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  • LES INVITES...

  • PREMIERES PHOTOS DE LA SORTIE AU LAC DE GREZIOLLES

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    Toutes les photos seront bientôt en ligne

     

    sur le site des Bascobaroudeurs 

     

  • DIFFERENCE ET INDIFFERENCE: UN BILLET DE BERTRAND DELANOE

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    "Un militant de l’égalité et du respect est mort. Jean Le Bitoux, qui fut, avec Michel Foucault, l’un des inspirateurs du journal Gai Pied, vient de quitter ce monde qu’il aura tellement travaillé à changer. Témoin des années radicales, qui ont vu de courageux pionniers défier une société figée, il aura, en particulier par son travail de mémoire, accompagné un mouvement profond de la conscience de notre pays.

    Quand une cause perd l’un de ses plus ardents défenseurs, c’est le moment de faire un point d’étape, de mesurer les avancées, le terrain conquis, peut-être le terrain perdu, l’histoire qui est faite et celle qui reste à faire.

    Et la vérité, c’est que beaucoup reste à faire. Songeons à ces pays, si nombreux, où l’homosexualité est toujours considérée comme un crime, puni de mort, à ces jeunes pendus en Iran, ou décapités en Arabie saoudite, coupables d’être ce qu’ils sont. Rappelons-nous aussi qu’en Russie, en 2010, tout rassemblement homosexuel est encore interdit.

    Mais sans aller si loin, voyons où en est la France : on peut se demander si nous ne sommes pas entrés dans une triste période de régression silencieuse. Il y a quelques semaines, de jeunes homosexuels ont été frappés, en pleine rue, au cœur du quartier du Marais, à Paris. Voici quelques jours, sur le parvis de Notre-Dame, des couples ont été violemment pris à partie parce qu’ils avaient osé s’embrasser. Plus récemment encore, dans notre ville, les locaux d’une association de lutte contre l’homophobie ont été vandalisés. Dans l’Essonne, c’est un couple de jeunes femmes qui est obligé de déménager pour échapper aux insultes et aux outrages de ses voisins. Et la presse de ce matin rapporte cet acte d’une incroyable barbarie commis il y a un an dans la Nièvre : deux homosexuels ligotés, bâillonnés et enterrés vivants au bord de la Loire… Cette liste est longue, propre à lasser l’attention d’un lecteur pressé. Elle pourrait être plus longue. Mais elle aurait pu aussi être tellement plus courte….

    Tout se passe comme si une nouvelle chape de plomb descendait, lentement, inexorablement, avec la morgue des intolérances sûres d’elles-mêmes et de leur histoire. Parfois, ce sont les religions qui y contribuent, en sacralisant des normes ou en alimentant des amalgames : il y a quelques jours, le porte parole du Vatican établissait ainsi, du haut de l’autorité morale qu’il exerce sur plus d’un milliard d’êtres humains, un lien entre homosexualité et pédophilie. Cette somme de méconnaissance, d’ignorance, de ressentiments et de préjugés, pèse lourd, et en profondeur, sur nos sociétés fatiguées. Des esprits trop faibles ou trop dociles peuvent être perméables aux discours de la haine : Jean-Marie Périer, dans un livre bouleversant publié cette année, évoquait la détresse de ces adolescents chassés de chez eux par leurs parents, pour la seule raison qu’ils sont homosexuels.

    Au nom de ces enfants humiliés, travaillons à construire une société où ils aient leur place. Les homosexuels ont été confrontés à toutes les souffrances du rejet, de la peur, de la honte, du secret. Ils ont traversé – et traversent encore- des épreuves inouïes, notamment celle du sida, qui les a touchés violemment, au moment précis où ils avaient cru avoir enfin, et à quel prix, conquis le droit à une certaine insouciance. Ils ont droit, aujourd’hui, à la liberté d’être.

    C’est Jean-Louis Bory, cet éclaireur des luttes pour l’égalité, qui déclarait en 1979: « Tout ce que je demande, c’est que vous me laissiez vivre. Parce que je représente une part extrêmement vivante de la vie… »

    Une société est faite de différences. Et son degré de civilisation se mesure à sa capacité de regarder ces différences avec indifférence. Nous en sommes encore loin."

    Source : http://bertranddelanoe.net/

  • DIMANCHE 19 H 10 FR 3: LES AFFRES DE LA GUERRE CIVILE D'ESPAGNE

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    « Le Magazine du Pays Basque (magazine produit par france3 Euskal Herri) s'intéresse à la mémoire de la guerre civile espagnole, et à sa transmission 74 ans après. Une émission à regarder, le dimanche 25 avril, à 19 h 10 sur France 3.

    Après trois années de guerre civile entre 1936 et 1939, opposant forces républicaines et insurgés nationalistes, l'Etat espagnol se retrouve sous le joug franquiste jusqu'en 1977. Près d'un million de morts et 500 000 réfugiés, telles sont les estimations approximatives données par quelques historiens.

    Il y a quelques jours, une nouvelle fosse a pu être mise à jour en Navarre grâce au travail du centre d'études Aranzadi (centre d'études basé à Donostia) et à la municipalité du petit village d'Aibar près d'Iruñea qui a facilité les investigations.

    Depuis 1936, les familles de quatre fusillés n'avaient plus aucune nouvelle de certains de leurs proches. Sans sépultures depuis pratiquement 75 ans, ses familles se trouvaient dans l'incapacité de faire leur deuil. Il y a peu, elles ont retrouvé les restes de leur grand-père ou de leur père.

