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Nous en avions parlé dans un post l’année passée, lorsque le film avait remporté le Teddy Award de Berlin en 2010. Depuis ce film est sorti chez nous mais n'a rencontré que peu d’écho. Voici l’occasion de redécouvrir « The Kids are all right » de Lisa Cholodenko, film dans lequel Julianne Moore et Annette Bening interprètent un couple de lesbiennes dont les deux enfants souhaitent rencontrer leur père biologique. Si vous ne l’avez pas vu, voici l’occasion de se rattraper avec sa sortie DVD aujourd’hui.
L’Association des Parents et Futurs Parents Gays et Lesbiens tient son Assemblée Générale annuelle, samedi 5 mars 2011 à Paris, au cours de laquelle, conformément à ses statuts, le nouveau bureau sera élu pour un an.
Cette Assemblée Générale donnera aussi le coup d’envoi de l’action politique de l’APGL visant à faire de la reconnaissance de l’homoparentalité un des sujets majeurs des élections présidentielle et législatives de 2012.
Cette action prendra plusieurs formes, notamment une interpellation des responsables politiques et des candidats à l’élection présidentielle mais aussi un appel à l’opinion publique. En effet, l’APGL se saisira de toute manifestation publique, comme par exemple les Marches des Fiertés, pour demander à la population de se prononcer, sous la forme d’un bulletin de vote, en faveur de l’homoparentalité et des évolutions législatives permettant sa reconnaissance.
Conçue comme un fil rouge, cette action – qui fera l’objet d’informations et de comptes-rendus réguliers sur son impact dans l’opinion – se poursuivra jusqu’en mai 2012.
Le CNRS (Centre national de la recherche scientifique) nous propose le festival Cinémascience ; du 2 au 18 mars, 10 projections prévues dans les Pyrénées Atlantiques, comme autant de tentatives de vulgariser la science à travers le cinéma. Chaque projection sera suivie d'un échange entre le public et les chercheurs sur une thématique scientifique abordée dans le film et plus généralement sur le métier de chercheur et l'état de la recherche actuelle. Le fil conducteur de cette programmation est «la représentation du futur».
20.30 : Woody et les robots (USA - 1973). Science-fiction de Woody Allen. La projection sera suivie d'un débat sur «les robots et les gadgets» animé par Jean-Marc Salotti, professeur des universités en informatique à l'Ecole nationale supérieure de cognitique (ENSC) et spécialiste de l'apprentissage des robots. A Saint-Jean-Pied-de-Port, au cinéma le Vauban.
Vendredi 4 mars
20.30 : L'armée des douze singes (USA - 1996). Science-fiction de Terry Gilliam avec Bruce Willis et Brad Pitt. La projection sera suivie d'un débat sur «le terrorisme». A Hasparren, au cinéma Haritz Barne.
Jeudi 10 mars
20.30 : Fahrenheit 451 (France, G.B. - 1966). Fantastique de François Truffaut. La projection sera suivie d'un débat sur «la liberté d'expression». A Mauléon, au cinéma Maule Baïtha.
Vendredi 18 mars
20.30 : Playtime (France - 1967). Comédie de Jacques Tati. La projection sera suivie d'un débat sur «Jacques Tati et la ville» animée par Olivier Ratouis, géographe, spécialiste de la ville et de l'urbanisme. A Saint-Palais, au cinéma le Saint Louis.
Pour connaître tout le programme sur les Pyrénées Atlantiques : Cliquez !
Basco-sphère / Euskal esfera, l'association LGBT du Pays basque nous invite à participer mardi 8 mars à 21h au cinéma le Royal de Biarritz à l’avant première du film « We want sex (equality) », projection suivie d’un débat animé par le Collectif féministe contre les violences sexistes.
Le film raconte l’histoire véridique d’un soulèvement de 187 couturières de housses de sièges des usines Ford survenu à Dagenham, banlieue Est de Londres. Payées 15% de moins que des ouvriers non qualifiés alors que leur travail exige de réelles compétences, ces femmes ont décidé de faire grève. Nous sommes alors en Juin 1968 et c’est une première dans l’histoire de l’Angleterre…
Pour beaucoup les années 1960 reflètent une décennie marquée par l’émancipation de la femme : Elle fait des études, elle travaille, elle s’habille comme elle l’entend (naissance de la mini-jupe). Bref pour toutes les femmes, les sixties est un synonyme de révolution. Mais « Le développement d’une société se mesure aux progrès accomplis dans l’émancipation des femmes » ; c’est ce qu’un syndicaliste rétorque dans une scène à ses collègues qui prônent la politique des petits pas (en vertu de quoi on s’occupera des femmes plus tard). C’est dans ces instants que l’on ressent qu’il n’était pas loin le temps où les maris interdisaient à leur femme de gagner leur vie…
« Un film féministe, drôle , émouvant » écrit le site yagg. A ne pas manquer !
