale fiable, simple, accessible et surtout validée », pour tenter d'endiguer « une certaine confusion chez les gays » en matière de santé sexuelle. On peut , selone-llico.com,lire dans cette initiative le signe d'un clivage au sein des structures de prévention :ce nouveau site représentant les tenants d'une ligne dure opposée au discours de réduction des risques plus « pragmatique » (NDLR : développé par exemple par Aides )
Qui l’aurait cru ? Dans son rapport 2010, la Cour des Comptes s’intéresse aussi aux établissements de rencontres gays…
En fait dans un chapitre, intitulé « la politique de lutte contre le VIH/SIDA »
(Cliquez ici) la Cour des Comptes critique d’abord les pouvoirs publics. Elle épingle notamment une mauvaise utilisation des fonds publics en dénonçant le caractère marginal des dépenses en matière de dépistage et de prévention.
Les deux pages (602 et 603) du rapportconsacrées aux établissements de rencontres gays (évalués à 260 : précision de l’enquête !) constituent une petite partie percutante : “Ces établissements ne sont pas régis par une réglementation sanitaire qui imposerait à leurs exploitants d’inciter leurs clients à protéger leurs partenaires lors de rapports sexuels se déroulant dans leurs locaux ni, a fortiori, de sanctionner par une exclusion l’absence de respect des consignes de prévention. » Pire : « même dans l’éventualité ou un établissement ferait ou laisserait faire l’apologie des prises de risques, il ne pourrait lui être enjoint d’y mettre un terme »
Dans sa conclusion sous forme de recommandations, la Cour des comptes estime donc “indispensable d’instaurer une réglementation sanitaire des établissements de rencontre”, afin de promouvoir des comportements de prévention et d’exercer un contrôle sanitaire et encourage par ailleurs « à renforcer le ciblage des actions de prévention » notamment « en direction des homosexuels » car l’épidémie continue selon le rapport de progresser dans ce groupe. (37% des découvertes de séropositivité en 2008 !)
Les derniers coups de griffes de Philippe Seguin :
Le siteGay Kosmopolnous apprend « que Le Christ Rédempteur qui embrasse la baie de Rio du haut de son pain de sucre va être bien étonné de constater un phénomène météorologique exceptionnel: la nuée céleste va s’entrouvrir et une pluie de 55 millions de préservatifs s’abattre sur Rio. Ces intempéries si particulières qui incitent àtoujours sortir couvert devraient durer pendant toute la période du carnaval. »
C'est dans ces joyeux rassemblements que se forment en effet la majorité des
« amours de carnaval », ainsi appelés parce qu'ils ne durent rarement au-delà du mercredi des Cendres. La tradition du « baiser volé » y est toujours d'actualité : pendant le carnaval, on peut embrasser son voisin sans même le connaître…
Pour le gouvernement brésilien, le carnaval est devenu une date clef pour diffuser ses messages de prévention contre le sida et autres maladies sexuellement transmissibles.