    L'équipe de reportage a voulu les entendre «au nom d'une mémoire enfouie qui commence à rejaillir». Elle a également rencontré un ancien combattant républicain, installé aujourd'hui à Bayonne, et une romancière qui travaille sur cette histoire.

    A travers leur histoire familiale, tous retrouvent l'histoire de la guerre civile d'Espagne, une guerre qui reste encore actuellement fortement ancrée dans les mémoires… »

    Source : Le Journal du Pays basque

  • ZORRO Y BERNARDO ...

  • BAYONNE: DERNIERS JOURS DE L'EXPO "ROCK" AU CARRE BONNAT

    L'exposition Rock au Carré Bonnat ( 9, rue Frédéric Bastiat à Bayonne) ferme ses portes  lundi 26 avril. L’entrée est libre : Il ne vous reste que quatre jours !

    « Le rock est un élément perturbateur qui n'est pas dans les rails de la société. Il se rapproche ainsi de l'art contemporain et de cet esprit qui voit le monde différemment. Ils sont à la fois énergie et contre culture» prévenait dans le Journal du Pays basque, François Loustau , commissaire de l'exposition.

    Ce ne sont  donc pas les clichés du rock, ni même  la musique qui sont  mis en avant, mais bien plutôt la relation entre art contemporain et culture rock. Les  jeunes artistes (nés entre 1972 et 1980) qui participent à cette exposition  nous proposent  peintures, sculptures, vidéos, univers auditifs ou visuels , comme une exploration  des comportements liés à l'univers rock :

    Vous pouvez ainsi découvrir  les vidéos de Fabien Giraud et de Camille Henrot  sur les comportements de groupes sociaux épris de musique, les dessins  de Pauline Fondevila, les installations d’Iñaki Garmendia, artiste de Bilbao, les  peintures d’Elodie Lesourd . Arnaud Maguet   ravive notre mémoire en maniant d’anciennes cassettes d’enregistrement, des tissus hippies, nous proposant un rendez-vous avec les Beatles ;  Grégory Cuquel et ses sculptures détournent des objets quotidiens de leur contexte ; le collectif Colombina’s   présente un documentaire sur la scène musicale de Fontarabie et remonte aux origines du rock basque.

    A ne pas rater, une  dernière visite commentée  par François Loustau, commissaire de l'exposition, ce samedi 24 avril à 11 heures !

    +infos: Musée Bonnat

     

  • DIMANCHE 25 AVRIL: RANDO EN VALLEE D'AURE

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    Les Bascobaroudeurs vous proposent,  ce dimanche 25 avril, une sortie au lac  de Gréziolles (Vallée d'Aure) : Très belle randonnée entre La Mongie et Artigues, en haute vallée de Campan,   qui vous fera découvrir les lacs de Caderolles et de Gréziolles, situés dans un relief  granitique très nature mais accessibles à tous les marcheurs! (Durée:  5H ; Dénivelé : 700 m; Sommet le plus élevé : 766m)  

    Départ dimanche   8h de Bayonne nord ou possibilité de nuitée à Pau.

    Inscrivez-vous au 06 69 64 36 27 ou bascobaroudeurs@free.fr

     + infos : Les Bascobaroudeurs

  • IN MEMORIAM, JEAN LE BITOUX (1948 - 2010)

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    Jean Le Bitoux,   militant gay s’est éteint dans la nuit du mardi 20 avril 2010, à l’âge de 62 ans .

     Il était né à Bordeaux en 1948. Il est d’abord  connu comme le fondateur (avec Gérard Vappereau)  du  magazine Gai Pied en 1979, magazine qu’il quitte en 1983 . Dans les années 90  il s’investit dans  la lutte contre le sida au sein de Aides et   par la suite contribue à la reconnaissance de la déportation homosexuelle, en co-écrivant le livre de Pierre Seel  « Moi, Pierre Seel, déporté homosexuel » ;  en 2002, il a publié «  Les Oubliés de la mémoire ».

    C’est à ce titre  que nous l’avons rencontré à Biarritz en octobre 2008 (photos), dans le cadre des journées de la mémoire des Lesbiennes, gays et transexuels organisées par  Gehitu.  Président de l'association les Triangles roses,  Jean Le Bitoux nous a expliqué ce soir là, le combat difficile pour faire reconnaître la réalité de la déportation des lesbiennes et des gays; nous racontant comment dans les années 70, certains anciens déportés injuriaient les homos, leur déniant toute tentative de mémoire. Il avait aussi  longuement parlé  de sa rencontre avec Pierre Seel et  le destin de cet homme.

    Atteint du VIH depuis plusieurs années, Jean Le Bitoux était hospitalisé depuis quelques semaines suite à la détérioration de son état de santé.

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  • RELIGIONS ET HOMOPHOBIE

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    Le 17 mai, la journée mondiale de lutte contre l’homophobie et la transphobie sera consacrée au thème : « Religions, homophobie, transphobie ». Le sujet est vraiment d’actualité à l’heure où au nom des religions, on refuse l’égalité des droits, ou pire, l’on persécute lesbiennes et gays au nom de l’Islam ou du christianisme.

     

    Comment dans ces conditions ne pas s’interroger sur la proposition de loi en faveur d’un retour à l’enseignement du fait religieux à l’école ,déposée récemment par des députés de l’UMP  : « La présente proposition de loi s’inscrit aussi dans le cadre du débat sur l’identité nationale voulu par le Président de la République et le gouvernement. Elle a pour objectif d’instituer un enseignement dans le cadre scolaire des religions et de leur pratique. » (Lire toute la proposition de loi en cliquant ici.)

     

    Se mobiliser pour défendre la laïcité n'est-ce pas une autre façon de défendre les droits LGBT ?