Ils avaient promis de revenir. I Muvrini donnera donc un nouveau concert le jeudi 4 août à 21 heures, à la Gare du Midi. La billeterie est ouverte à partir de ce lundi 28février. + infos : Entractes organisations au 05 59 59 23 79 ou sur le site Internet www.entractes-organisations.com.
Certes le titre date de 1997 mais les paroles de la chanson « Lotsarik gabe » (sans honte en basque) méritent toute notre attention. Berri Txarrak ( mauvaises nouvelles en basque) est en effet un groupe de rock basque très connu qui existe depuis 17 ans. Ils ont choisi d’exprimer leur rock sans concession en Euskera (langue basque). Le groupe a déjà 7 albums à son actif, évoluant constamment à travers diverses influences, alliant rock alternatif énergique, Punk, Hard-Core, métal…. Berri txarrak se produit partout dans le monde ; ils tournent en ce moment en Amérique latine.
Josebak Garazi maite du eta Garazik Joseba / dena polita gizarte honentzat
Josefa aime Garazi et Garazi Josefa / C’est le bon côté pour cette société
Aritzek Eneko maite du ordea / zergatik ez zaie kalean errespetatzen?
Mais Aritz aime Enero / Pourquoi ne les respecte-t-on pas dans la rue ?
Ez al du maitasunak gutxienez merezi
Ne méritent-ils pas l’amour au moins ?
inongo mugarikan ez jartzea?
Ne pas leur mettre de frontières
Maitatu, inongo lotsarik sentitu gabe
Aimer sans la moindre honte
behingoz lortzeko begirunea
Une fois pour toute obtenir le respect.
Itsasok Iñaki maite du eta Iñakik Itsaso / dena polita gizarte honentzat
Itsaso aime Iñaki Et Iñaki Itsaso /C’est le bon côté pour cette société
Oihanek Aitziber maite du ordea/ zergatik ez zaie kalean errespetatzen?
Mais Ohiane aime Aitziber / Pourquoi ne les respecte-t-on pas dans la rue ?
Lundi 28 février à 21h le cinéma Utopia de Bordeaux propose en partenariat avec l'Institut Cervantès UNE SOIRÉE COURTS MÉTRAGES BASQUES. Auprogramme sept productions choisies parmi les sélections de KIMUAK. Au sein du département de la culture du gouvernement basque, KIMUAK – jeune pousse en basque – a pour vocation de promouvoir la diffusion, à l'intérieur et à l'extérieur du Pays Basque, les meilleurs courts métrages produits en Euskadi. A l’affiche donc :
EL SONADOR Réalisé par Oskar SANTOS (2004, 15mn) Au début du 19ème siècle, un jeune noble rêve de cités extraordinaires. A son réveil il les dessine. Sa famille, inquiète, fait alors appel à un étrange médecin.Un conte fantastique qui a reçu le soutien d'Ajelandro Amenabar.
LA GALLINA CIEGA Réalisé par Isabel HERGUERA (2005, 7 mn) Dans une grande ville, un aveugle perd accidentellement son chien-guide. Il décide quand même de partir se promener dans les rues. Un beau film d'animation !
TERMINAL Réalisé par Aitzol ARAMIO (2002 ,11 mn) Un chauffeur de bus rencontre une jeune prostituée tous les soirs à la même heure. Un jour celle-ci disparaît sans raison. Commence alors pour le chauffeur de bus une remise en question de lui-même. Et s'il lui avait parlé…
DORTOKA UHARTEA Réalisé par Maru SOLORES(2002, 15 mn) Ainhoa, une fillette de neuf ans qui souffre d'asthme chronique, relève le défi de passer une nuit, seule, sur l'île en forme de tortue.
LA PRESA Réalisé par Jorge RIVERO (2009, 16 mn) En 1946, l'artiste-peintre Joaquín Vaquero Turcios avait 22 ans quand il est arrivé sur le site du barrage des Asturies en construction. Il y a peint une oeuvre magistrale dans la salle des machines. Film documentaire.
SINTONIA Réalisé par Jose Marie GOENAGA (2005, 9 mn) L'histoire d'une rencontre amoureuse entre un homme et une femme à un péage d'autoroute. Ce court-métrage a été primé dans de nombreux festivals.
5 RECUERDOS Réalisé par Oriane ALCAIRE et Alejandra MARQUEZ (2009, 12 mn) Irma se promène dans les allées d'un marché en se répétant une liste des ingrédients dont elle a besoin. Elle se rappelle les quatre premiers, mais ne se souvient pas du cinquième… Elle se lance alors dans un voyage dans le temps… et se souvient de son enfance.
Tarif unique : 4€. Achetez vos places à l’avance au cinéma Utopia. Voici pour vous faire découvrir ces œuvres, le court métrage « SINTONIA »
Ehgam, l'association LGBT de Donostia en Gipuzkoa organise une sortie dans une cidrerie d'Ursubil, non loin de Saint Sébastien le samedi 19 mars. Il est possible d'y participer en s'inscrivant pour le 16 mars dernier délai ( voir affiche ci-dessus). Le tarif est de 24 euros.
Ce vendredi 25 février à 21h sur la Scène Nationale Bayonne Sud Aquitain nous est proposé le spectacle HOSTOAK ( feuilles). Les txalapartari d'OREKA TX, la compagnie de danse KUKAI et le groupe de chant souletin AMAREN ALABAK ont uni leurs talents pour monter ce spectacle, qui combine le chant, la musique et la danse, portant un regard contemporain sur la tradition culturelle basque. Ce spectacle se veut comme « une métaphore, celle d'un art profondément enraciné dans la terre, mais qui à travers ses branches voit se déployer des feuilles ("hostoak") lui permettant de regarder au-delà. »
Pour sa 15ème édition le festival Hartzaro (le temps de l'Ours) d'Ustaritz nous propose à partir de demain 25 février jusqu’au mardi 8 mars pas moins de 12 spectacles perpétuant la tradition du carnaval autour de la musique, de la danse, des animations de rue, expositions et conférences-débat, etc. Comme chaque année des créations viennent enrichir la tradition. Ainsi est programmé pour le samedi 5 mars à 21h le spectacle de danse contemporaine « Gernika » par la compagnie Aukeran de Donostia. Comme le dit le site kaskarot , « la culture basque vit, bouillonne. »
Ce soir, en clôture, les journées gaies et lesbiennes de Pau proposent « Paragraph 175 » de Rop Epstein et Jeffrey Friedmann, 1999, 81 min, vostfr. Projection en présence de Mickaël Bertrand, historien et auteur de "La Déportation pour motif d'homosexualité en France" (2011).
On appelle paragraphe 175 l’article 175 du Code pénal allemand qui condamnait l'homosexualité masculine, de 1871 à 1994. Le film documentaire « Paragraph 175 » lève le voile sur les histoires occultées de milliers d'homosexuels allemands internés dans les camps de concentration de l'Allemagne nazie. Des documents originaux uniques alternent avec les témoignages de survivants, évoquant avec amertume et ironie les traques, les persécutions et les crimes subis.
Entre 1933 et 1945, selon les archives des Nazis 100.000 hommes furent arrêtés pour homosexualité. Plus de 10.000 d'entre eux furent envoyés dans des camps de concentration. Le taux de mortalité des homosexuels prisonniers dans les camps est estimé à soixante pour cent. À peine 4000 d'entre eux survécurent. "Peu" ont été envoyés dans les chambres de la mort. Esclaves des camps, victimes de tortures physiques, castrés ou cobayes pour des expérimentations médicales, ils devaient tous arborer le triangle rose. Le fait que les homosexuels furent emprisonnés dans les camps de concentration est relativement connu aujourd'hui.
En revanche on ignore généralement que beaucoup d'entre eux ont continué à subir des persécutions dans l'Allemagne de l'après-guerre. Le Paragraphe 175 n'a été aboli en Allemagne de l'Ouest qu'en 1969, et nombre d'homosexuels emprisonnés pendant la guerre sont restés en détention après la libération. Ils n'eurent pas droit à des réparations de la part du gouvernement allemand et tout le temps qu'ils passèrent dans des camps fut déduit de leur retraite. Dans les années 50 et 60, le nombre de condamnations pour homosexualité en RFA ont été aussi importantes qu'à l'époque des Nazis.
Aucune mention de ces crimes ne fut faite au procès de Nuremberg en 1946. Le travail de recherche, les monuments aux morts et les musées passent sous silence le sort des déportés homosexuels dans les camps de concentration Nazis. Dans les années 90, des chercheurs ont commencé à se documenter sur les histoires personnelles de ces hommes qui portaient le triangle rose. Le premier organisme à prendre en compte la persécution des homosexuels par les Nazis fut le Musée pour la Commémoration de l'Holocauste à Washington; il encouragea des survivants à sortir de leur silence. En 1995, huit survivants ont publié une déclaration collective pour réclamer la reconnaissance de leur persécution.
Nous vous encourageons vivement à assister à cette projection. Mais pour celles et ceux qui habitent loin de Pau , voici le début film qui est proposé sur Dailymotion en quatre parties :
Ce soir à 21 heures, le cinéma Le Royal de Biarritz propose en avant-première le dernier film des frères Coen, « True Grit », un western avec Jeff Bridges, Matt Damon, Josh Brolin. True Grit est un remake. Le roman éponyme de Charles Portis, a en effet déjà été adapté au cinéma sous le titre de « cent dollars pour un shérif » en 1969 par Henry Hathaway avec John Wayne dans le rôle du marshal qui accepte d’aider la jeune Mattie Ross à se venger de l’assassin de son père. Le film des frères Coen qui a connu un joli succès public aux Etats Unis est en lice pour l’Oscar du meilleur film.
Chez nous, la critique est enthousiaste. Ainsi Danièle Heymann de l’hebdomadaire Marianne » écrit : « Les frères Coen ont (...) accompli et réussi leur ruée vers l'Ouest. Mais en mitonnant le mythe à leur gré, à leur aise: un grain de folie, une grosse cuillerée d'humour, un zeste de cruauté, le tout nappé d'un goûteux désenchantement. »
Pour accompagner la sortie du western des frères Coen, un "Dime Novel" à l’ancienne ( un roman à trois sous en anglais) est proposé aux futurs spectateurs de "True Grit". Intitulé "Une sale affaire", il revisite l'une des scènes-clés du film tout en apportant un éclairage sur le personnage de Jeff Bridges. A à télécharger gratuitement en cliquant ici!
L’équipe de basco-sphère proposait samedi soir une sortie dans une cidrerie d’Astigarraga, une des capitales du txotx . Ils étaient plus d’une trentaine de garçons et de filles à se bousculer , au milieu d’un brouhaha estudiantin, devant les imposantes barriques et recueillir le jet doré pour le boire à petite gorgée ; juste avant de déchirer à pleine dents la traditionnelle txuleta , de reprendre à tue tête une chanson basque et s’éparpiller enfin dans la nuit de Saint Sébastien ! Prochaine sortie, le 5 mars pour le carnaval de Gehitu.
Le film argentin Ausente (Absent) a obtenu le teddy Award du meilleur film gay et lesbien à berlin. Il sera sur nos écrans le 27 juillet.
L'histoire: Martin se blesse l'oeil durant le cours de natation. Sébastien, son professeur, le conduit à l'hôpital. A la sortie, il lui propose de le raccompagner chez lui mais le jeune homme veut retourner à la piscine pour rejoindre un copain chez qui il doit dormir. L'ami n'est pas au club, Martin n'a nulle part où aller. Martin ment et Sébastien décide de l'emmener avec lui, sans se douter des véritables intentions de son élève.
Le réalisateur Marco Berger explique : « J’ai choisi d’utiliser des éléments du thriller pour explorer les dangers inhérents à une relation entre élève et professeur. Dans le film, ce n’est pas l’adulte qui a l’avantage sur l’adolescent. Au contraire, c’est ce dernier qui joue avec l’adulte, conscient que celui-ci a franchi certaines limites en le laissant passer la nuit dans son appartement.
« Mais le véritable but du film est d’analyser la nature du désir et la façon dont un adulte devrait réagir face à un situation aussi embarrassante ; l’intention n’est pas de le punir, mais de le comprendre sans préjugé. »